1863

Préface

J’ai retrouvé dans ma bibliothèque un petit livre intitulé : " Courts fragments tirés des discours de SPURGEON " édité en 1863.

J’en ai retiré beaucoup de bien pour ma vie spirituelle.

Contrairement aux livres modernes, Spurgeon, dans un beau style, met le pécheur, et l’homme en général, en garde contre le mal, qui l’éloigne de Dieu.

Mais il sait aussi développer la grâce et l’amour de Dieu pour tous ceux qui se repentent.

C’est là, la grande leçon de ce petit livre. Nous sommes heureux de publier ces petits trésors dans nos livrets de " Vocation Aujourd’hui. "

Bonne lecture.

René LAHAYE

La grâce de Dieu

Il n’y a naturellement aucune différence entre les élus et les autres hommes.

Ceux qui sont maintenant glorifiés dans le ciel, qui parcourent la sainte cité, ornés de vêtements purs, étaient originairement aussi souillés, aussi éloignés de la justice que ceux qui, par leur amour du péché, se sont plongés eux-mêmes dans les tourments éternels, juste punition de leurs iniquités.

Cette différence entre les rachetés et les damnés provient uniquement de la grâce divine.

Ceux qui sont aujourd’hui dans le ciel auraient été inévitablement rejetés si l’éternelle miséricorde n’avait ouvert ses bras pour les sauver.

Ils n’étaient en aucun point supérieurs par leur nature au commun des hommes et ils auraient, aussi certainement que les ennemis du Sauveur repoussé Christ, foulé aux pieds son sang précieux, si la grâce, la grâce souveraine, ne les avait préservés de ce péché.

S’ils sont chrétiens, ce n’est pas qu’ils l’aient voulu ou qu’ils aient désiré par eux-mêmes de connaître Christ ou de le chercher ; mais ils sont devenus saints uniquement parce que Dieu les a rendus tels.

C’est lui qui leur donna le désir d’être sauvés, qui mit en eux la volonté de le chercher, qui les aida dans tous leurs efforts, et qui enfin les a amenés à sentir la paix, fruit de la justification ; mais, par leur nature, ils étaient exactement semblables aux autres hommes, et si il y a entre eux quelque différence, nous sommes forcés de dire que, dans bien des cas, elle n’est pas en leur faveur.

En effet, beaucoup d’entre nous qui " nous réjouissons maintenant dans l’espérance de la gloire de Dieu, " étions les pires des hommes.

Il y a des multitudes qui aujourd’hui bénissent Dieu et qui autrefois le maudissaient, qui blasphémaient son saint nom, qui appelaient fréquemment la malédiction de Dieu sur leurs semblables et sur eux-mêmes.

Plusieurs de ceux que le Seigneur a oints, étaient jadis des réprouvés, les balayures de la société, le rebut de la terre, des êtres auxquels personne ne prenait garde, de ceux qu’on appelle les parias ; mais Dieu les appelle maintenant les désirés, les élus parce qu’il les a aimés.

Prenez garde

Il y a dans le cœur du meilleur des hommes une mèche capable d’allumer un feu qui brûlera jusqu’au plus profond des enfers, à moins que Dieu n’en éteigne les étincelles à mesure qu’elles s’élèvent.

Il y a assez de corruption, de perversité et de méchanceté dans le cœur du meilleur des hommes pour perdre son âme pendant toute l’éternité, à moins que la grâce libre et souveraine ne vienne le sauver.

Oh ! Chrétien, tu devrais être sans cesse sur tes gardes.

Mais je crois t’entendre dire comme Hazaël, lorsque le prophète lui prédit qu’il tuerait son maître : " Qui est ton serviteur, qui n’est qu’un chien, pour qu’il fasse de telles choses ? "

Et pourtant qu’arriva-t-il ?

Hazaël retourna chez lui, prit un drap mouillé, l’étendit sur le visage de son maître et l’étouffa, commettant ainsi le lendemain le péché qu’il semblait abhorrer la veille.

Ne croyez pas qu’il suffise de détester le péché ; même en le détestant vous pouvez y tomber.

Ne dites pas : " Je ne serai jamais ivre, car je déteste l’ivrognerie. "

Vous pouvez faillir au moment où vous vous croyez le plus fort.

Ne dites pas : " Je ne blasphémerai jamais Dieu, car je ne l’ai jamais fait de ma vie. "

Prenez garde, peut-être proférerez-vous des jurements profanes.

Job a peut-être dit : " Je ne maudirai jamais le jour de ma naissance " ; cependant il vécut pour le faire.

Il était patient, il a pu dire : " Je ne murmurerai jamais ; quoiqu’il me tue, j’espérai encore en lui ", et cependant il vécut pour désirer que le jour de sa naissance ne vit pas la lumière.

Ne te vante donc pas, ô chrétien ; tu es debout par la foi ; " mais que celui qui est debout prenne garde qu’il ne tombe. "

Une voie par excellenxe

N’essayez pas de vous élever jusqu’à un certain degré d’amour pour Christ, par des moyens extraordinaires.

Allez plutôt et vivez avec lui ; que sa pensée soit continuellement le sujet de votre méditation.

Puisse-t-il vous faire la grâce, quand cette heure sonnera, d’y être préparés !

Comme le larron, sans bruit, invisible, la mort se glisse à travers les ténèbres de la nuit.

Que sais-je !

Tandis que je suis ici parlant d’une manière si incomplète de ces questions mystérieuses de l’éternité, ma main va peut-être se glacer et cette bouche qui, tout à l’heure, chantait un cantique, va devenir muette.

Oh ! Toi, qui habites dans les cieux, toi pouvoir suprême, toi Roi éternel, ne permets pas que ce moment redoutable me surprenne dans des heures de dissipation, mais fais qu’il me trouve plongé dans la méditation de ton amour et célébrant le grand Créateur.

Plus saint, plus conscient

Les plus saints des enfants de Dieu, ceux qui sont le plus à l’abri de toute impureté sont aussi ceux qui sentent le plus vivement que le péché habite en eux et ternit toutes leurs œuvres.

Celui dont les vêtements sont du blanc le plus pur en apercevra d’autant mieux les taches.

Celui dont la couronne brille davantage verra plus tôt s’il en a perdu un joyau.

Celui dont la clarté est la plus éclatante devant les hommes n’en sera que plus capable de découvrir sa propre obscurité devant Dieu.

Les anges dans le ciel se voilent la face, et les anges de Dieu sur la terre, s’est à dire son peuple choisi, doivent aussi se voiler la face en toute humilité quand ils réfléchissent en eux-mêmes à ce qu’ils sont.

Oisiveté

Je crois véritablement qu’un des plus grands péchés dont un homme puisse se rendre coupable, c’est l’oisiveté.

Je puis presque pardonner à un ivrogne, mais je suis sans miséricorde à l’égard des paresseux.

L’oisif me semble avoir presque autant de motifs pour s’humilier devant Dieu que David lorsqu’il commit adultère.

Car l’acte le plus méprisable pour un homme, c’est de se laisser croître l’herbe jusqu’aux chevilles et de ne rien faire.

Dieu n’a envoyé personne dans le monde pour y être oisif et s’il se trouve quelques personnes qui se parent d’une profession de christianisme, mais qui ne font rien du commencement de l’année à la fin, en vérité, leur christianisme est vain.

Satan

Satan est un ennemi rusé.

Il l’a toujours été et il l’est encore.

Il ne se précipite plus sur nous comme un lion rugissant dans la fournaise de la persécution, mais il nous attaque comme l’aspic qui se glisse silencieusement le long du sentier en essayant de nous piquer au talon de son dard empoisonné.

Il affaiblit le pouvoir de la grâce et il détruit toute vie de sainteté en nous.

Satan et la mort

La mort fait partie du domaine de Satan.

Satan apporta le péché dans le monde quand il incita notre première mère Eve à manger le fruit défendu, et avec le péché vint la mort et toute sa suite de douleurs.

Sans le démon, la mort probablement n’eut pas existé.

Si l’homme n’avait pas été tenté par Satan, peut-être ne se serait-il pas rebellé et eut-il vécu à jamais sans subir ce cruel changement de la mort.

Oui, je crois que la mort est le chef-d’œuvre du diable ; à l’exception de l’enfer, c’est certainement le mal le plus satanique dont le péché ait été la cause.

Jamais le cœur de Satan ne fut plus joyeux que lorsqu’il vit cette menace s’accomplir :

" Au jour que tu mangeras du fruit, tu mourras certainement. "

Et jamais son cœur perfide ne fut plus rempli de triomphe infernal que lorsqu’il vit Abel étendu sur le sol, frappé par le bras de son frère.

" Ah ! S’écria Satan, voici la première des créatures intelligentes qui meurt ; quelle joie ! Cette heure assure ma domination.

Il est vrai que j’ai obscurci la gloire de la terre par ma coupable tentation.

Il est vrai que toute la création gémit et est comme en travail à cause du péché que j’ai apporté, mais ici, ici est mon chef-d’œuvre.

J’ai tué l’homme, je l’ai conduit à la mort, et voici gisant par terre ma première victime. ".

Depuis ce moment, Satan a toujours triomphé de la mort des humains, et il a quelque raison de se glorifier, car la mort est universelle.

Fussent-ils sages comme Salomon, leur sagesse ne pourrait les sauver.

Vertueux comme Moïse, leur vertu ne pourrait arrêter ses coups ; tous meurent, et c’est pourquoi le diable se vante de sa victoire.

Deux fois seulement il a été vaincu ; deux êtres seuls sont entrés dans le ciel sans mourir, mais la masse de l’humanité a dû éprouver le glaive redoutable.

Satan s’est glorifié, parce que la mort, sa grande œuvre, a des fondations aussi larges que la terre et un sommet s’élevant aussi haut que l’humanité.

Sois bon

Aucun de vous ne peut être mis au rang de ceux qui composent le peuple de Dieu sans provoquer l’envie.

Meilleur vous serez, plus vous serez haï.

Les fruits les plus mûrs sont ceux que les oiseaux préfèrent, et les boutons qui ont été le plus longtemps sur l’arbre sont ceux que le vent emporte le plus facilement.

Mais ne craignez rien, vous n’avez pas à vous inquiéter de ce que les hommes diront de vous.

Si Dieu vous aime, les hommes vous haïront ; si Dieu vous honore, les hommes vous mépriseront.

Mais rappelez-vous que si vous portez ici-bas des chaînes de fer à cause de Christ, vous en porterez d’or dans le ciel.

Vos reins fussent-ils ceints d’une ceinture de feu, plus tard votre front sera paré de gloire, car vous êtes bénis, vous dont on dit faussement toute sorte de mal à cause de Christ.

Ils ont persécuté ainsi les prophètes qui ont vécu avant vous.

Christ a souffert pour toi

" Oh ! S’écrie quelqu’un, je voudrais pouvoir échapper à la colère de la loi. Oh ! Si j’étais sûr que Christ eût accompli la loi pour moi ! "

Arrête-toi et écoute.

Sens-tu dans ce moment que tu es coupable, perdu, abandonné ?

Reconnais-tu, les larmes aux yeux, que Christ seul peut te faire du bien ?

Es-tu prêt à renoncer à tout appui terrestre, à te jeter aux pieds de Celui qui est mort sur la croix ?

Peux-tu élever tes regards vers le Calvaire et y contempler Celui qui y a souffert ?

Il a accompli la loi pour toi et la loi ne peut pas condamner celui que Christ a absout.

Notre résurrection

Jésus n’est pas demeuré parmi les morts, et comme le Seigneur notre Sauveur est ressuscité, ainsi tous ses disciples doivent ressusciter.

Je dois mourir.

Ce corps doit devenir la proie des vers. Ils en feront un festin ; peut-être sera-t-il dispersé sur la surface de la terre.

Les parties qui le constituent se répandront dans les plantes ; des plantes elles passeront dans les animaux, et ces parties seront ainsi portées de régions en régions.

Mais au dernier coup de la trompette de l’archange, ces atomes épars se réuniront comme les os gisant dans la vallée de la vision.

Quoique séparés les uns des autres, au moment où Dieu parlera, ils iront se rejoindre, puis la chair viendra les recouvrir, les quatre vents des cieux souffleront, et la vie leur sera rendue.

Laissez-moi donc mourir.

Que les bêtes sauvages me dévorent, que le feu transforme cette chair en gaz ou en vapeurs, toutes ces parties se retrouveront.

Ce corps sortira du tombeau glorifié, rendu semblable au corps de Christ, mais cependant le même, car Dieu l’a dit.

Christ est ressuscité dans son corps, il en sera ainsi pour moi.

Oh ! Mon âme, pourquoi donc redoutes-tu de mourir ?

Il est vrai que pour un peu de temps, tu vas perdre le compagnon de ton existence terrestre, mais tu lui seras de nouveau unie dans le ciel.

Ame et corps se marieront devant le trône de Dieu.

La tombe, qu’est-elle ?

C’est le bain dans lequel le chrétien dépose ses vêtements afin qu’ils soient lavés et purifiés.

La mort, qu’est-elle ?

C’est l’antichambre où nous nous parons pour l’immortalité, avant d’aller à la rencontre de notre Sauveur.

Le calvaire, lieu d'union

Laissez-moi vous rappeler un point essentiel :

Si vous visitez souvent le Calvaire, votre vie pratique fera de grands progrès.

Nous sommes tous membres, quoique sous différentes dénominations, de l’Eglise de Christ, et cependant combien souvent nous sommes atteints par cette cruelle maladie, l’esprit sectaire !

Que de fois nous sommes remplis de mauvaises dispositions les uns envers les autres ! Si nous voulons aimer tous les chrétiens, regardons à Jésus homme.

Nous avons vu avec douleur des chrétiens combattre les uns contre les autres, mais il y a là un lieu que ne profana jamais la controverse.

Cet autel sacré de la paix, c’est le Calvaire ; ce cri s’en échappe :

" Rengainez vos épées, combattants !

La bataille est finie, nous sommes en terre sainte, car ici Jésus est mort. "

Oh ! Il y a quelque chose qui remue profondément nos cœurs quand nous commençons à parler de Jésus.

Nous ne nous inquiétons plus de ce qu’est l’homme, que ce soit le doux George Herbert de l’Eglise anglicane ou l’excellent Rutherford d’Ecosse ; qu’il soit dissident, national ou séparatiste, s’il vient à parler de Christ, nous sommes tous d’accord avec lui.

Oui, nous pouvons discuter avec violence sur tous les points, mais, quand nous nous retrouvons, nous sommes tous un en Jésus et nous nous tendons la main, car nous sommes membres d’un même corps, et cet attouchement, non de la chair mais de la grâce, unit en un instant tous les chrétiens du monde.

Oh ! Toi disciple à l’âme étroite, qui n’as d’amour que pour ceux dont les opinions sont conformes à celles de ton Eglise, tu es bien peu avancé en Christ, car si tu vivais auprès de lui, tu aurais un cœur large et vraiment humain.

Vie cachée en Christ

Quand aucun œil ne vous voit sauf l’œil de Dieu, quand vous vous dérobez à toute observation humaine, alors soyez semblables à Jésus-Christ.

Rappelez-vous son ardente piété, ses dévotions secrètes, comment, après avoir prêché activement tout le jour, il se glissait dans les ombres de la nuit pour crier à son Dieu.

Rappelez-vous comment sa vie entière fut constamment soutenue par les inspirations du Saint-Esprit qui découlent incessamment de la prière.

Prenez garde à votre vie cachée ; qu’elle soit telle que vous n’ayez pas honte de la raconter au grand jour du jugement dernier.

Le brigand Sauvé

Voyez ce brigand suspendu à la croix ; contemplez les démons rassemblés autour de lui ; les bras ouverts, ils l’attendent en se réjouissant de ce qu’une autre âme va devenir la pâture de l’enfer.

L’oiseau de proie agite ses ailes au-dessus de la tête de cet infortuné ; la vengeance l’a marqué de son sceau ; sur sa poitrine sont gravés en caractères sinistres ces mots : " Pécheur condamné ".

Son front est couvert de la sueur froide de l’agonie.

Regardez à son cœur, il est épaissi par la souillure de plusieurs années d’iniquité.

Ses péchés l’entourent comme d’une noire vapeur, son cœur n’est qu’un enfer.

Voyez, il est mourant, - un pied suspendu dans l’abîme, l’autre chancelant encore dans la vie où il n’est retenu que par un fil.

Mais quelle puissance dans le regard de Jésus !

Le malheureux se tourne vers lui ; il murmure :

" Seigneur, souviens-toi de moi ", et regardez-le de nouveau.

C’est toujours le même homme ; mais où est cette horrible angoisse qui le défigurait ?

Elle a disparu ; un paisible sourire est sur ses lèvres.

Les esprits de l’abîme où sont-ils ?

Ils ont fui ; un brillant séraphin aux ailes étendues les a remplacés ; ses mains sont prêtes à leur arracher cette âme devenue maintenant un joyau précieux et à la porter doucement dans le palais du grand Roi.

Son cœur est purifié ; ce mot redoutable : Condamné, a été remplacé par celui-ci : Justifié.

Jetez vos regards dans le livre de vie : Son nom y est gravé ; oui, le nom du pauvre brigand est gravé sur une de ces pierres précieuses que porte le Sauveur.

Encore une fois élevez les yeux : Quel est celui-ci, glorieux parmi les glorieux, plus éclatant que le soleil, plus lumineux que les étoiles ?

C’est le brigand !

Voilà le résultat de la puissance de Jésus, et cette puissance durera à jamais.

Satan notre ennemi

Lavater a dit : " Les qualités de vos amis sont celles de vos ennemis. Amis froids, - ennemis froids. - A moitié amis, à moitié ennemis ; ardents ennemis, amis fervents. "

Ayant foi dans cet axiome, je me suis souvent félicité de ce que mes ennemis parlaient de moi avec arrogance.

" Bon, me disais-je, mes amis m’aiment fidèlement et profondément.

Que mes ennemis soient aussi acharnés qu’ils voudront, cela m’indiquera sur quelle mesure d’affection je puis compter de la part de mes amis. "

De ceci tirons cette conclusion, que si Christ, notre ami, habite avec nous, nos ennemis ne nous quitteront qu’à la mort.

Oh ! Chrétiens, puisque Christ s’attache à vous plus qu’un frère, le diable se tiendra aussi tout près de vous.

Le lion rugissant ne cessera de hurler sur vos pas jusqu’à ce que vous ayez atteint l’autre rive du Jourdain.

Aucun lieu du monde n’est à l’abri des coups de ce grand ennemi.

Jusqu’à ce que vous ayez franchi le fleuve, ses flèches pourront vous atteindre et elles vous atteindront.

S’il est vrai que Christ s’est donné pour vous, le diable fera tout ce qu’il pourra pour vous perdre.

Si Christ a été patient avec vous, Satan sera d’autant plus persévérant, dans l’espoir que ce divin Maître pourrait vous oublier.

Il vous poursuivra avec une ruse diabolique jusqu’à ce qu’il vous ait vu aborder sain et sauf dans le ciel.

Après la mort, la gloire

La tombe de Christ ne fut pas semblable à celle du vulgaire.

Ce n’était pas une excavation creusée comme pour le dernier des mendiants, afin d’y ensevelir les restes de son corps usé et misérable.

C’était une tombe royale, elle était taillée dans le roc, à l’abri de la colline.

Viens ici, croyant, et demande-toi pourquoi Jésus a eu un sépulcre si magnifique.

Il ne portait point de vêtements éclatants, sa robe était sans couture, tissée simplement sans apparence de broderie.

Il ne possédait pas de palais somptueux, car il n’avait pas un lieu où reposer sa tête.

Ses sandales n’étaient point recouvertes d’or ni enrichies de diamants.

Il était pauvre ; pourquoi donc repose-t-il sous ce marbre imposant ?

Voici notre réponse :

" Christ ne pouvait pas être honoré avant d’avoir atteint le terme de ses souffrances ; Christ dut subir le dédain, la honte, les crachats, les reproches, les injures, jusqu’à ce qu’il eût accompli sa grande œuvre.

" Il fut foulé aux pieds, " méprisé et rejeté des hommes, un homme de douleur et sachant se que c’est que la langueur. "

Mais aussitôt qu’il eut achevé ses rudes travaux, Dieu dit : " Ce corps désormais ne sera plus déshonoré ; s’il doit dormir qu’il dorme avec honneur.

S’il doit se reposer, que les nobles et les puissants l’ensevelissent.

Que Joseph le sénateur et Nicodème, membre du Sanhédrin, soient présents aux funérailles.

Qu’il soit embaumé avec des aromates précieux ; qu’il soit entouré d’égards : Assez de mépris et d’humiliation l’ont assailli.

Qu’il soit traité maintenant avec respect. "

Chrétien, ne comprends-tu pas le sens de cette dispensation ?

Jésus, après qu’il eut achevé son œuvre, dormit dans le sépulcre du riche parce qu’alors son Père l’honorait à cause de l’accomplissement de sa mission.

L’épée ou la flèche

Quoique toutes les armes soient également propres au guerrier pour assouvir sa soif de sang, il y a quelque chose de plus lâche dans l’attaque de l’archer que dans celle de l’homme d’épée.

Le fantassin vient se placer devant vous pied contre-pied ; il vous permet de vous défendre, il pare vos coups.

Mais l’archer se poste à distance, se dérobe dans une embuscade, et sans que vous puissiez vous en apercevoir, la flèche arrive en sifflant à travers les airs et pénètre jusqu’à votre cœur.

Les ennemis du peuple de Dieu agissent de même.

Il est bien rare qu’ils viennent se placer tout près de nous et se montrer à face découverte.

Ils haïssent la lumière et n’osent pas nous accuser ouvertement, car nous pourrions répliquer.

Ils tirent à distance, de sorte qu’il ne nous est pas possible de riposter.

Timides et lâches qu’ils sont, ils aiguisent leurs flèches en silence et les dirigent dans l’ombre vers le cœur des enfants de Dieu.

La mort des saints

La mort des saints est précieuse aux yeux du Seigneur.

Aussi devons-nous bien plutôt nous réjouir sur eux que les pleurer, et cela parce que nous avons une bonne espérance à leur égard : Nous croyons qu’ils sont à l’abri dans le ciel.

Oui, nous avons cette ferme et douce persuasion, que déjà leurs esprits rachetés se sont envolés vers le trône éternel.

Nous croyons que dans ce moment ils se joignent aux alléluias dans le paradis, qu’ils se nourrissent des fruits de l’arbre de la vie et marchent sur le bord de ce fleuve dont le courant réjouit la cité de Dieu.

Nous savons qu’ils sont abondamment bénis, nous pensons à eux comme à des esprits glorifiés qui sont dès à présent avec le Seigneur Jésus.

N’aie pas peur du mal

Si vous désirez qu’une vérité fasse le tour du monde, il vous faut lutter pour l’y traîner ; mais s’il s’agit d’un mensonge, il volera de lui-même, aussi léger qu’une plume ; un souffle le portera.

C’est avec raison qu’un vieux proverbe dit : " Un mensonge ferait le tour du monde pendant le temps qu’une vérité mettra à faire un pas. "

Néanmoins le mensonge ne saurait vous faire de mal, car s’il est léger comme une plume, s’il voyage aussi vite, son effet sera plus impuissant que celui de la plume contre les murailles d’un château fort.

Elle ne produit aucun ravage, à cause de sa légèreté et de sa petitesse.

Ne crains donc pas, ô chrétien ; laisse voler la calomnie.

Alors même que l’envie à la langue envenimée aiguisera son dard contre toi, tu demeureras inébranlable.

Guerrier, reste en paix derrière ton bouclier ; ne crains rien.

Comme l’aigle, qui du haut de son aire contemple l’oiseleur dans la plaine, et en le fixant de son œil hardi, semble lui dire :

" Tu peux tirer sur moi, mais tes coups n’arriveront pas jusqu’à moitié chemin de la cime ou j’habite ; c’est peine perdue d’essayer de me nuire, je suis hors de ton atteinte. "

Comme lui, chrétien, étends tes ailes, monte au ciel, ris-toi des calomniateurs, car tu as fait de Dieu ton refuge et tu as trouvé le plus sûr abri.

Perdu par ses oeuvres

Si quelqu’un d’entre vous veut être sauvé par ses œuvres, qu’il se rappelle qu’un seul péché gâtera toute sa justice.

Un atome de poussière terrestre suffira pour ternir la beauté de cette justice parfaite que Dieu réclame de vous.

Si vous voulez être sauvé par les œuvres, il vous faut être aussi saint que les anges, aussi pur que Jésus.

La loi exigeant la perfection, Dieu avec une vengeance implacable frappera tout homme qui ne pourra lui apporter une obéissance complète.

Si je ne puis, quand je viendrai devant son trône, la lui présenter comme étant mienne, Dieu me dira : " Tu n’a pas rempli les exigences de ma loi ; va-t’en, maudit. Tu as péché, tu dois mourir. "

Un homme de Dieu

C’est un enfantillage que de douter, c’est la gloire de l’homme que de se confier.

Assurez votre pied sur le rocher immuable des siècles, élevez vos yeux au ciel, ne soyez jamais lâche ; méprisez le monde, regardez-le en face, défiez-le, ainsi que l’enfer, et vous serez un homme, un homme puissant.

Mais abandonnez-vous au doute et à la crainte, laissez-vous abattre, et vous perdrez votre dignité de chrétien, vous ne serez plus ce que devriez être.

Un étranger dans le ciel

Je me représente un homme entrant dans le ciel sans que son cœur ait été changé.

Le voici qui franchit les portes célestes, un cantique frappe son oreille.

Il s’étonne, car ce cantique est à la louange de son ennemi.

Il voit un trône, et sur ce trône un personnage glorieux, mais… C’est son ennemi !

Il marche à travers les rues de la sainte cité, et cette cité appartient à son ennemi.

Il voit des troupes d’anges, et ce sont les serviteurs de son ennemi.

Il est dans la maison d’un ennemi, car il est en inimitié avec Dieu.

Il ne pourrait se joindre au chant, car il ne le connaît pas.

Il demeure donc là debout, silencieux et immobile, jusqu’à ce que Christ lui dise d’une voix plus retentissante que dix mille voix humaines :

" Que fais-tu ici ? Un étranger au festin des noces ! Un étranger dans la maison paternelle ! Un étranger dans le ciel ! Va-t’en ! Retire-toi, maudit, dans le feu éternel ! "

L’or et le cuivre

Faisons un mélange de notre hardiesse et de la douceur de Jésus.

Que le courage soit le cuivre et l’amour l’or.

Unissons les deux ensembles, de telle sorte qu’ils produisent ce riche métal avec lequel on pourra fondre les portes magnifiques du temple.

Jésus notre modèle

Tout peintre qui se livre à son art sait très bien qu’il ne pourra jamais surpasser Appelles : mais cela ne le décourage pas ; il continue à manier le pinceau avec ardeur, espérant dans une humble mesure ressembler au grand maître.

Tout sculpteur, quelque persuadé qu’il soit qu’il ne pourra égaler Praxitèle, taille le marbre sans se lasser et cherche autant que possible à se rapprocher de son modèle.

Il en est ainsi du chrétien.

Quoiqu’il soit convaincu que jamais il ne pourra gravir les hauteurs sublimes de la perfection, ni reproduire l’image parfaite de Christ, cependant il place l’exemple de son Sauveur devant lui, et jugeant ses propres faiblesses d’après la distance qui le sépare de Jésus, il oublie son triste passé et se hâte d’avancer en s’écriant : " Exelsior ! " (L’excellence)

Il monte toujours plus haut et aspire de plus en plus à être rendu conforme à l’image de Jésus-Christ.

Sous le feu de l'Esprit

Saisissez le fer brut et essayez de le rompre.

Efforts infructueux !

Placez-le sur l’enclume, saisissez de toutes vos forces le marteau du forgeron, que les coups succèdent aux coups, et vous n’aurez rien fait.

Retournez-le, tordez-le, essayez de tous les instruments, il vous sera impossible de le façonner à votre guise.

Mais placez-le sur le feu, qu’il soit fondu et rendu malléable ; alors, si vous le remettez sur l’enclume, chaque coup aura son effet, en sorte que vous pourrez lui donner la forme que vous désirez.

De même, prenez votre cœur froid, de pierre, comme il est naturellement, mettez-le dans la fournaise, laissez-le s’amollir sous l’influence de l’Esprit ; alors il se fondra comme de la cire et pourra reproduire l’image de Christ.

Un Pasteur fidèle

Oh ! Si vous aviez pu entendre prêcher saint Paul, vous ne vous en seriez pas éloignés comme vous le faites de quelques-uns de nous, en soupçonnant que nous ne pensons pas ce que nous disons.

Ses yeux exprimaient sa pensée aussi éloquemment que ses lèvres.

Il prêchait l’Evangile, non de cette manière froide et inanimée trop usitée de nos jours, mais chaque mot tombait de sa bouche avec une ferveur, une puissance inexprimable qui pénétrait le cœur de ses auditeurs.

Il parlait avec autorité parce qu’il était profondément convaincu.

En le voyant on était persuadé qu’à ses yeux sa mission était si solennelle, si divine, que son âme en était accablée.

On sentait qu’il ne pouvait se contenir jusqu’à ce qu’il eût complètement délivré son message.

Il était du nombre de ces prédicateurs qui, de leur chaire, pourraient descendre dans le tombeau et se présenter devant Dieu, prêt à rendre compte.

Puisse-t-il y avoir beaucoup de semblables pasteurs !

La connaissance enfle, la charité édifie

Cela ne me sauvera pas de savoir que Christ est le Sauveur, mais je serai sauvé si je me confie en lui comme en mon Sauveur.

Je ne serai pas délivré de la colère à venir en croyant que l’expiation de Christ a suffi pour l’apaiser, mais je serai sauvé en faisant de cette expiation ma confiance, mon refuge, mon tout.

L’essence de la foi, son suprême degré consiste en ceci : S’abandonner entièrement à la promesse.

Ce n’est pas la ceinture de sauvetage oubliée à bord du vaisseau qui préservera celui qui se noie, ni sa conviction que cette intervention est aussi utile qu’excellente.

Non, il faut qu’il ait la ceinture autour de ses reins ou qu’il la saisisse dans ses mains, autrement il sera englouti dans les flots.

L’important est d'être une nouvelle créature

Ceux qui sont les plus grands parmi les hommes sans être régénérés ont le même besoin d’un cœur nouveau que les plus humbles de leurs disciples.

Il y a des êtres qui sont nés pour dominer dans le monde et qui le traversent comme des géants enveloppés d’une auréole de gloire et de lumière.

Je veux parler des poètes, de ceux qui planant au-dessus des autres comme des colosses, semblent descendus des sphères célestes.

Ou bien encore de ces hommes à l’intelligence pénétrante et qui percent les mystères de la science et découvrent les choses qui ont été cachées depuis la création, de ces génies à l’esprit investigateur, qui possèdent une érudition immense.

Gloire à Dieu au plus haut des cieux

Les anges ont été présents dans plusieurs circonstances solennelles.

Ils se sont mêlés à des chants augustes pour louer le Tout-Puissant Créateur.

Ils étaient présents à la création : Les étoiles du matin chantèrent ensemble, et " tous les fils de Dieu poussèrent des cris de joie. "

Ils ont vu plus d’une planète façonnée par les mains de Dieu et lancée à travers l’espace infini.

Oui, ils ont chanté plus d’un hymne à la naissance de l’un de ces mondes créés par l’Eternel.

Ils ont souvent répété, sans nul doute : " Honneur, louange, gloire et majesté, puissance et domination à Celui qui est assis sur le trône et qui se manifeste dans l’œuvre du monde. "

Leurs cantiques ont dû grandir en force et en étendue à travers les âges.

A l’aurore de leur existence, leur premier soupir fut un chant.

Puis, quand ils virent Dieu créer de nouvelles planètes, ce chant s’augmenta d’une note, s’élevant ainsi plus haut dans la gamme de l’adoration ; enfin, quand Dieu descendit de son trône et s’abaissa jusqu’à prendre la ressemblance de l’homme en reposant dans le sein de la femme, leurs voix montèrent encore, et atteignant les dernières limites de l’harmonie angélique, ils arrivèrent aux suprêmes sommets de l’extase et s’écrièrent :

" Gloire soit à Dieu au plus haut des cieux " , car ils sentirent qu’en fait de miséricorde Dieu ne pouvait aller plus loin.

Ainsi ils réservaient leur louange la plus sublime pour l’acte le plus grand de sa divinité.

La joie du chrétien

Il est impossible de plaire à Dieu sans gagner aussitôt d’immenses sources de joie.

Car si quelqu’un se rend agréable à Dieu, il en résulte que Dieu l’accepte comme son fils, lui donne les bénédictions de l’adoption, répand sur lui les trésors de sa grâce, le bénit pour cette vie et lui assure une couronne éternelle qui brillera d’un éclat impérissable quand toutes celles de la terre se seront fanées.

L’homme qui ne cherche pas à plaire à Dieu, au contraire, s’attire inévitablement des maux et des douleurs sans nombre pour cette vie, place lui-même au cœur de toutes ses joies le ver rongeur et la pourriture, se prépare d’amers remords pour son dernier jour et alimente le feu éternel qui doit le consumer à jamais.

Soyez bons

S’il y a une vertu qui recommande le chrétien, c’est bien la bonté ; aimer le peuple de Dieu, l’Eglise, les pauvres pécheurs, aimer tous les hommes, voilà le signe auquel on devrait le reconnaître.

Mais combien dans une Eglise n’avons-nous pas de ces chrétiens qui ressemblent à des pommiers sauvages, dont le caractère est tellement imprégné de vinaigre et de fiel, qu’ils peuvent à peine vous donner une bonne parole.

Ils s’imaginent qu’il est impossible de défendre la religion autrement que par des discours emportés.

Ils ne peuvent prendre parti pour leur Maître méprisé sans s’irriter contre leurs adversaires, et si quelque chose va de travers, soit dans la maison, dans l’Eglise ou ailleurs, ils croient qu’il est de leur devoir de se faire un visage d’airain et de défier tout le monde.

Ils sont comme ces montagnes de glace dont personne ne se soucie d’approcher.

Elles flottent dans la mer de l’oubli jusqu’à ce qu’enfin elles se fondent et disparaissent ; et quoique, bonnes âmes, nous devions être heureux de les rencontrer dans l’éternité, nous sommes ravis de nous en débarrasser pour le temps.

Ces personnes ont une disposition si peu attrayante que nous aimerions mieux vivre un siècle dans le ciel avec elles que cinq minutes sur la terre.

Ne soyez pas ainsi ; imitez Christ et ayez un cœur aimant ; parlez, agissez et pensez avec bonté, afin que les hommes puissent dire de vous : " Il a été avec Jésus. "

Le jugement

Que ce soient les pygmées de Rome ou les guerriers en turban de Mahomet, les légions des démons de l’idolâtrie ou les milliers de disciples de l’incrédulité, immense est le nombre des ennemis de Dieu, puissantes sont les cohortes de l’enfer.

Ah ! Je les vois tous réunis ; cavaliers et fantassins, multitudes innombrables comme le sable de la mer, ils sont rassemblés.

Je vois l’Eglise trembler d’être renversée ; je vois ses conducteurs courbant leurs genoux et dans une prière solennelle s’écrier : " Seigneur, sauve ton peuple et bénis ton héritage. "

Mais, comme à travers un télescope, mes regards percent l’avenir, et je contemple l’heureuse période des derniers jours, quand le tumulte de la bataille sera venu expirer dans le sabbat de la paix et quand Christ régnera triomphant.

Cherchez alors dans ces temps futurs où sera Babel, ou Rome, ou Mahomet.

L’écho répondra : " Où ? Ils sont ensevelis dans l’abîme, ils ont été jetés au fond comme une pierre, profondément engloutis dans les entrailles de la mer de verre ; le feu éternel les dévore, car cette mer de verre est mélangée avec le feu du jugement.

Aujourd’hui je vois un champ de bataille ; le sol est haché par le fer des chevaux ; ici le son du canon, là le roulement des tambours : " Aux armes, aux armes ! " s’écrie-t-on de toutes parts.

Mais patience, vous traverserez de nouveau la plaine du combat.

" Que vois-je ? Vous écrierez-vous ; ce gigantesque système de l’erreur renversé et taillé en pièces !

Et plus loin un autre ennemi de Christ glacé par le froid de la mort et voué à une juste exécration !

Ici dort l’infidélité, là la mondanité et le mondain, ici est couché celui qui a défié Dieu.

Quoi ! Toute cette multitude de rebelles est éparse comme la neige sur le Salmon, et j’entends le cri des vainqueurs :

" Chantez au Seigneur, car il a triomphé glorieusement. Dieu s’est attribué la victoire et tous ses ennemis sont défaits. "

Alors viendra le temps où l’on chantera le cantique de Moïse et celui de l’Agneau.

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