La guérison divine

" Mon âme bénis l’Eternel ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies. (Psaume, chapitre 103, versets 1 à 3). "

Jésus a porté nos maladies.

" Il a porté nos maladies et il s’est chargé de nos douleurs." 

" Mon serviteur juste en justifiera plusieurs et il portera leurs iniquités." 

" Il partagera le butin avec les puissants parce qu’il a porté les péchés de plusieurs. "

(Esaïe, chapitre 53, versets 4, 11, 12) version révisée d’Osterwald.

Connaissez-vous ce beau chapitre cinquante-troisième du prophète Esaïe qu’on appelle souvent le cinquième évangile ?

A la lumière de l’Esprit de Dieu, il décrit d’avance les souffrances de l’Agneau de Dieu, ainsi que les grâces divines qui devaient en résulter.

Le mot " porter " ne pouvait manquer de se trouver dans cette prédiction.

C’était en effet le mot qui devait accompagner la mention du péché, soit qu’il fût commis directement par le pécheur, soit qu’il fut transmis à un substitut.

Le transgresseur, le sacrificateur, et la victime expiatoire devaient tous porter le péché.

De même, c’est parce que l’Agneau de Dieu a porté nos péchés, que l’Eternel l’a frappé pour l’iniquité de nous tous. (Esaïe, chapitre 53, verset 6).

Le péché ne se trouvait pas en lui, mais il a été mis sur lui, il s’en est chargé volontairement.

Et c’est parce qu’il l’a porté et qu’en le portant il y a mis fin, qu’il a le pouvoir de nous sauver.

Mon serviteur juste en justifiera plusieurs, il se chargera de leurs iniquités. Il partagera le butin avec les puissants parce qu’il a porté les iniquités de plusieurs. (Esaïe, chapitre 53, versets 11 et 12).

C’est donc parce que nos péchés ont été portés par Jésus-Christ que nous en sommes délivrés aussitôt que nous croyons cette vérité ; par conséquent nous n’avons plus à les porter nous-mêmes.

De ce même chapitre 53, le mot " porter " se trouve deux fois allié à deux choses différentes.

Non seulement il est dit que le serviteur de l’Eternel " a porté les péchés " (verset 12), mais encore " qu’il a porté nos maladies " (verset 4).

" Porter nos maladies " faisait donc partie intégrante de l’œuvre du Rédempteur aussi bien " porter nos péchés. "

Quoique sans péché lui-même, " il a porté nos péchés ", et pour " nos maladies " il a fait de même.

La nature humaine de Jésus ne pouvait pas être atteinte de maladie puisqu’elle était restée saine.

Nulle part dans le récit de sa vie nous ne voyons qu’il soit question de maladie.

Il participe à toutes les faiblesses de notre nature humaine, à la faim, à la soif, à la fatigue et au sommeil, parce que tout cela n’est pas la conséquence du péché, mais il n’eut pas trace de maladie.

Elle était impossible pour lui, puisqu’elle est la preuve de la présence du péché et un avant-coureur de la mort.

Comme il était sans péché, la maladie n’avait pas de prise sur lui et il ne pouvait mourir que de mort violente en consentant volontairement à la mort.

Ce n’est donc pas en lui, mais sur lui que nous voyons la maladie aussi bien que le péché ; c’est de sa libre volonté qu’il s’en est chargé, qu’il les a portés.

En les portant et les prenant sur lui, il en a par là même triomphé et s’est acquis le droit d’en délivrer ses enfants.

Le péché avait également attaqué et ruiné l’âme et le corps.

Jésus est venu sauver l’un et l’autre.

Après avoir " porté sur lui la maladie ", aussi bien que " le péché ", il peut nous affranchir de l’un comme de l’autre, et pour accomplir ce double affranchissement, il n’attend qu’une chose de notre part : la foi.

Aussitôt que le malade se rend compte du sens de ces mots : Jésus " à porté mes péchés, " il ne craint plus de dire aussi : " Je n’ai donc plus à porter mes péchés, car ils ne sont plus sur moi. "

De même aussitôt qu’il saisit et croit que Jésus, l’Agneau de Dieu, " a porté nos maladies ", il ne craint pas de dire : " Je n’ai plus à porter moi-même la maladie ; avec le péché, Jésus a porté la conséquence du péché, la maladie, il en a fait propitiation et m’affranchit de tous deux. "

J’ai été témoin de l’influence bénie qu’eut un jour cette vérité sur une femme malade.

Depuis sept ans, elle avait été presque toujours au lit.

Atteinte de consomption, d’épilepsie et d’autres maux encore, elle savait par les médecins qui la soignaient qu’il n’y avait plus d’espoir de guérison pour elle.

On la transporta dans l’une des réunions religieuses du Rév. Boardman, où on la coucha à moitié évanouie sur une chaise longue.

Elle ne se souvint point ensuite de ce qui avait été dit autour d’elle, mais il lui semblait entendre une voix lui dire : " S’il a porté tes langueurs, pourquoi les porter encore toi-même ? Lève-toi ! "

Ensuite lui vint cette pensée : " Si je me lève et que je tombe par terre, que dira-t-on de moi ? "

Mais la voix intérieure recommença à dire : " S’il a porté mes péchés, pourquoi les porterais-je encore ? "

Au grand étonnement de tous les assistants, elle se leva donc, et quoique très faible encore, elle put s’approcher de la table.

Depuis ce moment sa guérison continua.

Au bout de quelques semaines, elle avait repris bon visage, et trois après, les forces lui avaient si bien été rendues que chaque jour elle pouvait consacrer quelques heures à visiter les pauvres.

Avec quelle joie et quel amour elle parlait alors de celui qui était " la force de sa vie ". (Psaume, chapitre 27, verset 1).

Elle avait cru que Jésus avait porté ses maux aussi bien que ses péchés, et sa foi ne fut point trompée.

C’est ainsi que Jésus se révèle comme un parfait sauveur à tous ceux qui veulent se confier entièrement à lui.

André MURRAY – Extrait de guérison selon la Parole de Jésus

Jésus guérit les malades

" Il guérit tous les malades afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies " (Matthieu, chapitre 8, versets 16 et 17).

Nous venons d’étudier les paroles du prophète Esaïe.

S’il restait au lecteur quelque doute quant à l’interprétation qui en a été donnée, qu’il veuille bien se souvenir de ce que le Saint-Esprit a fait écrire à cet égard à l’évangéliste saint Matthieu.

A propos de tous les malades guéris par Jésus, il dit expressément qu’Il les guérit " afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète. "

C’est parce que Jésus s’était chargé de nos maladies, qu’Il pouvait, qu’Il devait les guérir.

S’Il ne l’avait pas fait, une partie de son œuvre de rédemption serait restée sans puissance et sans fruit.

Ce n’est pas ainsi que l’on envisage généralement ce texte de la Parole de Dieu.

Il est fréquent de ne voir dans les guérisons miraculeuses du Seigneur Jésus que la preuve de sa miséricorde, ou le symbole de ses grâces spirituelles.

On ne voit point là une conséquence nécessaire de la rédemption, quoique ce soit ce que la Bible nous déclare.

Le corps et l’âme ont été créés pour servir ensemble d’habitation à Dieu ; l’état maladif du corps est aussi bien que celui de l’âme la conséquence du péché, et c’est là ce que Jésus est venu porter, expier et vaincre.

Lorsque Jésus était ici-bas, ce n’était pas en qualité de Fils de Dieu qu’Il guérissait les malades, mais comme le Médiateur qui avait pris sur lui et porté la maladie, et ceci nous fait comprendre pourquoi Jésus a donné autant de temps à son œuvre de guérison, pourquoi aussi les évangélistes en parlent d’une manière si détaillée.

Lisez par exemple ce qu’en dit Matthieu : " Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.

Sa renommée se répandit dans toute la Syrie et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques, et il les guérissait. " (Matthieu, chapitre 4, versets 23 et 24).

" Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. " (Chapitre 9, verset 35).

" Il envoya ses disciples et leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. " (Chapitre 10, verset 1).

Quand les disciples de Jean-Baptiste vinrent demander à Jésus s’il était le Messie, il leur répondit pour le leur prouver : " les aveugles voient, les boiteux marchent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. " (Chapitre 11, verset 5).

Après la guérison de " la main sèche le jour du sabbat " et l’opposition des pharisiens qui cherchaient le moyen de faire mourir Jésus, nous lisons " qu’une grande foule le suivit et qu’Il guérit tous les malades. " (Chapitre 12, verset 15).

Lorsque plus tard la multitude l’avait suivi dans un lieu désert, il est dit : " Quand Il sortit, il vit une grande foule et fut ému de compassion pour elle, et Il guérit les malades. " (Chapitre 14, verset 14).

Plus loin encore : " On lui amena tous les malades. Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement ; et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. " (Chapitre 14, versets 35 et 36).

Il est dit aussi des malades qui étaient parmi la foule : " Et Il les guérit ", et Matthieu ajoute : " En sorte que la foule était dans l’admiration…. et glorifiait le Dieu d’Israël. " (Chapitre 15, verset 30).

Enfin, vers les confins de la Judée, " une grande foule le suivit, et là, Il guérit les malades. " (Chapitre 19, verset 2).

Ajoutons à ces divers textes ceux qui nous donnent en détail le récit des guérisons opérées par Jésus, et demandons-nous si ces guérisons nous offrent seulement la preuve de sa puissance pendant son séjour sur la terre, ou si elles ne sont pas bien plutôt le résultat indubitable et constant de son œuvre de miséricorde et d’amour, la manifestation de sa puissance de rédemption qui soustrait le corps et l’âme à la domination du péché.

Oui, c’était bien le but de Dieu.

Si donc Jésus a porté nos langueurs, parce que c’est là une partie intégrante de la rédemption, s’Il a guéri les malades, " afin que fût accompli ce qui avait été annoncé par Esaïe ", et si son cœur de Sauveur est toujours plein de miséricorde et d’amour, nous pouvons croire avec certitude qu’aujourd’hui encore la volonté de Jésus est de guérir les malades en réponse à la prière et à la foi.

André MURRAY – Extrait de guérison selon la Parole de Jésus

Un cas de guérison

En 1835, il se présenta en Ecosse un cas de guérison très frappant, qui eut lieu par la foi seule ; et dès lors des faits du même genre se multiplièrent en peu de temps.

J’ai eu le bonheur, moi-même qui écris ses lignes, de passer toute une journée avec une jeune fille qui avait été guérie d’un vice de conformation qui ne concernait que la chirurgie et non la médecine, et dont la guérison échappait aussi complètement à la supposition banale du pouvoir de l’imagination pour guérir toute sorte de maux.

Elle avait eu une jambe plus courte que l’autre.

Les meilleurs médecins s’en étaient occupés inutilement.

Le dernier de ces docteurs avait fait étendre la jeune fille pendant six mois, avec un poids attaché au pied, sur une planche qui avait une place pour recevoir la tête ; tout cela avait été inutile.

Mais elle avait eu le bonheur d’être entourée de personnes pieuses ; et, en méditant l’histoire de notre Sauveur, elle fut saisie de la conviction qu’Il pouvait la guérir maintenant comme autrefois.

Puis, un soir qu’elle était seule dans sa chambre, cette persuasion devint si vive qu’elle sentit dans ses membres un mouvement extraordinaire ; elle se leva.

Ne s’en croyant pas elle-même, elle vérifia sa guérison en faisant divers mouvements avec la jambe jusque-là malade : elle était guérie.

De l’étage inférieur on entend du mouvement ; sa mère monte, et, la voyant debout, elle redescend, effrayée, dire ce qu’elle a vu (quel mouvement naturel dans cette frayeur !)

Une tante monte à son tour, et il se confirme que l’enfant était effectivement guérie !

C’était pour moi un spectacle touchant, que de voir cette jeune fille et sa gouvernante, toutes deux pendant une journée, les yeux continuellement mouillés de larmes d’attendrissement

Elles n’étaient nullement exaltées ; car elles restaient dans le silence, dans une profonde humilité, pleines d’amour et de reconnaissance.

Je pensais d’ailleurs que si une guérison pareille et de si belles dispositions étaient de l’exaltation, cette exaltation-là vaudrait mieux que la médiocrité et la trivialité qui sont si répandues parmi nous…

Ami BOST

(Mémoires du réveil religieux, t. 2, p.169)

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