Voir, savoir et pouvoir

Voir, c’est savoir.

Savoir, c’est pouvoir.

Pouvoir, c’est avoir.

Avoir, c’est devoir.

Devoir devrait être vouloir.

Volonté et vitesse

L’impatience a des ailes et dépasse le but.

L’intention fait sa malle et manque le coche.

La volonté part à pied et arrive sûrement.

Bienfaits

Faites tout le bien que vous pouvez,

A tous les gens que vous pouvez,

Dans tous les sens que vous pouvez,

Aussi longtemps que vous pouvez.

Les bonnes semences

Semez une pensée, vous recueillerez une action.

Semez une action, vous recueillerez une habitude.

Semez une habitude, vous recueillerez un caractère.

Semez un caractère, vous recueillerez une destinée.

La vraie sagesse

Ne dire que ce qu’il faut : voilà le tact.

Le dire comme il le faut : voilà l’esprit.

Le dire quand il le faut : voilà la sagesse.

Se connaître, c’est le vrai.

Se combattre, c’est le beau.

Se vaincre, c’est le bien.

La règle des trois

Trois choses à gouverner : le caractère, la langue, la conduite.

Trois choses à haïr : la cruauté, l’arrogance, l’ingratitude.

Trois choses à apprécier : la franchise, la liberté, la beauté.

Trois choses à éviter : l’oisiveté, l’amour de bavarder, le plaisir de se moquer.

Trois choses à souhaiter : la santé, un ami, une bonne humeur.

Trois choses à aimer : le courage, la gentillesse, la sympathie.

Trois choses à défendre : l’honneur, la patrie, le foyer.

Trois choses à fuir : les cafés, les alcools, les tentations.

Trois choses

Il y a trois choses en ce monde auxquelles nul homme ne pourra jamais se soustraire :

1er – L’œil de Dieu ;

2ème – Le cri de la conscience ;

3ème – Le coup de la mort.

Respectons le regard de Dieu.

Satisfaisons aux exigences de notre conscience.

Tenons-nous prêts pour l’heure de la mort.

Une belle prière

Seigneur ! faites de moi un instrument de votre Paix.

Là où il y a de la haine, que je mette de l’Amour.

Là où il y a de l’offense, que je mette le Pardon.

Là où il y a de la discorde, que je mette de l’Union.

Là où il y a l’erreur, que je mette la Vérité.

Là où il y a le doute, que je mette la Foi.

Là où il y a le désespoir, que le je mette l’Espérance.

Là où il y a des ténèbres, que je mette votre Lumière.

Là où il y a la tristesse, que je mette la Joie.

O Maitre ! que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler.

A être compris qu’à comprendre.

A être aimé qu’à aimer.

Car c’est en donnant qu’on reçoit.

C’est en s’oubliant qu’on trouve.

C’est en pardonnant qu’on est pardonné.

C’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

L’art de vieillir

A l’âge où de sourdes ruines

Attristent chacun de tes jours,

Pour oublier que tu déclines

Mets ton cœur aux nobles amours ;

Vis pour autrui, travaille, fonde,

Soutiens, console, réjouis,

Vis pour ton œuvre et pour le monde,

Pour le bien et pour ton pays.

En brave cœur, sors de toi-même !

De tes regrets, fais sur l’autel

L’offrande ; aime et toujours mieux aime ;

Laissant mourir, et sans appel,

Ce qui, dans ton être est mortel,

Mets ta félicité suprême

A quelque chose d’éternel.

H. Fred. AMIEL

Pour les tout-petits -  L’école

L’an passé, cela va sans dire.

J’étais petit ; mais à présent

Que je sais compter, lire, écrire

C’est bien certain que je suis grand.

Quand sur les genoux de ma mère,

On me voyait souvent assis

J’étais enfant, la chose est claire,

J’avais cinq ans et j’en ai six.

Maintenant je vais à l’école,

J’apprends tous les jours ma leçon.

Le sac qui pend à mon épaule

Dit que je suis un grand garçon.

La jeune fille

Laisser un doux parfum en quelque lieu qu’on passe,

Faire tout simplement, mais avec bonne grâce,

Montrer que rien en soi n’est vain ni trivial,

Quand on y met son âme et le grain d’idéal.

A s’employer pour tous, toujours habile et leste,

Louer ce qui va bien, se taire pour le reste.

Savoir être où l’on est, sans ennui ni langueur,

Et des hauts et des bas préserver son humeur.

D’un souffle délicat écarter le nuage

Qui s’en allait rider ce front ou ce visage ;

Jusque dans ses plaisirs penser à son devoir,

Et des yeux maternels faire son seul miroir.

Essuyer en secret la larme qui se cache,

Et tendre avec amour la main à qui se fâche.

Avocat des fautifs, les défendre avec art,

Doucement remonter la pendule en retard.

Rallumer avec soin le lumignon qui fume ;

Manier tour à tour et l’aiguille et la plume,

Sans croire déroger veiller au pot-au-feu,

Disposant sagement du beaucoup ou du peu.

Accorder au Seigneur un amour sans mesure,

Et quelque sympathie à toute créature.

Vivre dans le présent, l’avenir est à Dieu !

Le moins souvent possible avoir à dire adieu.

Au foyer domestique, au sein de la famille,

Que la tâche tout humble est grande, ô jeune fille !

Mme REY, née BONNET – Revue chrétienne

In memoriam

Il est un vêtement pour la chair invisible,

Un vêtement divin, ample, riche, moelleux,

Une douce enveloppe aux plis miraculeux :

C’est comme une caresse à tout l’être sensible.

Dans le froid des hivers, dans les jours nébuleux,

Sa céleste chaleur, aux frimas invincibles,

Réconforte et vous donne un bien-être indicible,

Quand les souffles glacés chassent les flots houleux.

Il est fait d’indulgence et de sollicitude,

Il résiste à l’oubli comme à l’ingratitude,

Quand il tombe, quel vide, et quel arrachement !

Oh ! don sacré du ciel !  Ineffable atmosphère,

Qui vous suit, vous protège, ainsi qu’un talisman…

Et ce manteau magique est l’amour d’une mère.

D. LORTSCH

Cette poésie est empruntée au beau volume de poésies que publie M. D. Lortsch

Toi qui m'a donné

Toi qui m’as donné la vie

Toi qui m’as nourri

Pour cela je te remercie.

Toi qui as passé tes nuits

A me surveiller lors de mes maladies

Pour cela je te remercie.

Toi qui m’as élevé

Sans compter tu m’as aimé

Pour cela je te remercie.

Par ce petit poème

Je viens sans détour

Te dire que je t’aime

Je t’envoie mon amour.

Les deux routes

Il est deux routes dans la vie :

L’une solitaire et fleurie,

Qui descend sa pente chérie

Sans se plaindre et sans soupirer.

Le passant la remarque à peine,

Comme le ruisseau de la plaine,

Que le sable de la fontaine

Ne fait pas même murmurer.

L’autre, comme un torrent sans digue,

Dans une éternelle fatigue,

Sous les pieds de l’enfant prodigue

Roule la pierre d’Ixton.

L’une est bornée et l’autre immense ;

L’une meurt et l’autre commence ;

La première est la Patience,

La seconde est l’Ambition.

A. DE MUSSET

Paroles d'anciens

Pour noyer nos épreuves

La prière est un fleuve

Puissant et merveilleux

Quand on s’adresse à Dieu.

Si parfois dans le doute

Egarés sur la route

N’attendons pas demain.

Jésus est le chemin.

Si un jour notre frère

Est cause d’une colère,

L’Esprit Saint invoqué

Nous donnera la paix.

Mais comment remercier

Sans trop savoir prier ?

Seul un regard vers Dieu

Si miséricordieux.

Regrettant les sottises

Que nous avons commises,

L’ami Jésus est là

Il nous pardonnera.

Repartir en confiance

En chemin d’espérance

Nous en sommes certains

Guidés par l’Esprit Saint.

André BLIN – Aubenton - 10 octobre 2015

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