Histoires extraordinaires d’un livre extraordinaire

Le papier peint qui parle

Grand-maman San habitait un village lointain du Japon.

Elle ne savait pas lire et ne connaissait que sa triste religion bouddhiste aux idoles grimaçantes.

Un jour d’hiver, sentant le froid pénétrer à travers les planches disjointes de sa maisonnette, elle se dit que la tapisser de papier peint serait une bonne affaire pour empêcher les courants d’air.

Elle se dirigea donc vers le marchand du bazar, mais hélas ! ses prix étaient trop élevés pour sa pauvre bourse et elle dut y renoncer.

Tandis qu’elle revenait tristement la tête basse, elle aperçut sur la pelouse de la maison des Blancs, une drôle de boite qui attira ses regards.

S’assurant que personne ne l’avait vue elle s’en empara et la cacha sous son kimono.

Cette boite mystérieuse contenait un tas de feuilles de papier avec des petits signes noirs auxquelles elle ne comprenait rien, mais qui feraient bien son affaire pour tapisser sa chambre, pensait-elle.

Aussitôt rentrée, elle se mit à l’œuvre et colla soigneusement une feuille après l’autre tout le long du mur.

Elle y était encore occupée lorsque Yoshiko " sa petite-fille qu’elle élevait depuis la mort de ses parents " revint de l’école.

Très surprise à la vue de ces feuilles qui étaient couvertes de versets bibliques, elle ne dit rien pour commencer, sachant que la mémé avait strictement défendu qu’on introduise dans la maison ce qu’elle appelait " le livre des diables étrangers ! "

Mais Yoshiko, elle, allant à l’école de la mission, avait appris à lire cette Parole de Dieu et aimait de tout son cœur d’enfant ce bon Sauveur qui s’était fait connaître à elle.

- Dis, mémé, dit-elle, laisses-moi t’aider à coller les papiers, ça ira plus vite.

Elle se mit à l’œuvre joyeusement, choisissant de préférence les versets familiers qu’elle avait appris à l’école, tels que

" DIEU A TANT AIME LE MONDE QU’IL A DONNE SON FILS UNIQUE AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE PERISSE POINT MAIS QU’IL AIT LA VIE ETERNELLE "

" VENEZ A MOI VOUS QUI ETES FATIGUES ET CHARGES ET JE VOUS DONNERAI DU REPOS. "

" LE FILS DE L’HOMME EST VENU CHERCHER ET SAUVER CE QUI ETAIT PERDU. "

" CELUI QUI CROIT AU FILS DE DIEU A LA VIE ETERNELLE… " etc., etc.…

Une fois le travail terminé, tandis que grand-maman servait le thé, Yoshiko s’enhardit à lui dire : " Sais-tu que notre papier peint sait parler ? Moi, j’entends tout ce qu’il dit. "

" Qu’est-ce que tu veux dire, enfant, moi je n’entends rien du tout ; peut-être est-ce parce que je suis sourde ? "

Et l’enfant se mit à lire d’une voix claire les merveilleux versets de la Bible et à expliquer ensuite à l’aïeule toute l’histoire du Sauveur, envoyé du ciel par le grand Dieu, créateur pour sauver tous les hommes, même les pauvres païens japonais.

La vieille femme écoutait, pensive, cette histoire extraordinaire, toute nouvelle pour elle.

Elle voulut en avoir le cœur net et s’adressa à son prêtre bouddhiste pour lui demander ce qu’il pensait de son " papier peint qui parlait. "

Mais il la mit brutalement à la porte sans explication aucune.

Alors elle se rendit chez les missionnaires qui habitaient tout près, là où elle avait trouvé la fameuse boîte, et résolut de leur confesser toute l’histoire !

Ils la reçurent avec joie et lui donnèrent un Nouveau Testament pour que Yoshiko puisse le lire tous les jours.

Et ainsi la grand-maman San finit par comprendre l’amour de Dieu pour elle et reçut dans son cœur ce merveilleux Sauveur qui seul pardonne les péchés et remplit le cœur de sa paix.

Et l’histoire ne finit pas là.

Dans sa joie d’avoir trouvé le Salut par Christ, Mme San voulait en fait part aux autres.

Elle invita tous ses voisins à venir voir sa chambre si bien tapissée et écouter " le papier peint qui parle ", ce qui fut le début d’un groupe de chrétiens dans ce village.

Et vous, enfants qui avez chez vous cette Parole de Dieu depuis toujours, est-ce que vous prenez le temps de la lire chaque jour ?

Est-ce que vous vous souciez de la faire connaître à vos frères et sœurs, à vos camarades d’école ?

Ne voulez-vous pas suivre l’exemple de Yoshiko et recevoir le Seigneur Jésus comme votre Sauveur aujourd’hui ?

Il va revenir bientôt, et alors ce sera trop tard pour être sauvé !

Histoire vraie d’après le journal " Signaux "

La meilleure Bible

Le fait suivant qui s’est passé il y a bien longtemps dans l’Inde est emprunté au rapport annuel du missionnaire Gates, à Sholapour.

Au commencement de cette année, un chef s’est converti au christianisme.

Aussitôt grand émoi dans les vingt-sept villages de son arrondissement.

Tous les habitants furent convoqués, afin d’empêcher de nouvelles défections de se produire et d’excommunier les chrétiens.

Dans l’espoir de convaincre ceux-ci d’erreur, on leur fit la singulière proposition que voici : il s’agissait de soumettre à une commune épreuve leur livre sacré et celui des Indous.

Par conséquent, on les prendrait tous les deux et on les jetterait à l’eau ; celui qui s’enfoncerait serait déclaré le faux, celui qui surnagerait serait proclamé le vrai.

Le missionnaire Gates intervint.

Il fit remarquer qu’un livre imprimé sur des feuillets d’or aurait beaucoup plus de valeur qu’un livre imprimé sur bois, ce qui n’empêcherait pas celui-là d’enfoncer, tandis que celui-ci surnagerait.

Il leur proposa donc un autre genre d’épreuve, le seul décisif, à savoir l’influence exercée par chacun de ces livres sur la vie, sur les mœurs, sur le caractère de ceux qui le lisent et qui le tiennent pour sacré.

Puis il ajouta : " Quand vous chassez un chrétien de sa caste, vous ressemblez à un cercle de buveurs qui excommunieraient un de leurs anciens amis, parce que celui-ci aurait changé de vie et les aurait pris en dégoût.

Vous dites qu’en devenant chrétien, un homme devient impur.

Chassez-vous un homme de sa caste, quand il vole ? Non.

Quand il ment ? Non.

Quand il est meurtrier ? Non.

Mais, lorsqu’il abandonne toutes ces mauvaises choses et qu’il mène une vie honnête, comment dites-vous qu’il est impur ?

Les chrétiens n’admettraient pas dans leurs Eglises des hommes qui se rendraient coupables d’actions pareilles.

Qui est donc impur ?

Vous dites qu’un homme est souillé, quand il abandonne la religion de ses pères ; mais vous reconnaissez vous-même que votre religion n’est plus ce qu’elle était au commencement et qu’elle est dégénérée.

D’après votre témoignage, ce ne sont donc pas les chrétiens, c’est vous qui êtes impurs ! "

A la suite de ces paroles le projet fut abandonné et l’homme influent qui avait fait la convocation s’est montré dès lors plus favorable au christianisme.

Le travail qui se fait aujourd’hui sur la Parole de Dieu est, on peut bien le dire, un des traits les plus intéressants de notre époque.

Il y aurait quelque ingratitude à méconnaître ce que nous devons aux longs, consciencieux labeurs des savants qui s’appliquent à faire passer dans notre langue les textes sacrés, avec leurs inépuisables richesses, et à nous les transmettre dans leur sens le plus pur, le plus pris sur le fait, avec toutes ces nuances délicates où se révèle la beauté de la pensée.

C’est Dieu qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence, afin de mettre sa Parole à la portée des humbles et des petits.

C’est lui qui donne à ceux-ci, pour la comprendre et la saisir, un tact, une sagesse, que ne possèdent pas au même degré les savants de ce siècle ; lui qui révèle aux enfants et qu’il cache aux sages et aux intelligents.

Profitons donc avec reconnaissance de toutes les ressources qui nous sont offertes pour bien connaître notre Bible, pour l’étudier, pour nous y orienter.

C’est un devoir de la sonder, car elle est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.

Notre responsabilité s’augmente de tous nos privilèges ; il nous sera beaucoup redemandé, plus qu’aux autres, parce que jamais la Parole de Dieu n’a été plus abondamment répandue et que jamais il n’a été plus facile de s’instruire.

A cette occasion, vous me demanderez peut-être quelle est la meilleure traduction de la Bible ?

Vous me direz : J’ai Osterwald révisé, j’ai Segond, j’ai Tob, Scoffi, Thomson ou Darby, j’ai la Bible annotée ? Tout cela, c’est très bien.

Comparez, étudiez, mettez à profit toutes ces ressources excellentes.

Mais je connais une traduction qui surpasse toutes les autres, une traduction qui saisit la pensée du Seigneur comme aucun traducteur, comme aucun commentateur n’a pu le faire jusqu’ici.

C’est la traduction de la vie, c’est la traduction du Saint-Esprit, faisant passer chaque passage de la Bible dans chacun de nos actes, dans chacune de nos paroles et de nos pensées, dans notre être tout entier.

J’ai connu des gens qui avaient de bien belles Bibles, toute une collection, et qui ne possédaient pas cette traduction-là.

J’ai connu des gens qui avaient lu d’excellents commentaires, qui avaient emmagasiné dans leur esprit les interprétations les plus intéressantes, qui avaient adopté les vues des chrétiens les plus orthodoxes sur certaines doctrines, et qui pourtant ne connaissaient pas cette traduction-là.

Mais, tant que je vivrai, je garderai le souvenir d’un certain Nouveau Testament qui était justement de la bonne édition ; malheureusement elle est rare.

Je ne sais plus de quelle année il était, ni quelle version c’était. La couverture de peau brune était bien usée, il ne restait du vieux fermoir qu’un des crochets ; ma science d’enfant était fort déroutée, quand je voulais y lire, par les o que je rencontrais à la place des a et par les s qui ressemblaient trop aux f.

Pour une traduction moderne, ce n’en était certes pas une ; mais que de bonnes choses y puisait la vénérable aïeule qui en faisait sa nourriture quotidienne.

Je me sentais saisi de respect, quand je la voyais lire dans le volume sacré.

Comme Moïse sur la montagne, on eût dit qu’elle parlait avec le Seigneur et que le Seigneur lui parlait.

Elle mangeait cette Parole, elle la buvait, elle en était remplie, et son visage était illuminé d’une joie, d’une paix qu’on sentait lui venir du ciel.

La meilleure Bible, la voilà.

Traductions fidèles, éditions bon marché mises à la portée de tous, caractères bien nets et lisibles, chapitres avec titres, concordances et renvois : Heureux le siècle, heureux les peuples qui possèdent tous ces avantages !

Oui, mais " heureux plutôt, dit le Seigneur, ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ! "

Un précieux coussin

C’est en 1823 que le missionnaire Dr. Judson termina la traduction du Nouveau Testament en langue birmane (Hindoustan).

Mais ce livre devait avoir une bien curieuse histoire.

A cette époque, pendant que Judson prêchait l’Evangile à Ava, la capitale, une guerre éclata avec l’Angleterre.

Tous les étrangers furent l’objet d’une méfiance croissante, et, quoique américain, le Dr. Judson, jeté tout à coup en prison, fut traité avec la plus grande cruauté.

Des sommes énormes le délivrèrent, il est vrai, de la mort, lui et ses compagnons de captivité, mais on ne les tint pas moins enchainés dans la cour extérieure de la prison.

Mme Judson seule avait la permission de visiter son mari.

Lorsqu’il la vit, sa première question fut au sujet du sort de son manuscrit ; elle l’avait secrètement enfoui dans la terre pour le mettre à l’abri des persécuteurs.

Mais la saison des pluies commençait, il était à craindre que le papier ne se pourrit dans le sol humide.

Alors la femme du missionnaire eut recours à une autre ruse.

Elle enveloppa le manuscrit d’un peu de coton et d’étoupe et en fit un coussin très dur, pensant que personne ne le ravirait au pauvre prisonnier.

Au bout de sept mois, les malheureux furent soudainement enfermés à l’intérieur de la prison et chargés de chaînes encore plus lourdes que les premières.

Leurs misérables coussins furent enlevés et même le plus dur de tous !

Le Dr. Judson, qui savait pourtant que la décapitation le menaçait, ne pouvait penser à autre chose qu’à son Nouveau Testament.

Quand ce précieux travail verrait-il le jour ? se demandait-il sans cesse.

Tout à coup on lui jeta à la tête un lourd paquet : c’était le coussin, que le gardien s’était approprié, mais qu’il trouvait trop dur !

Il le possédait donc de nouveau.

Mais il advint pis encore.

On enleva aux captifs presque tous leurs vêtements, et, enchaînés deux à deux, ils durent faire plusieurs milles sur le sable brûlant pour être dirigés sur une autre prison.

Les conducteurs leur arrachèrent tout.

L’un d’eux découvrit le coussin et le lança loin comme ne valant rien.

Un indigène qui se trouvait là le ramassa : c’était un chrétien arrivé à la connaissance du Sauveur par l’intermédiaire du Dr. Judson.

Il ne savait pas quel trésor y était renfermé, mais il le garda en souvenir de son maitre bien-aimé.

Enfin, après de longs mois, la guerre prit fin.

Remis en liberté, le Dr. Judson put reprendre son œuvre.

Le manuscrit du Nouveau Testament fut retrouvé en bon état.

On le fit imprimer, et, depuis lors, les Birmans peuvent lire dans leur propre langue la glorieuse histoire de Jésus-Christ.

Lire la Bible en braille, avec la langue !

Un évangéliste alla un jour visiter un chrétien aveugle et mutilé des deux mains.

Pensant lui procurer quelque agrément, l’évangéliste, bon musicien, avait pris avec lui son cornet à piston.

Et comme il exprimait au pauvre infirme toute sa profonde compassion, l’infirme l’arrêta subitement pour lui déclarer :

- Cher monsieur, je ne suis pas à plaindre, je suis le plus heureux des hommes. Jugez-en plutôt.

- Voici quelques années, je travaillais dans une carrière voisine.

J’allais me retirer en toute hâte, après avoir garni une mine, lorsque celle-ci fit explosion, beaucoup plus vite qu’elle ne devait.

Je repris connaissance à l’hôpital, la tête et le corps recouverts de pansements.

Ne pouvant supporter plus longtemps les ténèbres, je suppliais jour après jour qu’on m’ôtât le pansement placé sur les yeux.

On l’ôta un jour. J’étais aveugle ! Aveugle, et privé de mes deux mains. Il y a de cela des années.

- J’ai reçu bien des visites au cours de ces années, bien des consolations m’ont été apportées.

Je demandai un jour à des amis de me lire la Bible.

Ils le firent comme ils le pouvaient, mais combien la lecture de la Parole de Dieu faite sans conviction est douloureuse !

Je savais qu’il existait des Bibles imprimées en relief, pour aveugles.

Mais comment lire une pareille Bible, sans mains pour reconnaître, par le toucher, les précieuses paroles de mon Dieu ?

- J’entendis un jour parler d’un infirme qui lisait avec ses lèvres. Alors je fis venir une Bible pour aveugle.

Quelle allégresse, quand enfin elle arriva !

Avec quels transports de reconnaissance je promenai mes lèvres sur la première page ! Mais, ô désespoir, mes lèvres avaient perdu toute sensibilité.

Je sanglotais sur cette Bible que jamais je ne pourrais lire, lorsque dans mes cris de détresse, la pointe de ma langue toucha le livre.

Dieu avait eu pitié ; avec le bout de ma langue je pouvais lire, et j’ai lu !

- Oh ! Cher ami, quel bonheur de pouvoir lire encore, sans intermédiaire, la Parole de mon Dieu ! Les premiers temps, ma langue saignait parfois au cours de ces lectures, mais après m’avoir fait beaucoup souffrir, elle a pris toute la vigueur nécessaire à ce nouveau travail.

Et j’ai vécu ainsi près de mon Dieu, lisant et relisant Sa Parole tout entière.

Je l’ai déjà lue d’un bout à l’autre cinq fois, en tête à tête avec Lui !

Merci, ami, pour votre visite, merci pour vos paroles de sympathie, mais croyez-vous qu’il y ait sur la terre un homme plus heureux que moi ?

Quand l’évangéliste quitta cette humble demeure, c’est lui, l’évangéliste, qui avait été évangélisé.

(Le feu)

Histoire d'un Nouveau Testament

Helder H*** vit en Autriche, dans le village de S***.

C’est un homme pieux et craignant Dieu, qui a passé un mois en prison à cause de sa foi.

Un soir, l’année dernière, un marchand ambulant arriva chez lui et lui demanda l’hospitalité pour la nuit, ce qui lui fut de bon cœur accordé.

Avant de s’aller coucher, la famille fit son culte comme d’habitude.

Le colporteur y assista et profita encore de celui du lendemain matin.

Il marqua un vif intérêt pour les choses nouvelles qu’il venait d’entendre et accepta avec joie un Nouveau Testament.

Des mois se passèrent et Elder H*** avait à peu près oublié cet incident, lorsque, un jour, il reçut une lettre qui était adressée, non pas à lui, mais au maire du village de S***, pour être remise au protestant.

" Je suppose que ce doit être pour vous, " lui dit le maire en la lui donnant.

Elder H*** ouvrit la lettre.

Elle était d’un inconnu qui disait avoir entendu parler de la nouvelle religion et avoir lu un de ses livres.

Vivement intéressé, il éprouvait le besoin d’en savoir davantage.

Le but de sa lettre était donc de demander au protestant s’il ne voudrait pas venir dans son village, éloigné de deux heures, ou y envoyer un de ses amis, afin de leur parler du nouveau chemin.

Il parait que le colporteur ambulant était venu de S*** dans ce village, et il s’était décidé à y passer quelques mois pour y travailler à son état de cordonnier.

Son patron l’avait vu lire dans un livre qu’il tenait habituellement sur son établi ; sa curiosité avait été excitée et il avait demandé à lire aussi dans ce livre.

L’impression produite sur lui par cette lecture fut telle que, quelques mois après, il écrivait la lettre dont nous venons de parler.

Ne connaissant pas même Elder H*** de nom, il avait adressé sa lettre à l’aventure.

Un évangéliste fut immédiatement envoyé dans ce village pour y prêcher.

Il trouva l’auteur de la lettre et quelques-uns de ses amis, tous désireux de connaître le Seigneur.

Les voisins furent appelés et bientôt la chambre fut remplie de gens avides d’entendre l’Evangile.

Mais les prêtres étaient aux aguets ; bientôt un agent de police vint interrompre la réunion et ordonna au prédicateur de se retirer.

" Je m’en vais maintenant, répondit celui-ci, mais je reviendrai et la prochaine fois, je n’ai pas l’intention de me laisser renvoyer ! "

Le dimanche suivant, ces gens et plusieurs de leurs voisins furent assignés devant le juge qui les menaça de choses affreuses, s’ils ne renonçaient pas à s’occuper de cette nouvelle et dangereuse religion.

Ils furent avertis que ce protestant H*** avait déjà été en prison et qu’ils s’y feraient conduire eux-mêmes.

Le juge leur déclara que, s’ils avaient une seconde réunion, ils auraient à payer une amende de cinq florins, et qu’elle serait de dix pour une troisième, de quinze pour une quatrième.

" Bien, répondirent-ils, nous ne pouvons pas empêcher cela. Nous avons besoin de lire la Bible, nous en avons besoin et nous voulons le faire ! "

Ce même jour, quelques-uns d’entre eux se rendirent à S***, chez Elder H*** et eurent une réunion dans sa maison.

Peu après, l’évangéliste N*** arriva dans le village de M***.

La chambre se remplit d’auditeurs avides ; à mesure que les uns se retiraient, d’autres venaient prendre leurs places.

Pendant près de neuf heures consécutives, N*** dut prêcher et enseigner.

Enfin, un dimanche, un certain nombre de ces gens arrivèrent à Prague pour assister aux services de la mission.

Ils avaient fait huit heures de chemin pour s’y rendre et ils en avaient autant pour retourner chez eux.

Les menaces du juge étaient demeurées sans résultats.

Telle est la simple histoire d’un Nouveau Testament donné à un marchand ambulant.

Huit nouveaux membres ont été admis dernièrement dans l’Eglise évangélique de Prague (il y en a eu vingt depuis le commencement de l’année) ; deux d’entre eux sont les premiers fruits de la bénédiction que Dieu a répandue sur le Testament du colporteur.

La Parole de Dieu ne revient pas sans effet

Dans un train qui les emportait à travers la Géorgie (ancienne république de l’U.R.S.S.), la conversation entre deux voyageurs paraissait intéressante.

Puis, tout à coup, l’un d’eux découvrit que son interlocuteur était un pasteur.

Le ton se fit dur.

Le pasteur sortit sa Bible de sa valise et en lut quelques fragments.

Inutile.

Chacun resta sur ses positions et un silence glacial s’installa dans le compartiment.

Un moment après, comme le pasteur revenait des toilettes, l’autre refermait la fenêtre.

La Bible avait disparu. Les deux hommes se regardèrent sans rien dire.

Quelques mois plus tard, le pasteur reçut la visite d’un inconnu.

- Je voudrais être baptisé, demanda celui-ci.

- A quelle église appartenez-nous ?

- A aucune. J’ai lu la Bible ; elle m’a montré que j’étais pécheur, j’ai appris à connaître le Dieu Sauveur.

Méfiant, le pasteur l’interrogea :

- Comment avez-vous obtenu une Bible dans ce pays ?

- Je suis entrepreneur et je devais inspecter un bâtiment près de la ligne de chemin de fer. Un train passa et tout à coup, un objet tomba à mes pieds. C’était une Bible.

- Avez-vous cette Bible avec vous ?

- Bien sûr, la voici.

Le pasteur prit le livre dans ses mains et reconnut sa Bible.

C’était il y a 8 ans.

Aujourd’hui, profitant de la liberté de culte qui existe à nouveau dans les pays de l’Est, une assemblée chrétienne s’est formée dans le village du nouveau converti.

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