L’avis d’un médecin

Si je pose la question au prêtre, au pasteur, à tout conducteur religieux, quel qu’il soit, je recevrai une réponse unique : " Crois en Dieu, cela est nécessaire pour ta vie ici-bas, et pour recevoir la vie éternelle. "

Ce n’est pas toujours l’avis des médecins et des psychiatres, qui parfois pensent que la religion est inutile ou même nocive.

Je pense pour ma part que, sous la condition de ne négliger ni le corps, ni l’âme, la foi en Dieu est un excellent facteur d’épanouissement.

Un auteur chrétien d’origine arménienne, a qualifié les chrétiens de " gens les plus heureux sur terre " (c’est le titre de son livre).

Le chancelier allemand, Conrad Adenauer, qui a gouverné l’Allemagne au sortir de la deuxième guerre mondiale, a dit un jour à un conducteur spirituel : " L’évènement le plus important dans l’histoire de l’humanité, c’est la résurrection du Christ. Sans elle, il n’y a aucun espoir pour le monde. "

Et il était bien placé pour dire cela, puisque dans son pays, parmi les plus évolués sur tous les plans, scientifique, philosophique, littéraire, artistique, un génocide d’une barbarie extrême, touchant environ six millions d’individus sans défense, et perpétré par une partie de la population, venait d’être révélé au grand jour.

Comment, devant cette horreur, garder un quelconque espoir dans la valeur de la race humaine ?

C’est peut-être cette foi là qui lui a donné la force de gouverner et d’aimer malgré tous les hommes.

Le meilleur des hommes peut être pire qu’un buisson d’épines.

Avoir la foi en Dieu est un appui solide.

Il y a une différence fondamentale entre le croyant et l’incroyant.

Le premier sait qu’il est précieux aux yeux de Dieu et il a du prix réellement aux yeux de Dieu mais aussi à ses propres yeux.

C’est un facteur qui l’amène à un désir d’excellence dans ses pensées, ses paroles, ses actions.

N’ont-elles pas un poids qui pèsera jusque dans l’éternité ?

Celui qui croit en Dieu est capable de dépasser bien des souffrances, bien des faiblesses même, pour honorer Dieu et servir les hommes.

Celui qui a saisi pour lui-même et pour sa vie, la puissance de pardon et de rachat (rédemption) qui est dans le sacrifice de Jésus, est capable de repartir à zéro, même si sa vie antérieure est pleine de ruines et de mauvaises actions.

Il est capable de vivre d’une vie nouvelle par l’action du Saint-Esprit dans sa vie.

Il m’arrive parfois d’être étonnée, lorsque je rencontre des chrétiens.

Ils ont les yeux brillants, le sourire jusqu’aux oreilles.

Même au seuil de la mort, l’espérance et la certitude du pardon de Dieu les soutiennent.

Mais quoi d’étonnant à cela ?

Se sachant pardonnés, vivant en harmonie avec les autres et ayant l’espérance de la vie éternelle….

On ne demanderait rien de plus.

Le jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit a été répandu sur la multitude des disciples, quelques assistants ont dit : " Ils sont pleins de vin doux ".

En réalité la présence de Dieu les rendait heureux, euphoriques.

Beaucoup de ceux qui critiquent les chrétiens trouvent leur ivresse ailleurs que dans la présence de Dieu : boissons alcoolisées, drogues, tabac, addictions diverses, violences, déviations sexuelles, amour immodéré de l’argent, du succès…..

…. avec le cortège de mauvaises actions et de dégâts sur le corps et l’âme que cela entraîne.

Mais Paul nous propose : " Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit "(Epître aux Ephésiens 5 : 18).

Une amie proche, qui a fait l’expérience de ne pas croire puis de croire, me disait qu’avant de croire en Dieu, tous les matins, au réveil, elle avait des pensées de suicide. Avec la foi, ces pensées ont disparu.

La foi donne du prix à l’être humain.

Il se sait précieux, les autres sont précieux pour lui également.

La foi doit être un facteur d’excellence, dans la manière dont on traite son corps, dont on traite sa famille ou ses proches, dont on accomplit son travail, dont on règle ses affaires financières.

Lénine a dit un jour : " La religion, c’est l’opium du peuple. "

Peut-être certains ont-ils pénétré dans la foi comme on pénètre dans une " bulle " de bonheur et de douceur, loin des réalités de la vie.

Cette manière d’être peut devenir démission et n’a alors rien à voir avec la vraie foi.

La foi et l’espérance sont, dans l’esprit du vrai croyant, associées à l’amour et à l’amour agissant, concret : 1 Corinthiens 13 : " Maintenant, ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus grande de ces choses est l’amour. "

La foi et l’espérance nous parlent de notre bénéfice personnel.

L’amour nous parle du bénéfice de l’autre. Et l’amour, c’est courageux, humble, patient. Il cherche à être compétent et met ses compétences au service des autres.

Ce n’est pas une recherche de soi-même, c’est une recherche du bien de l’autre….

…. dans les grandes choses, et encore plus dans les petites, dans les actions de la vie de tous les jours, que personne ne voit et qui font que l’on reste debout.

Un ami chrétien me disait : " La foi, l’espérance et l’amour sont comme des vases communicants. Leur niveau peut varier, parfois la foi diminue, l’amour augmente. "

J’ai fait cette expérience.

Parfois le doute pénètre dans mon esprit, et je me dis : " A quoi bon vivre…. "

Et en cours de journée, je rencontre diverses personnes que ma profession me permet d’accueillir, d’aider.

Lorsqu’elles sont en face de moi, elles aussi dans la même indigence, nous essayons ensemble de résoudre des problèmes physiques, professionnels, moraux….

La personne qui est face à moi est alors plus importante que moi et de pouvoir l’aider me donne un tel bonheur, que le soir en me couchant, je me dis : " La vie est belle. "

Croire, ce n’est pas seulement chercher à sauver sa propre peau, sa " place au paradis. "

C’est mettre au service de l’autre ce que l’on peut mettre, ne serait-ce qu’un sourire désintéressé.

La seule récompense que l’on devrait attendre dans la vie, c’est de rendre les autres plus heureux.

Lorsque l’on regarde le fruit porté par certains croyants, qui, au nom de leur Dieu, assassinent sauvagement d’autres hommes en espérant obtenir une meilleure place au paradis, on comprend que leur motivation réelle, ou en tout cas celle de ceux qui les endoctrinent, n’est pas religieuse.

Le Christ, en tout cas, n’a jamais fait répandre le sang par ses disciples.

Il a accepté que le sien propre soit répandu mais n’a jamais incité ni autorisé qui que ce soit, parmi ceux qui le suivaient, à user de violence envers les autres.

Il est clair que l’on reconnaît un arbre à ses fruits et un être humain à sa conduite.

Jésus nous donne un moyen infaillible de reconnaître un faux prophète d’un vrai prophète : vous les reconnaîtrez à leur conduite. Vous reconnaîtrez les faux prophètes à leur conduite (Matthieu 7 : 20).

A nous de décider si le meurtre du prochain est une bonne action.

Alors, qu’en est-il réellement du paradis ? De l’espérance ?

Il vaut la peine de se pencher sur cette question fondamentale.

Elle détermine la possibilité d’un avenir éternel, et dès ici-bas notre manière de vivre.

La vérité médicale est basée sur des faits réels, que l’on peut observer à l’œil nu ou avec divers moyens d’investigation.

Elle n’est pas basée sur des impressions.

Qu’en est-il de la vérité spirituelle ?

Il y a eu des faits, qui ont été rapportés par plusieurs témoins oculaires.

Les auteurs des quatre Evangiles, des Actes, des Epîtres, de l’Apocalypse, de tous ces livres qui forment le Nouveau Testament, ont parlé de ce qu’ils ont vu, entendu, vécu concrètement.

On a du mal à imaginer qu’ils auraient pu persévérer dans leur témoignage jusqu’à la mort et au milieu des grandes souffrances imposées par leurs détracteurs, si leur témoignage n’avait pas été fondé sur des faits réels.

L’un d’entre eux, Luc, était un scientifique, un médecin.

Dans l’Evangile et le livre des Actes des apôtres qu’il a écrits, il relate ce qu’il a vu et ce qui lui a été rapporté par plusieurs témoins oculaires, des hommes et des femmes, alors qu’il avait entrepris des recherches exactes (comme il le dit lui-même), sur la vie, la mort, la résurrection de Christ, puis sur les actes des apôtres qui apportèrent au monde la bonne nouvelle du Royaume des Cieux.

Ce n’est pas par notre vie naturelle, ni par la naissance que l’on pénètre dans ce Royaume " qui n’est pas de ce monde. " C’est par la foi.

Cette foi vient de la parole de Christ, qui est dans les Evangiles et les écrits du Nouveau Testament.

Les yeux de celui qui lit cette parole, et la comprend, s’ouvrent sur d’autres réalités que les réalités matérielles, mais tout aussi réelles.

Là où la parole de Christ est prêchée, des miracles de vies transformées, de guérisons miraculeuses des corps, de résurrection même sont constatables et incontestables !

J’ai moi-même assisté à des guérisons miraculeuses. Mais le miracle de la transformation du cœur est de tous le plus grand.

Tous ceux qui persévèrent dans le bien croient que la vie éternelle leur est réservée, à cause de la présence du Saint-Esprit qui les fait vivre de la vie de Dieu.

Cette espérance pousse les croyants à s’éloigner du mal.

Dans leur vie familiale, sociale, professionnelle, ils cherchent le bien, pour eux-mêmes et pour les autres.

Jésus, dans sa prière à notre égard, n’a pas demandé à Dieu de nous
" ôter du monde " mais de nous " préserver du mal " (Evangile de Jean 17 : 15).

Et la prière de Paul, c’est que " tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible… " (1 Thessaloniciens 5 : 23).

Nous avons tous dans le cœur la pensée de l’Eternité. Cette pensée maintient l’homme dans la crainte d’un " jugement dernier " et dans la crainte de Dieu.

Et cette crainte prévient de grands maux, prévient d’une dégradation générale de la société.

Les croyants sont le " sel de la terre ".

On ne peut donner que ce que l’on a reçu. Celui ou celle qui a reçu de Dieu l’espérance que sa vie ici-bas n’est qu’un passage vers mieux, celui-là, celle-là, est capable de donner et de se donner aux autres.

Ne pas croire en Dieu, c’est le choix que font d’autres personnes.

Elles estiment qu’avec les progrès de la science, un jour tous les mystères de l’univers nous seront connus.

Pourtant des scientifiques de renom restent étonnés devant la grandeur, la complexité et la beauté de l’univers.

Un univers sorti de rien ?

On ne sait toujours pas quel est le point zéro.

Beaucoup d’autres personnes ont abandonné la foi après avoir vu trop de souffrances dans leur vie et celle des autres.

Et pourtant, combien la foi peut-elle être d’un grand soutien, justement lorsque la maladie et la mort font leur œuvre ?

Il y a une différence fondamentale entre celui qui sait que la mort n’est qu’un passage et celui qui la considère comme la fin de tout.

Le croyant qui sait qu’il est pardonné en Christ meurt sereinement.

Les bons moments dans la vie sont trop peu nombreux pour que l’on puisse se passer de l’espérance en l’existence d’un Dieu, qui soit un père compatissant et prêt à relever celui qui n’a plus de ressources.

Choisir de ne pas croire en l’éternité, c’est aussi repousser tout jugement après la mort.

Or la crainte du jugement dernier empêche bien des mauvaises actions et bien des souffrances sur notre planète !

C’est pour cela peut-être que le roi Salomon considère que la " pensée de l’éternité, " qui est naturelle au cœur de l’homme, fait partie des " belles choses " que Dieu a établies (Ecclésiaste 3 : 11).

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