La biographie de Jean-Frédéric VERNIER

Jean Frédéric Vernier, 1796 – 1871 d’après son autobiographie et les souvenirs de son fils Elie, par Jean Cadier, pasteur à Valdrôme avec préface de ce dernier.

Dans le compte rendu que M. le pasteur Delattre donne de cet ouvrage, dans l’Ami, de septembre dernier, il écrit :

" Des biographies d’hommes et de femmes de Dieu, qui ont laissé après eux une trace éternelle dans de nombreuses vies, après l’étude de la Bible et des ouvrages d’Andrew Murray, je ne connais rien de plus propre à m’humilier, à m’inspirer, à me remplir du feu divin.

En lisant le volume que nous offre Jean Cadier, mon cœur a souvent débordé de reconnaissance envers lui.

Il a accompli une très bonne et très fructueuse action spirituelle. "

Et dans l’émouvante préface que M. Jean Cadier a écrite pour ce livre dont il a compilé les éléments avant tant de soins, il dit, après avoir relevé la belle simplicité du caractère de Jean Frédéric Vernier :

" Mais que cette simplicité ne nous fasse pas illusion.

" Elle cache une personnalité d’une volonté ardente et enthousiaste pour le service de Jésus-Christ.

" Rien ne l’arrête.

" Ni les longues marches, ni les longues réunions où il parle pendant des heures, ni la neige, ni le brouillard, ni la méfiance des pasteurs, qu’il désarme par son affection, ni les controverses des curés, qu’il met en déroute par sa connaissance de la Parole de Dieu.

" Il y a dans cette foi inébranlable une sève tonifiante qui m’a souvent fortifié.

" Il m’est arrivé parfois, quand je me sentais un peu découragé, de faire ce que mes amis appelaient en souriant une cure de Vernier, " de mettre dans un sac quelques évangiles, quelques traités, et de partir à pieds vers les sentiers d’Aucelon, autrefois parcourus par l’homme du Réveil.

" Je faisais une halte au Col-de-Penne pour m’agenouiller comme lui, en face du magnifique panorama qu’il contempla.

" Je m’arrêtais au Devès, pour profiter d’une hospitalité cordiale semblable à celle dont il profita il y a cent ans.

" Je continuais sur les mêmes chemins vers les fermes de la montagne, adressant simplement la parole du salut, comme il faisait autrefois, à ceux que je rencontrais.

" Et si quelque cantique venait sur mes lèvres pour scander la marche dans les rochers, je pensais que peut-être il les avait aussi chantés, ces vieux airs du Réveil composés par César Malan.

" Que Dieu nous redonne la même simplicité pour annoncer l’Evangile, la même obsession de l’évangélisation, la même ferveur aimante envers Jésus-Christ, le même courage pour s’adresser aux âmes, toutes ces qualités simples et fortes qui font de l’évangéliste, l’homme de Réveil. "

" Quel était donc ce message qui produisait des résultats aussi puissants pour la conversion des âmes ?

" C’était le message de l’Evangile Eternel.

" C’était la prédication de la colère de Dieu et de son jugement contre le péché.

" Je voyage pour avertir les pécheurs de fuir la colère à venir " disait Vernier à l’humble femme sur la route d’Aucelon, quand elle lui demandait dans son patois : " Vous siei un désertur, moussu ? "

" C’était aussi la prédication du salut par grâce.

" Ecoutez-le encore s’adressant à ce jeune voiturier de Châtillon qui lui dit : " Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?

Vernier répond : " Certainement vous serez sauvé, si vous vous reconnaissez pécheur perdu et si, dans le sentiment profond de vos péchés, vous croyez que Jésus-Christ est venu pour les effacer, pour vous en délivrer. La Parole de Dieu à la main, je vous donne la certitude qu’en Jésus-Christ vous serez sauvé. "

" Et c’est ce simple message qui produit le Réveil et qui le produira encore. "

" Et maintenant, laissons encore parler M. Delattre, qui résume cette belle vie, mieux que nous ne saurions le faire :

" Originaire du pays de Montbéliard, il est avec le futur évêque Gobat, de Jérusalem et le futur missionnaire Samuel Rolland, l’un des sept premiers élèves de l’Institut de Glay, fondé par le bienheureux pasteur Jaquet.

Vernier avait alors 26 ans.

C’était en 1822.

Ecrasé sous le fardeau de ses péchés, il ne tarda pas à trouver la paix.

Jaquet et M. Lhuillier de Genève, professeur à l’Institut, lui furent en grande bénédiction.

A partir du moment de sa conversion, son ministère de témoin de Jésus-Christ commence.

Il est d’abord l’instrument du renouvellement spirituel de ses parents et d’une de ses cousines.

Il tient des réunions avec de précieux résultats un peu partout.

Il finit par tomber malade d’épuisement de poitrine.

" En 1825, il est appelé par l’excellent pasteur Bonifas, de Grenoble, à devenir instituteur évangéliste à Roybon (Isère).

Il part le 10 avril 1826 après des adieux émouvants à ses chers parents.

Il a 30 ans.

Sa mère veut lui remettre quelques écus de six francs, mais il refuse.

Il n’accepte qu’une pièce de dix sous qu’il conservera toute sa vie.

Il s’arrête quinze jours à Montéchéroux en annonçant chaque soir la Parole de Dieu à des centaines de personnes.

" Une grande grâce reposait sur moi et sur la Parole de vie que j’annonçais.

Plusieurs âmes furent converties au Seigneur, dit-il, parmi lesquelles un nommé Gautt qui se convertit sur son lit de mort. "

Bien des larmes furent répandues quand il fit ses adieux.

Il quitte la France pour passer par la Suisse.

A Crémine, dans le Jura bernois, l’oncle et le père du jeune Gobat, élève à l’Institut de Glay, le reçoivent avec joie et le retiennent six semaines.

Il y reste deux mois, présidant réunions sur réunions, affermissant bien des âmes dans la foi et étant pour d’autres un instrument de salut.

" Voyant que l’amour de mon Sauveur était allumé dans bien des cœurs, dans une réunion qui eut lieu la veille de mon départ, chez les parents Gobat, j’adressai à mes nombreux amis quelques bonnes paroles d’exhortation et d’encouragement.

Je leur fis mes adieux et les recommandai à Dieu et à la Parole de sa grâce. "

" En quittant Crémines, il s’arrête à Moutiers pour y présider quelques réunions.

Une femme âgée, plongée dans un affreux désespoir, trouve le salut.

Il voit là de nombreuses âmes affamées du pain de vie.

" Dans le canton de Neuchâtel, à Bôle et aux environs, jusque dans un pensionnat de jeunes filles, il voit des âmes passer de la mort à la vie. "

" Que de personnes, nous dit-il, qui demandaient avec larmes ce qu’elles devaient faire pour être sauvées, et quelle joie pour moi de pouvoir leur dire avec l’apôtre : " crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ! "

Des foules accouraient aux réunions.

On aurait dit que tous, sans exception, voulaient se convertir. "

Il quitte Bôle au bout de six semaines, après une réunion où tout l’auditoire fondit en larmes.

Tout à coup, une femme se lève au milieu de l’assemblée, et sautant au cou de son mari lui dit : " N’est-ce pas, mon cher Joseph, que nous ne voulons plus nous battre ? vois comme ces gens sont heureux, ils ressemblent à des anges. "

Vernier s’enferme dans une chambre haute avec les deux époux et il les amène à la repentance et à la foi.

" Après avoir visité quelques frères à Yverdon, puis passé quelques jours à Lausanne à édifier les frères, il arrive avec le bateau à vapeur à Genève où il a la joie de revoir son ancien professeur de Glay, M. Lhuillier, et de faire la connaissance du cher Ami Bost.

Enfin, le 10 septembre, accompagné de M. Bonifas, de Grenoble, il arrive à Roybon, à la grande joie du petit troupeau.

Son voyage missionnaire avait duré cinq mois.

Il avait toujours porté les mêmes habits et fait à pied plus de cent cinquante lieux.

" Il arrive au sein d’un troupeau fort ignorant, en proie aux incessantes attaques des prêtres romains.

Plusieurs familles protestantes étaient passées au catholicisme.

Il ouvrit une école où il recevait la jeunesse depuis l’âge de 3 ans jusqu’à 22 ans.

Un beau réveil eut lieu parmi les jeunes des deux sexes.

Il donna une instruction religieuse à sept catéchumènes convertis.

Ceux-ci priaient avec ferveur en remerciant le Seigneur de leur avoir envoyé un pasteur pour les instruire et les nourrir du pain de vie.

" Ni parents, ni enfants ne possédaient les Saintes Ecritures.

Vernier demanda des Bibles et des Nouveaux Testaments à la Société biblique.

Bientôt il gagna la confiance et l’estime de toute la population, parcourant les contrées catholiques avoisinantes et leur vendant des Nouveaux Testaments.

Comme il n’avait pas encore le brevet élémentaire, il fut accusé par le prêtre d’avoir ouvert son école sans autorisation et il dut la fermer.

Dès ce moment, il alla instruire ses élèves de maison en maison.

" Appelé à Mens, dans l’Isère, par les pasteurs, il eut la joie d’annoncer l’Evangile à Saint-Jean-d’Hérans, la Mure, Mens, St- Sébastien.

" La Parole divine, qui ressemble au marteau brisant la pierre, toucha les cœurs jusqu’aux larmes " dit-il.

Les pasteurs étaient tous émerveillés de voir tout ce qui se passait dans l’auditoire :

" Cher frère, me disait M. Blanc, après la réunion, vous avez reçu une grande grâce pour laquelle vous ne pourrez jamais être assez reconnaissant. "

" Bientôt les réunions devinrent si nombreuses que Vernier avait à peine le temps de manger.

Un soir, à Lapaire, à deux lieues de Mens, trois cents personnes étaient réunies.

De 7 heures du soir à 2 heures du matin, il ne cessa de parler.

La Parole du Seigneur touchait et brisait les cœurs d’une façon étonnante.

A 2 heures du matin, personne ne voulait s’en aller.

L’évangéliste épuisé quitta la salle.

Quelques jours après, il rentrait à Roybon.

" Mais Vernier n’avait pas reçu des dons pour s’enfermer dans un village. Il pouvait dire comme Wesley : " le monde est ma paroisse. "

Il ne tarde pas à s’échapper de nouveau de Roybon et nous le trouvons à Luc-en-Diois, à Valdrôme, à la Motte-Chalancon, à Bouvières, à Bourdeaux, puis de nouveau à Mens et dans la région.

Partout ou presque partout, des âmes passaient des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu.

" Dans l’hiver de 1830 à 1831, notre cher et zélé évangéliste travaille pendant plusieurs mois dans une commune de la Drôme, à Aucelon, où il a de nombreux sujets d’encouragement.

L’Esprit souffle avec puissance dans les réunions, la Parole de la croix touche et brise les cœurs les plus endurcis.

Les plaisirs mondains, comme jeux et danses, sont abandonnés.

La famille du maire de la commune, composée de huit personnes qui se sont toutes converties, se réjouit dans le Seigneur.

Une femme catholique romaine, aubergiste, a donné son cœur à Jésus et conjure fortement ses voisins catholiques de renoncer aux erreurs de Rome et de se repentir pour mettre leur confiance en Jésus-Christ seul.

Des bijoux, des croix, des boucles d’oreilles sont consacrés à l’œuvre des missions.

Le réveil s’étend dans un rayon de 30 à 40 kilomètres autour d’Aucelon.

Ici, c’est un homme qui, en mangeant sa soupe le matin, reçoit l’assurance du pardon de tous ses péchés, pose sa cuillère, et dit à sa femme : " Ma chère amie, réjouis-toi avec moi ! La grâce de Dieu après laquelle je soupirais depuis si longtemps, vient de descendre dans mon cœur. "

" Là, une autre personne qui lisait son Nouveau Testament, pour voir si ce qu’elle avait entendu dans une réunion y était conforme, reçoit l’assurance que Jésus avait été livré pour ses offenses et était ressuscité pour sa justification.

Un troisième, tandis qu’il était à labourer son champ, reçoit la joie du salut et s’écrie en levant les mains au ciel : " Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit s’égaie en Dieu qui est mon Sauveur. "

Un domestique qui traitait son maître de fou parce qu’il était devenu chrétien, est saisi dans les champs par la grâce de Dieu et vient demander pardon à son maître.

Une femme reçoit le pardon de ses péchés en faisant son lit, une autre en pétrissant son pain.

Une troisième, mère de nombreux enfants, se rend tous les jours sous un gros rocher pour prier et bénir Celui qui l’a retirée d’une si affreuse perdition.

Ce n’était donc pas seulement dans les réunions que les pécheurs trouvaient le salut.

" En février 1831, Vernier se rendit à Mens, avec une boite pleine de bijoux des sœurs d’Aucelon, qu’il remit au pasteur Blanc.

Le soir, à 7 heures, une réunion d’environ 300 personnes, y compris douze pasteurs, eut lieu.

Le pasteur Bonifas, de Grenoble, fit une guirlande de ce que renfermait la boite et la fixant au bout de sa canne, l’éleva au milieu de l’assemblée et dit à haute voix : " Voyez mes frères, les faux dieux de nos sœurs d’Aucelon. "

L’effet produit à cette vue fut merveilleux.

Les jours suivants, des jeunes filles donnèrent pour les missions des boucles d’oreilles, des bagues, une chaîne d’or, etc.…

" Nous ne pouvons suivre Vernier dans toute sa vie itinérante, mais nous voulons dire quelques mots des réveils de Montmeyran.

Chaque fois que notre cher évangéliste se rendait dans cette commune, il avait la joie de voir quelques personnes se donner au Sauveur.

Là et à La Baume, l’œuvre de Dieu s’accomplissait avec puissance.

Le 22 avril 1835, à 7 heures du soir, notre missionnaire annonça l’Evangile dans un temple plus que plein, puis il invita les personnes touchées par la grâce à se rendre chez M. Béranger pour une réunion plus intime.

25 personnes répondirent à son invitation et s’entretinrent avec lui jusqu’à deux heures du matin.

Plusieurs pleuraient en s’écriant : " Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? "

Une douzaine trouvèrent la paix.

Bien des gens venaient de loin pour voir ces nouveaux convertis et s’en retournaient tout émerveillés après les avoir vus et entendus.

L’œuvre se continuait dans toute la commune de Montmeyran et dans les environs.

" Vernier évangélisait jour et nuit.

Il ne rencontrait personne sur sa route sans profiter de l’occasion pour parler de son Maître.

Tantôt c’est une femme qui est tellement touchée par ses paroles qu’elle lui dit : " Monsieur, puisque vous ne pouvez pas m’attendre, je ferai mes efforts pour marcher aussi vite que vous, afin que vous puissiez encore me parler de ces choses. "

Tantôt c’est une personne qu’il engage à venir sous son parapluie afin de pouvoir lui parler de Jésus.

Quand il l’a quittée, il la suit longuement du regard et la voit s’essuyant les yeux avec son tablier.

Une autre fois, il rencontre une femme qui venait au-devant de lui : " A quoi pensez-vous ? Lui dit-il. Pensez-vous à Jésus ? "

" En 1852, un second réveil éclata à Montmeyran.

C’était en novembre.

De grandes assemblées d’Alliance évangélique avaient été convoquées dans le temple.

Le père de l’Eglise méthodiste en France, Charles Cook, et M. Bertholet, de l’Eglise évangélique de Lyon, y prirent une part active, ainsi que plusieurs autres pasteurs et évangélistes.

Pendant deux jours, dans ces assemblées d’environ 800 personnes, on respira une atmosphère d’amour chrétien qui réchauffait les cœurs et les rapprochait de Dieu.

C’est dans une de ces réunions que la grâce de Dieu toucha le cœur du fils aîné de Jean Frédéric Vernier qui s’appelait Elie.

A ce spectacle, le cher père ne put contenir sa joie et sa reconnaissance.

Prenant son fils, son aîné, dans ses bras, son cœur et sa voix éclatèrent en actions de grâces envers son Dieu devant toute l’assemblée qui fondit en larmes.

" Des centaines d’âmes emportèrent de cette soirée mémorable des impressions qui ne s’effacèrent jamais et plusieurs firent dater de ce jour-là leur conversion.

A partir de ce jour, des personnes de tout âge se convertirent.

Montmeyran était comme le vestibule du ciel.

Cinq des enfants Vernier trouvèrent la paix.

" Plus je vois ce qui se passe, plus je suis saisi, écrit le puissant évangéliste.

On voudrait délier ses souliers de ses pieds, car on est sur une terre sainte.

Je me sens indigne d’être ouvrier avec Dieu dans une œuvre si belle.

On est porté par ce concert de prières.

La voix de celui qui parle est quelquefois étouffée par les sanglots, et quand on a terminé, on reste debout ou à genoux pour prier encore.

Hier, bien des prières sont montées devant Dieu.

C’était comme la lutte de Jacob avec l’ange, pour demander la délivrance des âmes travaillées.

Dieu se sert des enfants pour convertir les parents.

J’étais hier dans une famille où se trouvent plusieurs enfants.

Ces chers petits avaient passé l’après-midi dans leur chambre pour prier, et une fille de douze ans était toute rayonnante de joie : Dieu venait de se faire connaître à elle.

Un homme me racontait qu’il avait passé toute la nuit à lutter comme Jacob, se croyant perdu.

Un vieillard de 73 ans pleurait de joie. Il avait été touché dans les réunions de novembre et s’était dit en entendant la Parole de Dieu : " tu es pourtant arrivé à 73 ans sans connaître le Seigneur ! "

On ne rencontre que des âmes qui s’informent du salut, et, chose remarquable, toutes ont senti le moment où Dieu s’est approché d’elles.

Je ne m’étais pas trompé, en sentant que l’Esprit de Dieu avait soufflé sur vous….

Des enfants de sept à douze ans prient d’une façon si émouvante que les cœurs les plus endurcis fondent en la présence de Dieu.

" Quoi ! S’écrièrent des personnes âgées et d’âge mur, voilà des enfants de sept ans qui confessent à Dieu leurs péchés avec larmes, et nous, vieux pécheurs, nous n’avons encore jamais pleuré sur nos iniquités ? "

Plusieurs passèrent des nuits entières à chercher le pardon et ils le trouvèrent.

Plusieurs centaines d’âmes furent sauvées.

Une vingtaine de pasteurs de la région, rationalistes ou indifférents, se convertirent au Seigneur.

" Après une vie de labeur continuel et de conquêtes incessantes, Jean Frédéric Vernier entra dans la patrie céleste à l’âge de 76 ans, en 1871.

Il avait épousé à 36 ans, une jeune fille pieuse de 18 ans, Jeanne Pellenc, née à Menglon (Drôme) qui lui donna douze enfants dont cinq fils et sept filles qui marchèrent tous sur les traces de leurs parents.

Mme Vernier rejoignit son mari dans la gloire en 1888.

Il y eut exactement 14 enfants, dont 10 vécurent jusqu’à l’âge adulte.

Le 9ème fut le pasteur Samuel Vernier (décédé en 1904), père de Mme Contesse-Vernier, qui dirigea avec son mari : La Bonne Revue.

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