Celui qui vaincra...

C’est ainsi que se termine chacune des lettres adressées aux sept Eglises d’Asie Mineure dans les chapitres deux et trois de l’Apocalypse.

Elles contiennent la description de chacune d’elles comme le Sauveur la voyait de son trône de lumière.

Elles décrivaient en même temps les chrétiens qui composaient ces assemblées.

Il est probable que les sept lettres étaient également destinées à l’Eglise de Jésus-Christ à travers les siècles pour lui faire voir comme en un tableau les périodes qu’elle allait traverser et leurs dangers particuliers.

Il est facile de constater combien ces lettres successives correspondent à l’histoire de l’Eglise dans le passé.

Il semble bien que nous sommes aujourd’hui dans l’époque décrite par les paroles saisissantes adressées à l’Eglise de Laodicée : " Je connais tes œuvres, je sais que tu n’es ni froid ni bouillant ! Ainsi parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche " (Apocalypse 3 : 14 à 16).

S’il est vrai que ces lettres nous donnent un tableau prophétique qui va jusqu’au jour où le Maître viendra chercher les siens, nous y avons aussi un tableau permanent des Eglises de tous les temps.

Même dans la période apostolique il y avait des Eglises tièdes, comme celle de Laodicée, mais d’autre part, même dans les périodes de décadence il peut y avoir des assemblées vivantes.

Dans les derniers temps, il n’est donc nullement impossible qu’il y ait des rassemblements fidèles d’enfants de Dieu au milieu de la tiédeur, de la corruption et de la désobéissance.

C’est là ce que proclame cette parole répétée après chaque lettre : " Celui qui vaincra…. ".

Chaque période doit avoir ses témoins, qui triomphant de leur ambiance et se désolidarisant de la masse, proclament le message de Dieu.

Quelle est votre ambiance ?

Nous venons, ma chère femme et moi de rentrer de notre long voyage qui nous a conduits à la Convention de Morges et de là à Paris en passant par l’Alsace.

Nous avons pu visiter en cours de route quelques-uns de nos frères et sœurs dispersés.

Nous avons pu constater leur isolement, non seulement à cause de la mondanité environnante, mais parce que les Eglises, les seules Eglises qu’ils puissent fréquenter sont tièdes, infidèles ou mortes.

" Que devons-nous faire ? " nous disaient-ils.

C’est la question que nous posait mainte personne à la Convention : " Le Seigneur m’a réveillée ici, mais que dois-je faire en rentrant chez moi, où dois-je aller ? "

Question angoissée et navrante.

Voici la réponse que le Saint-Esprit a préparée pour vous : Celui qui vaincra….

Il y a des cas où ce mot signifie recueillement, supplication, lutte avec Dieu et triomphe par Sa force.

C’est ainsi que Josué a vaincu quand le péché d’Acan a mis Israël en interdit.

Voyez si c’est à cela que le Seigneur vous appelle.

Mais il y a des cas où vaincre exige la protestation.

Noé a vaincu en protestant.

Il a été un prédicateur de la justice.

La plupart des prophètes ont vaincu de cette manière-là, ils ont été vainqueurs, même lorsqu’on les a tués.

Demandez à Dieu si c’est à cela qu’il vous appelle.

Il est des cas où vaincre exige la séparation.

Lot a finalement dû s’enfuir de Sodome, afin de ne pas partager son sort.

Il y a des " Sodomes spirituelles ", "car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair.

Celui qui est tel est séducteur et antéchrist.

Prenez garde à vous-même, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense.

Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils.

Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne lui dites pas salut, car celui qui lui dit salut participe à ses mauvaises œuvres " (2 Jean 7 à 11).

Si Jésus-Christ est déshonoré dans l’assemblée que vous fréquentez, si sa couronne de gloire est arrachée de son front, quittez-la.

Faites de votre maison un foyer chrétien, un lieu de réunion.

Le Seigneur vous bénira.

Vous commencerez peut-être dans l’humilité et le mépris, mais vous aurez sur vous le regard bienveillant de votre Père céleste et l’appui de son Saint-Esprit.

Il y a souvent un malentendu sur le sens de ce mot : " Vaincre ".

Beaucoup de chrétiens croient que pour vaincre il faut agir, parler, se dépenser.

Sans doute il le faut, mais ce n’est pas surtout ainsi que nous remportons la victoire.

Dites-moi, quand le Sauveur a-t-il vraiment vaincu ?

Est-ce quand il a guéri les malades ou chassé les démons ?

Est-ce quand il a prêché la bonne nouvelle ?

Non, vous le savez bien, c’est quand il a été l’Agneau de Dieu, quand il est monté sur la croix, quand il s’est laissé immoler.

C’est dans cette suprême défaite qu’a été la suprême victoire.

Pour vaincre pleinement, il faut partager la croix du Christ.

Qu’est-ce donc qu’être crucifié avec Christ ?

C’est se séparer du monde, se séparer de l’erreur, c’est répondre à la haine par la douceur, aux outrages par des bienfaits et aux persécutions par des prières.

Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé que celui qui l’a envoyé.

Notre privilège c’est justement d’être traité comme le Maître, mais c’est ainsi que nous aurons part à son triomphe et aux promesses faites à " celui qui vaincra. "

Le premier amour

" Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour " (Apocalypse 2 : 4)

Pourquoi le Seigneur a-t-il voulu que ces messages aux sept Eglises d’Asie Mineure fussent insérés dans la Parole de Dieu ?

Ce n’était assurément pas pour mettre ces Eglises au pilori et pour que le souvenir de leurs défaillances fut conservé à travers les siècles.

C’était pour que les Eglises de tous les temps, et les chrétiens qui les composent se sondent.

C’est à nous aujourd’hui que s’adresse le Sauveur pour que nous laissions le Saint-Esprit nous éclairer et nous avertir.

L’Eglise d’Ephèse avait eu de grands avantages.

L’apôtre Paul l’avait fondée ; il y avait même séjourné deux ans entiers.

Il semble que la puissance de Dieu ait éclaté au milieu d’elle plus que dans aucune autre Eglise fondée par le grand apôtre, puisque le livre des Actes nous raconte (chapitre 19 : 12) qu’on appliquait sur les malades d’Ephèse, des linges ou des mouchoirs qui avaient touché le corps de Paul. Les malades étaient guéris et les esprits malins sortaient.

Il lui avait écrit une de ses lettres les plus riches en révélations sur la grandeur et la gloire du Sauveur ressuscité.

Les Ephésiens avaient eu parmi eux d’autres serviteurs et servantes de Dieu éminents : Priscille et Aquillas, Apollos, Timothée.

Tous ces privilèges n’ont pas empêché l’Eglise de glisser dans un état si affligeant qu’il met en péril son existence même : elle avait abandonné son premier amour !

Cette lettre n’aurait-elle pas été écrite aussi pour notre Eglise, et par conséquent, pour chacun de ceux qui la composent.

Nous avons eu le privilège d’avoir parmi nous à différentes reprises quelques-uns des plus grands serviteurs de Dieu contemporains, de ceux qui ont lutté pour la Parole de Dieu et souffert pour elle.

Que d’Eglises pourraient nous envier d’avoir eu comme fondateur celui dont le Saint-Esprit a fait le porte-drapeau de la fidélité biblique dans nos pays de langue française.

Avons-nous échappé au danger de perdre le premier amour ?

L’Eglise d’Ephèse avait bien des choses à son actif.

Elle se distinguait par un grand zèle, par une grande fidélité :" Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance. "

Elle était de plus un champion de la vérité : " Je sais que tu ne peux supporter les méchants, que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas. "

Elle se distinguait même par son intransigeance incorruptible :" Tu as pourtant ceci que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. "

Elle avait une persévérance qui était à son honneur : " Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de mon nom et tu ne t’es point lassée. "

Tout cela pourtant ne compensait pas ce mal terrible : " Tu as abandonné ton premier amour. "

Quel est donc ce premier amour ?

La comparaison employée nous montre la condescendance merveilleuse de notre Dieu, et l’énormité de la grâce qui est venue choisir de misérables égarés, comme nous.

C’est celle du fiancé et de la fiancée, de l’époux et de l’épouse, dont l’apôtre Paul avait écrit à cette même Eglise d’Ephèse (Ephésiens 5 : 32).

" Ce mystère est grand, je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. "

N’êtes-vous pas stupéfait de penser que Dieu ait voulu employer une comparaison aussi formidable pour décrire la relation qu’il a établie entre nous et son Fils et pour nous faire comprendre l’étendue de son amour ?

Il aime son Eglise et chaque membre de son corps comme l’époux chérit son épouse.

Il nous aime d’un amour parfait, d’un amour éternel, qui nous a connus de toute éternité et à cause duquel il s’est donné pour nous jusqu’à partager notre vie et même à mourir pour nous.

Mais un tel amour veut être payé de retour.

Il ne désire ni votre travail, ni votre argent, ni vos actes religieux, ni vos sacrifices méritoires ; non, non, Il a soif de votre amour.

Il veut votre cœur.

Vous êtes assidu à l’Eglise, vous vous dépensez pour elle, vous protestez contre les erreurs, vous faites des sacrifices de temps, d’argent, d’amour-propre, mais avez-vous cultivé la communion de votre Sauveur ?

Que diriez-vous d’une épouse qui s’occuperait activement du ménage, et ne laisserait manquer son mari d’aucun confort, mais n’aurait jamais le temps de s’entretenir intimement avec lui et ne lui témoignerait aucun amour.

Ce n’est pas sa conscience que le Sauveur réclame en premier lieu à l’Eglise d’Ephèse, c’est son cœur.

C’est peut-être ce qu’il vous réclame à vous, vous avez été consciencieux, mais vous n’avez pas cherché l’intimité de votre Sauveur.

Aujourd’hui, c’est à vous qu’Il s’adresse, Il vous dit : " Tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi et pratique les premières œuvres. "

Il veut que vous lui parliez de vos joies et de vos peines, que vous épanchiez votre cœur dans le sien.

Vous souvenez-vous des premiers temps de votre conversion et de la joie indicible que vous éprouviez à la pensée de lui appartenir, à Lui, votre Sauveur ; quel bonheur vous aviez de pouvoir vous adresser à Lui.

Vous n’osiez pas croire à la réalité de votre privilège, tant il vous paraissait ineffable.

" Souviens-toi d’où tu es tombé. " Il vous invite à entrer dans l’intérieur de son palais, dans ses appartements privés, pour le rencontrer dans l’intimité.

Pour vous y encourager, Il vous donne, comme à l’Eglise d’Ephèse, cette promesse : " A celui qui vaincra, je donnerai à manger l’arbre de la vie, qui est dans le paradis de Dieu. "

Il est le nouvel Adam et vous la nouvelle Eve, prise de son côté percé.

Il vous invite à jouir dès maintenant du paradis véritable et spirituel où pousse l’arbre de vie de son amour.

Voulez-vous le voir, cet arbre de vie ? C’est la croix de Golgotha.

Il paraît laid à l’homme naturel, il n’y voit aucune beauté, mais combien cet arbre de vie est merveilleusement beau aux yeux de celui qui a les yeux ouverts, et combien son fruit est doux au palais de l’enfant de Dieu.

Laissez-vous gagner par les doux reproches du Sauveur et revenez à votre premier amour, afin que votre langage devienne celui de la fiancée mystique du Cantique des Cantiques (chapitre. 2 : 3) : " J’ai désiré m’asseoir à son ombre et son fruit est doux à mon palais. Il m’a fait entrer dans la maison du festin et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour. "

Chrétiens bouillants et chrétiens tièdes

" Aimez-vous réciproquement d’une affection tendre et fraternelle ; prévenez-vous les uns des autres par honneur ; ne soyez point paresseux à vous employer pour autrui.

" Soyez fervents d’Esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction ; persévérants dans la prière.

" Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. " (Romains 12 : 10 à 13)

Dans ce texte nous trouvons les caractéristiques d’un chrétien bouillant.

Ce terme de " bouillant " nous permet de comparer, pour un moment, la vie du chrétien bouillant avec les caractéristiques d’une marmite en ébullition.

La première chose que l’on remarque, lorsque le contenu d’une marmite se met à bouillir, c’est que la marmite se met à " chanter ".

Un chrétien brûlant d’amour pour son Sauveur chante aussi.

Et nous trouvons la raison de son chant dans l’Evangile de Jean 15 : 11 : " Je vous ai dit ces choses afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. "

Le Seigneur Jésus donne sa joie à celui qui veut le suivre, en ce sens que, premièrement, Il lui pardonne tous ses péchés, sans exception.

Puis aussi, par le fait que cette personne devient consciente, de façon permanente, de la présence de son Seigneur et Sauveur avec lequel elle désire marcher, qui lui donne en tout temps force et puissance pour se réjouir.

Et un chrétien qui se réjouit est un chrétien qui peut chanter.

Pour un chrétien, chanter fait partie des choses qui vont de soi, bien que ce ne soit pas toujours manifesté extérieurement.

L’Ecriture le dit clairement en bien des passages.

Par exemple :

" …. Vous entretenant par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de tout votre cœur au Seigneur " (Ephésiens 5 : 19).

" Que la Parole de Christ habite abondamment en vous, avec toute sorte de sagesse, vous instruisant et vous exhortant les uns les autres par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant du fond de vos cœurs au Seigneur " (Colossiens 3 : 16).

" Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques ! " (Jacques 5 : 13).

Un chrétien qui ne sait pas se réjouir ni chanter, est un point d’interrogation.

Naturellement qu’il y a aussi, parmi les chrétiens, des natures plutôt graves, mais si elles n’arrivent jamais à pouvoir se réjouir de tout leur cœur, il y a lieu de croire que quelque chose les lie.

Christ accentue toujours à nouveau le fait que nous devrions nous réjouir.

Il y avait un ouvrier qui faisait l’étonnement de ses camarades de travail par la joie qui remplissait son cœur.

On lui demanda comment et pourquoi il pouvait ainsi traverser chacune de ses journées en chantant. Il répondit :

" Vous savez bien que parmi nous tout ne va pas toujours pour le mieux, ce n’est pas toujours facile ; j’ai déjà dû endurer maintes moqueries de votre part, mais ma prière demeure chaque matin et à chaque heure : " Seigneur donne-moi la force de traverser joyeusement l’heure qui vient ! "

" Dieu me donne l’exaucement de cette prière, chaque jour. Ainsi je remercie mon Dieu continuellement, jusqu’à ce que la journée soit passée ! "

Cet homme-là savait comment passer la journée joyeusement et en chantant.

Que nous aussi, nous puissions y arriver, où que nous soyons !

Le Seigneur nous aidera certainement !

Malheureusement, nous sommes souvent si aveugles pour recevoir son secours et ses bénédictions, manquant même d’y prendre garde !

Un chrétien bouillant, c’est celui qui est en relations si intimes avec son MAITRE, qu’il fait à chaque instant l’expérience de sa présence et de son aide.

Une autre caractéristique de la marmite qui bout, c’est que le contenu sort, projeté avec force ; savoir : la joie, la paix.

Le cœur rejette ce qu’il contient, comme la marmite.

S’il est rempli d’impatience, c’est de l’impatience qui sort.

Chez un chrétien bouillant, c’est CHRIST qui sera projeté au dehors avec force, c’est Christ qui le fait bouillonner.

Au chapitre 4 des Actes des Apôtres, il est question de deux hommes qui, en quelque situation qu’ils se soient trouvés, ont toujours reflété Christ.

De toute leur attitude, de toutes leurs paroles, de toutes leurs actions, c’était toujours CHRIST qui était mis en évidence, si bien que tout le peuple était obligé de reconnaître qu’" ils avaient été avec Jésus ".

Peut-on dire cela de nous aussi ?

La troisième caractéristique de la marmite en ébullition, c’est la vapeur qui peut être si dense qu’elle enveloppe et cache la marmite.

Ceci aussi est possible chez un chrétien bouillant : la Parole de Dieu le raconte en maintes occasions.

Dans Philippiens 1 : 12 / 14, par exemple, l’apôtre Paul se trouve en prison, dans une cellule, si bien qu’il n’est accessible à personne.

Malgré cela, une " force " émanait de lui, qui se répandit non seulement sur les juges du tribunal, mais encore au dehors et au loin, remplissant de courage d’autres chrétiens.

Un chrétien bouillant ne peut donc être retenu par rien ; au contraire, s’il est empêché de se mouvoir et d’atteindre les autres directement, il envoie un message qui, tel un jet de vapeur, se répand, atteint les autres sans que nul ne puisse s’opposer à cette puissance.

Chrétiens tièdes : En opposition avec les chrétiens bouillants, examinons rapidement, en terminant, ce qui distingue les chrétiens tièdes, dont, hélas, le nombre est encore trop grand parmi les enfants de Dieu.

Combien, par exemple, se rallient au point de vue qu’un chrétien " tiède " est " juste ce qu’il faut ", tandis que le Seigneur dit, dans l’Apocalypse (3 : 15) qu’un tel chrétien " sera rejeté ".

Jamais un chrétien " tiède " ne fera rien de bon pour le royaume de Dieu, exactement comme avec de l’eau tiède, on ne peut pas faire grand-chose non plus !

Jamais un chrétien tiède ne sera capable d’être en bénédiction aux humains !

Et qu’est-ce que la vie chrétienne sans la possibilité de bénir notre prochain ?

Le christianisme a-t-il encore un sens, sans cette possibilité ?

C’est le malheur de notre époque et de tous ceux qui ont à faire à des chrétiens tièdes.

Ce n’est pas sans cause que le monde en est arrivé au point où il en est et que les humains se montrent rassasiés du christianisme !

Chacun au contraire, respectera un chrétien bouillant.

Le monde discerne qu’un tel chrétien prend ses responsabilités, qu’il a le courage de son opinion, et qu’il lutte pour la défendre.

Le chrétien bouillant a quelque chose de contagieux, quelque chose d’entraînant, tandis que le chrétien tiède ne fait aucune réclame pour son Maître.

Ah ! Que notre christianisme puisse devenir plus ardent, afin qu’un grand nombre d’âmes soient encore amenées au Seigneur !

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