Les pécheurs de Cornouailles

Une flotte considérable de jolis bateaux pêcheurs, bien entretenus, se trouvait à l’ancre dans un port irlandais.

C’était un dimanche matin, et l’on ne voyait pas un seul homme sur toutes ces embarcations ; ils s’étaient tous rendus à la chapelle des mariniers qui s’élève sur la plage.

En approchant de cette humble Eglise de bois, j’entendis les plus beaux chants que j’eusse jamais ouïs en Irlande.

Mon ami, le Rév. M. Windle, pasteur de l’Eglise des mariniers à Kingstown, à qui je parlais de cette circonstance, me dit que c’étaient des pêcheurs de la Cornouaille, de braves gens qu’il faisait bon avoir dans le port.

Des centaines d’entre eux fréquentent son Eglise pendant le temps de la pêche ; rien, ajouta-t-il n’est capable de les engager à violer le jour du Seigneur.

Néanmoins, à la fin de la saison, ils ont d’ordinaire gagné tout autant que ceux qui travaillent les sept jours de la semaine.

Depuis cette conversation, j’ai visité la Cornouaille, et dans tous les endroits de pêche, j’ai été réjoui en voyant avec quelle régularité la population presque entière fréquente le culte public.

Il est vrai que dans un port, en face du mont Saint-Michel, je vis entrer un dimanche une embarcation de pêche, dont la prise fut immédiatement expédiée pour Londres par le chemin de fer.

Mais lorsque j’en exprimai ma surprise, mon hôte répondit avec vivacité : " Ce ne sont pas des pêcheurs de la Cornouaille, Monsieur ; ce sont vos compatriotes des provinces du Nord, surtout de Norfolk, qui viennent faire ici le dimanche ce que nous aurions honte de faire.

Pourtant il faut souvent bien du courage à ces braves gens pour demeurer fidèles à leurs principes.

Une dame qui les connaît bien, Mme Balfour, écrivait :

" Il est un village à l’extrémité occidentale de la côte de la Cornouaille, dont les habitants sont pauvres, mais pieux et intelligents.

Une année, ils furent mis à une rude épreuve. Durant près d’un mois les vents furent si contraires qu’il leur fut impossible de prendre la mer.

Enfin, un dimanche matin, le vent changea.

Quelques-uns des hommes, dont la foi était plus faible, se rendirent sur la plage suivis de leurs femmes et de leurs enfants.

Tous regardaient tristement la mer et soupiraient en disant : " C’est bien dommage que ce soit dimanche, mais… Si nous n’étions pas si pauvres ! "

- " Il n’y a pas de mais et pas de si qui fasse, dit à voix haute un robuste pécheur. Certainement, voisins, vous n’allez pas violer la loi de Dieu avec vos mais et avec vos si ! "

Tout le monde se rassemblant autour de lui, il ajouta : " Ma religion à moi est bonne pour tous les temps, qu’il fasse beau ou mauvais. Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier, voilà le commandement, mes amis.

Il est vrai que nous sommes pauvres, mais qu’est-ce que cela signifie ?

Il vaut mieux être pauvre et jouir du regard favorable de Dieu, qu’être riche et le courroucer.

Allez, si vous l’osez, mais je n’ai jamais vu qu’une religion qui change avec le temps ne profitât à personne. "

Ces paroles opportunes eurent leur effet.

Tous retournèrent chez eux se préparer pour l’Eglise, et ils passèrent paisiblement cette journée sanctifiée par la louange et la prière.

Le soir, au moment où les embarcations se seraient disposées à rentrer au port, il s’éleva un terrible ouragan qui ragea durant deux jours et aurait certainement fait périr plus d’un homme s’ils avaient mis à la mer ce dimanche matin.

Après cette tempête le beau temps s’établit ; et la pêche du pilchard (espèce d’hareng à plus grosse écailles et qu’on pêche plus tôt) fut si abondante que bientôt toutes les plaintes cessèrent dans le village. "

La Cornouaille n’est cependant pas la seule province de l’Angleterre qui possède de pieux mariniers et des bateaux, qui sont en même temps des maisons de prières.

Depuis trente ans, Thomas Belton, propriétaire de la Bonne Espérance, lit tous les matins un chapitre de la Bible à son équipage, qu’il soit en mer ou dans le port.

Comme il ne veut ni jeter ni retirer ses filets le jour du Seigneur, il perd pour la pêche deux nuits sur sept.

Cependant, à la fin de la saison, ses gains n’ont jamais été moindres que ceux des pécheurs qui n’observent pas la même règle ; une année même ils ont été parmi les plus considérables.

Comme la plupart de ses confrères de la Cornouaille, Belton est gagné à la cause de la tempérance.

Un jour à Portsmouth, un pécheur connu pour son ivrognerie le pria de l’engager à son service.

- " Comment un homme sobre et un homme ivre pourraient-ils faire bon ménage ? " lui demanda Belton.

- " Oh ! Je ne boirai pas pendant cette campagne, maitre Belton, je vous en donne ma parole d’honneur. "

On l’emmena, et il tint sa promesse ; mais un jour la tentation fut bien forte.

On repêcha en mer un tonneau d’eau-de-vie.

" Nous ferons bien de le remettre au garde-côte quand nous reviendrons à terre, " dit Belton.

- " C’est une mauvaise idée, répondit l’ivrogne ; buvons-en ; cela ne nous fera que du bien. "

- " Quand je vous ai pris à bord, vous m’avez promis de ne pas boire, répliqua Belton. Que deviendrions-nous si nous buvions ceci ? Quand j’aperçois un ennemi, je ne vais pas me jeter dans ses bras, mais je tâche de me tenir hors de sa portée. "

En parlant ainsi, il jeta le tonneau par-dessus bord.

- " Peut-être cela vaut-il mieux, dit l’autre. Je ne pense à boire que dans je vois la liqueur. "

Le témoignage de ce pauvre pécheur nous donne une leçon bien importante.

Si toutes les autorités suivaient le bon exemple donné par quelques tribunaux anglais, qui refusent d’accorder de nouvelles patentes et s’efforcent de diminuer le nombre des cabarets déjà existants, elles rendraient un service immense aux populations en diminuant pour elles les occasions d’être tentées.

Roi de l'antiquité

On a raconté qu’un roi de l’antiquité, effrayé de la corruption des mœurs dans son royaume, avait publié un édit qui condamnait les adultères à perdre les deux yeux par la main du bourreau.

Or il se trouva que le premier coupable saisi fut son propre fils.

Pourtant la loi dut s’exécuter ; mais à peine un des yeux a-t-il été arraché que le roi s’avance :

" Arrêtez, s’écrie-t-il, qu’on m’arrache l’autre ! Moi et mon fils, nous ne sommes qu’un. "

Et le vieillard, descendant de son trône, se livra aux mains de la justice.

Les historiens nous ont dépeint quelle émotion saisit les spectateurs de cette scène.

Et pourtant qu’était ce sacrifice en comparaison de celui du Fils de Dieu donnant sa vie pour nous ?

Plus que toute autre chose, plus que toutes les paroles, la croix du Christ nous montre la grandeur de notre culpabilité, la grandeur de la condamnation dont Christ est venu nous délivrer, la grandeur de l’amour de Dieu, qui a donné son Fils pour sauver un monde perdu.

Jésus-Christ aussi a dit : " Ces coupables et moi, nous ne sommes qu’un. "

Et il a subi la condamnation pour nous.

A chacun de nous, maintenant, de dire à notre tour : " Christ et moi, nous ne sommes qu’un ", et acceptant cette union à laquelle il nous invite, nous échapperons à la condamnation et nous trouverons le pardon et la vie éternelle.

Celui qui croit en lui n’est pas condamné, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean, chapitre 3, verset 18 ; chapitre 5, verset 24).

Grimper, chanter, dormir et chercher

La famille Duval était rassemblée dans le petit salon pour la causerie du soir qui était toujours pour nous un plaisir.

- Vous vous souvenez, mes enfants, dit la mère, quand Raoul, Alice et le petit Jean se furent groupés autour de sa berceuse, que je vous disais hier au soir que le Voyage du Chrétien est une allégorie, c'est-à-dire une histoire qui a pour but d’illustrer certaines choses profondes de la vie. Et je vous disais que nous pourrions mieux la comprendre si nous essayions d’en faire une réalité dans notre propre vie ; nous devrons aujourd’hui " ouvrir l’œil " pour découvrir quelqu’un grimpant et chantant, ou dormant ou cherchant comme cela a été l’expérience de Chrétien.

- Nous y avons pensé toute la journée, dit Alice.

- Et je suis sûre que vous avez d’excellentes choses à me dire comme résultat de vos recherches, dit la maman.

- Voyons, qui a vu quelqu’un grimper et chanter ?

- De bonne heure, ce matin, commença Raoul, papa m’a envoyé chez M. Brun avec une commission. Tu connais son petit garçon Frédé, ce bambin aux grands yeux solennels ? Et bien, il portait un seau d’eau presqu’aussi grand que lui à la vache, et il faisait de grands efforts et il haletait à chaque pas.

Malgré cela il m’a regardé avec un brillant sourire en me criant joyeusement : " Hé, Raoul, avez-vous vu notre pêcher ? N’est-il pas beau comme ça avec toutes ses fleurs ? " Cela m’a fait penser au Chrétien qui chantait gaiement quand la route était difficile.

- A propos de grimper et de chanter dit le Dr. Duval, posant son journal. Il faut que je vous dise ce que j’ai vu aujourd’hui. J’ai dû aller dans un des plus misérables quartiers ouvriers de la ville, pour voir une femme fort malade.

Tandis que je grimpais – car c’est le mot – un étage après l’autre de mauvais escaliers sales et délabrés, je vis monter lentement et avec peine, bien au-dessus de moi, une frêle petite fille en haillons qui portait un gros bébé endormi.

Tout en montant, elle continuait à chanter tout doucement : " Fais dodo, mon cher petit frère… "

- O papa, tu vois toujours les meilleurs choses ! dit Raoul d’une voix un peu étranglée par l’émotion. Je suis si content que tu joues au Voyage du Chrétien avec nous !

- A présent, qui a vu quelqu’un endormi ? demanda maman.

- Je crois bien que moi je dormais aujourd’hui, dit Alice en rougissant.

Je revenais de l’école à midi, mangeant des bonbons que Rose Barnel m’avait donnés, et pensant que peut-être je serais bientôt à la tête de ma classe, quand je culbutais une vieille dame qui marchait avec une canne et je la renversai sur le trottoir.

Elle allait justement prendre le tram, mais sa chute la fit boiter, lui avait fait mal et avait sali sa robe, de sorte qu’elle dût rentrer.

Je l’ai aidée de mon mieux et lui ai dit que j’étais bien fâchée, mais j’éprouvais le même sentiment que le chrétien quand il dut retourner chercher son rouleau que, dans son sommeil, il avait laissé échapper ; car, si j’avais eu l’esprit en éveil, et avais pensé aux autres aussi bien qu’à moi-même, j’aurais eu la chance d’aider la vieille dame à monter dans son tram et à lui faire plaisir, au lieu d’avoir à la ramener chez elle par suite de ma stupidité.

- Moi, dit le petit Jean, j’ai vu quelqu’un qui dormait aujourd’hui. C’était un homme ivre ; il était pendant longtemps couché sur le trottoir devant notre maison.

- C’est la plus triste espèce de sommeil, dit maman. Le pire c’est que bien rarement on se réveille d’un pareil sommeil pour mieux faire. Mais qui a vu quelqu’un qui cherchait ?

Les trois enfants se regardèrent l’un l’autre en gardant le silence.

Au bout d’un moment, Mme Duval reprit :

- J’ai vu trois enfants qui ont été tout le long du jour à la recherche d’expériences analogues à celles que le chrétien, dont l’esprit a été si occupé par ce merveilleux voyage vers le ciel, et de sa signification dans leur propre vie, que je n’ai pas entendu un seul mot de dispute ou de plainte. N’est-ce pas là une excellence recherche, mes enfants, et qui vaut la peine d’être faite !

- Oh ! Oui, cela vaut la peine, et c’est très intéressant, assurèrent trois jeunes voix avec conviction.

(Tiré de la Jeune Revue)

N. B. : " Le Voyage du chrétien " a été écrit par John BUNYAN

" Je n'ai pas peur "

Il y a quelques années, un jeune Grec, nommé Paniotès, était au service d’un Turc de la noblesse dont le nom était Osman Effendi.

Paniotès vint, avec son maître, à Jérusalem pour adorer dans la mosquée d’Omar.

Peut après, Osman Effendi entreprit un voyage à Damas, et, pensant revenir sous peu à Jérusalem, y laissa son jeune domestique.

Pendant ce temps, le Pacha mahométan arriva pour sa visite annuelle d’inspection et Paniotès fut accusé d’avoir profané la mosquée d’Omar en y entrant.

Appelé à comparaitre devant le Pacha et questionné sur les raisons de sa conduite, il répondit qu’il avait simplement fait son devoir en suivant son maître.

La punition était la mort ou embrasser la religion de Mahomet, ce qu’on le pressa de faire.

Mais Paniotès, indigné, s’écria :

- Christ est ressuscité ! …. Je n’ai pas peur !

- Allons, dit le Pacha, dis seulement " Allah est Dieu et Mahomet est son prophète " et je t’adopte pour mon fils.

- Christ est ressuscité, répéta Paniotès, je ne crains rien.

Alors, on le mena devant le château de David, on rangea les soldats autours de lui, avec la baïonnette au canon.

Mais Paniotès ne broncha pas.

- Je suis chrétien, disait-il, simplement. Je ne crains rien.

Il s’agenouilla et pria.

On le somma encore une fois d’adjurer, mais il ne fit que répéter :

- Christ est ressuscité. Je n’ai peur de rien.

Le bourreau le prit par les cheveux que, suivant la mode grecque, il portait flottant autour du cou, et le frappa plusieurs fois avec son épée, au point de faire jaillir le sang, dans l’espoir de le dompter ; mais en répétant encore sa devise, Paniotès leva les yeux au ciel, et, à ce moment, sa tête tomba sous les balles.

Prenez le temps !

A quelle Eglise allez-vous ? demandait-on à un brillant jeune industriel d’une grande ville ?

- Oh ! Je vais un peu partout. Je ne comprends pas les différences qui existent entre toutes ces sectes, et dans la Bible, il y a aussi beaucoup de choses que je ne comprends pas. Quand je comprendrai, je ferai mon choix.

- Combien d’heures par jour passez-vous à l’étude de cette question ? demanda son interlocuteur.

- Eh ! bien, mettons de minutes, si vous voulez.

Le jeune homme ne répondit pas.

- Ah ! reprit son compagnon, tristement, pas une, j’en suis sûr.

Si vous pensiez que la connaissance de la géologie, de l’astronomie ou de la dactylographie doit vous assurer le succès dans cette vie, vous passeriez bien des heures par jour à étudier cette branche.

Et vous ne vous attendriez, certainement pas, à l’acquérir sans travail.

Mais pour la connaissance de Dieu, de son Fils et de son Salut, vous vous contentez de faire de temps en temps le tour des " sectes " comme vous dites et vous attendez qu’elle vous vienne comme un éclair.

Hélas ! Que de jeunes gens qui disent : " Je n’ai pas le temps pour cela " et gaspillent leur vie pour des choses de néant, jusqu’à ce qu’il soit trop tard !

A bas l'alcool !

André Carnegie, le milliardaire, dit : " L’ennemi le plus fort et le plus séduisant de la plupart des jeunes gens, c’est l’alcool.

Je ne suis pas un prédicateur de tempérance déguisé mais un homme qui sait et qui raconte ce qu’il a vu.

Or, je vous dis que cette habitude est une des plus fatalement subtiles qui puissent vous assaillir.

A tous les autres vices, on peut encore plus facilement résister, on peut continuer sa tâche, et, au moins extérieurement, conserver une position respectable.

Mais avec la folle passion de l’alcool, cela est impossible.

Je n’ai connu que très peu d’exceptions à cette règle. "

(Journal Entre Jeunes Gens)

Le temps de la jeunesse

Les jeunes d’aujourd’hui se rebellent contre la religion.

Non pas contre Christ, contre Dieu ou contre une véritable expérience spirituelle, mais bien contre le Christianisme organisé, contre l’Eglise.

Ils sont en révolte aussi contre leurs parents, parce qu’ils ont vu ceux-ci tromper leur confiance en trop d’occasions.

Ils sont aussi contre le gouvernement, la loi, l’ordre, parce que beaucoup d’entre eux ont perdu le respect de l’autorité.

Au cours de mes voyages, j’ai rencontré de nombreux jeunes gens et j’ai découvert que des milliers d’entre eux se réfugient dans la promiscuité.

Dans leur insécurité, ils cherchent tout ce qui peut leur donner le sentiment réconfortant d’être dans une zone protégée de familiarité ou de tradition.

Dans les grandes villes, les jeunes s’organisent en " gangs " pour assurer leur sécurité.

Pour un étudiant, par exemple, se perdre dans la foule est le plus court chemin vers la sécurité.

Dans les lieux mêmes où les étudiants parlent tant d’être indépendants et de voler de leurs propres ailes, vous les voyez obéir au conformisme le plus rigide dans leur façon de se vêtir, de parler, dans leurs attitudes morales et leur pensée.

Parfois, ils suivent la mode au prix de leur intégrité morale ou intellectuelle.

La paix, la sécurité, la joie de vivre

Dès qu’ils ont leur diplôme, beaucoup de ces jeunes gens ne veulent plus qu’une bonne place dans une importante société et un pavillon quelque part en banlieue.

Mais là non plus ils ne peuvent trouver la sécurité.

Seul Jésus-Christ peut vous donner la sécurité.

Une idole du chant – un moins de vingt ans – avouait un jour à un journaliste qu’il était " l’homme le plus solitaire du monde ".

Pas de bonheur, de paix, de joie, d’idéal, de courage !

Des milliers de jeunes ont trouvé un remède aux frustrations et aux contradictions de l’adolescence.

Ils ont découvert une réponse aux problèmes de l’ennui, de l’insécurité, de la sexualité, en acceptant Jésus-Christ et sa conception de la vie.

Ils ont trouvé la paix, la sécurité, la saveur et la joie de vivre.

Le philosophe existentialiste Jean Paul Sartre a dit récemment : " Vous ne connaitrez pas la paix et le bonheur tant que vous ne vous donnez pas à une cause qui mérite que l’on meure pour elle ! "

Que cette cause soit Jésus-Christ !

Donnez-lui votre vie et laissez-le devenir votre Seigneur et Maître.

Laissez-le diriger votre esprit, votre cœur et votre volonté.

Combattez sous sa bannière, l’amour au cœur, en défendant la justice et l’intégrité morale, étudiant la Bible, priant, marchant.

Que le Christ dirige toute votre personnalité !

Billy GRAHAM

journal " Décision " février 1967

Un excellent article

Il y a bien des années, un homme voyageait sur le haut d’un omnibus à Londres, et passait devant le fameux Tabernacle où le grand prédicateur C. H. Spurgeon avait l’habitude de prêcher.

Comme de coutume, une grande foule stationnait hors du bâtiment, attendant l’heure d’ouverture des portes.

- Ah ! dit-il, ces bêtises-là attirent toujours les gens !

Tout près de lui se trouvait un Juif qu’il connaissait tant soit peu, qui se tourna vers lui et lui dit :

- Ne voudriez-vous pas avoir une foule comme cela à la porte de votre magasin ? J’aimerai bien l’y avoir, moi. Voilà bientôt vingt-huit ans que je passe ici et j’ai toujours vu une foule semblable attendant pour entrer.

Maintenant, si on avait vu votre magasin complet comme cela pendant vingt-huit ans, et que quelqu’un vint me dire que vous ne vendez pas un bon article, qu’est-ce que je répondrais ?

Je dirais sans doute que les gens eux-mêmes sont de meilleurs juges que n’importe qui, et que si les marchandises livrées n’avaient pas été de bonne qualité, ils n’auraient certainement pas continué à venir.

Eh ! bien, je suis Juif, mais je suis fortement tenté d’aller entendre ce que ce monsieur a à dire, quand je vois ces foules continuer à fréquenter ce lieu.

L’homme qui avait fait la première remarque fut fort impressionné de l’argument du Juif, et il déclara plus tard ceci :

- Je découvris que j’avais acheté le mauvais article, et je me dis que le Juif avait parlé sensément.

Je voulus entendre Spurgeon, et j’acceptai le vieil évangile qui dit : " O vous tous qui avez soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans aucun prix du vin et du lait " (Esaïe chapitre 55, verset 1).

Il fut véritablement converti à Dieu.

Ce qu’il acquit là se trouva être bon, et il ne s’en fatigua plus jamais.

C’était un bon article.

F. H.

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