Depuis deux ans, tout le public religieux suit avec intérêt le beau réveil qui remue la Grande Bretagne.

En Suisse, la commission synodale de l'Eglise libre du canton de Vaud, estimant que les grandes choses que le Seigneur accomplit de nos jours sont propres à ranimer parmi nous la foi et la piété, a prié un honorable frère de l'Eglise presbytérienne d'Ecosse de faire connaître dans son ensemble ce remarquable mouvement.

Après avoir fait de ce réveil le sujet d'une conférence publique à Vevey, puis à Lausanne, Mr le pasteur Buscarlet a bien voulu nous permettre de publier ce travail, qui présente d'une façon intéressante et suivie une œuvre qu'on ne connaissait jusqu'ici, parmi nous, que d'une manière fragmentaire et incomplète.

Je sens vivement, dit Mr Buscarlet, que je suis incapable de vous donner une idée exacte de ce travail extraordinaire, qui, je tiens à le dire d'une manière bien décidée, n'atteint pas seulement les âmes jusqu'ici inconverties, mais exerce une action des plus remarquables, une action inouïe sur des églises entières, auxquelles Dieu a communiqué une vie nouvelle.

Ce ne sont pas des centaines, mais des milliers et des dizaines de milliers de personnes que Moody et Sankey ont réunies partout où ils sont allés.

Ce n'est point par la prédication de quelques nouveautés ou d'une idée particulièrement précieuse à leurs yeux qu'ils cherchent à produire un réveil, mais par l'exposition complète de toutes les vérités qui donnent aux chrétiens la joie, la force, l'amour, le sentiment du devoir, qui amènent les pécheurs à s’arrêter dans leur mauvaise voie, à regarder à Christ, à se décider pour lui, à le considérer comme un Sauveur et un Maître qui les appelle à le servir, et à le servir tout de suite.

Je ne raconterai pas l'histoire des deux Américains que Dieu a employés d'une manière si remarquable dans ce réveil.

Connus en Amérique, ils furent invités à venir en Angleterre pendant l'été de 1873 ; mais en y arrivant, ils apprirent que le pasteur de Londres et le commerçant de Newcastle qui les avaient appelés, étaient entrés dans leur repos.

  1. Moody est un homme de convictions profondes, il parle avec un entier oubli de lui-même et sans aucune crainte des hommes ; et quant à sa théologie, les théologiens les plus difficiles de l'Ecosse s'en sont déclarés satisfaits.

Il croit que tout homme peut être utile s’il s’humilie assez pour ne vouloir être qu'un instrument entre les mains du Seigneur. Sa prédication, biblique, complète, parsemée d'anecdotes, traite admirablement le sujet qu'il a en vue, et témoigne d'une longue et sérieuse étude des Ecritures.

Si M. Moody prêche l'Evangile, M. Sankey le chante, et de manière à faire comprendre que l'on a trop négligé une partie aussi importante du culte et l'élément de la louange.

En juillet 1873, ils commencèrent leur travail par York, où ils n’avaient aucune connaissance, et où peu de personnes seulement vinrent les entendre.

A Sunderland, où ils se rendirent ensuite, les foules commencèrent à venir.

Un soir, M. Sankey chante son hymne de l'Enfant prodigue ; un jeune homme, longtemps enfant prodigue lui-même, et qui faisait le désespoir de ses parents, se lève tout en pleurs, traverse l'église, se jette au cou de son père, à celui de sa mère, puis embrasse son jeune frère et le serre dans ses bras.

Au mois de décembre, après qu'un pasteur écossais les eut entendus à Newcastle, ils sont appelés à Edimbourg, ville littéraire, où le public est critique et difficile à contenter.

A l’ouïe de M. Sankey, les préjugés séculaires et enracinés contre l'usage de l'orgue s’évanouissent en un clin d'œil.

Toutes les classes de la société sont atteintes, les pasteurs les entourent. M. Moody et M. Sankey tiennent chaque jour deux ou trois réunions de plusieurs milliers de personnes.

Un soir, 6000 ouvriers se rendent à la halle du Blé pour les entendre ; 600 d'entre eux les suivent ensuite à travers la ville, jusqu'à la salle où se tient le synode de l'Eglise libre ; là, ils se jettent à genoux et déclarent qu'ils se donnent au Seigneur.

Les derniers moments de l'année 1873 se passent en prières silencieuses, et la description de cette soirée est des plus touchantes.

Le 14 janvier, 2500 personnes se réunissent dans un local et 1000 autres ne peuvent y pénétrer.

On arrive à Edimbourg de 25, de 50 et 60 lieues à la ronde.

Partout le réveil tourne immédiatement à la pratique ; on se demande comment l'école du dimanche peut devenir vraiment intéressante et utile ; comment il faut faire pour réveiller les églises endormies.

Tout se fait avec ordre, préparation et calme, et à leur départ on évalue à 1000 environ les âmes qui ont été converties. Toute la ville est dans l'étonnement ; on n’entend parler que du réveil dans les rues, dans les chemins de fer, partout ; des étudiants en théologie, en droit, en médecine ont été touchés.

Un vieux pasteur à cheveux blancs se lève et raconte que, se sentant découragé, il avait quitté son église pour chercher un peu de repos ; mais ce qu'il a vu et entendu l'a tellement ravivé et réjoui qu'il va retourner sur le champ à son troupeau et à son travail.

Depuis plusieurs années déjà, 2000 enfants se réunissaient tous les samedis dans une grande salle ; on y voyait des enfants déguenillés à côté d'enfants de parents riches ; et un ancien de l’Eglise libre d'Ecosse, M. Dickson, homme des plus dévoués, disait à propos de ces réunions : " Ah ! s'il y avait eu de ces réunions d'enfants à Jérusalem, Jésus y serait certainement allé ".

Plusieurs enfants que je connais ont été convertis, et dans les pensionnats un nombre très grand de jeunes gens ont été amenés au Sauveur.

Aujourd'hui encore, plus d'un an après le passage des évangélistes américains, on compte à Edimbourg au moins 3000 âmes converties par leur moyen ; presque toutes les églises sont réveillées.

L’Union Chrétienne des Jeunes Gens a reçu 100 nouveaux membres, et ces jeunes chrétiens se mettent à évangéliser dans les hameaux d'alentour ; ils envoient des députés à Glasgow, en Irlande, à Londres, pour raconter les grandes choses que Dieu a faites pour leurs âmes.

Mais M. Moody les met en garde contre l'orgueil spirituel, où ils pourraient tomber si facilement, en leur disant un jour : " Tant que vous serez peu satisfaits de vous-même, vous ne cesserez d'aller à Jésus ".

Dans les bureaux du télégraphe, 20 jeunes employés se réunissent et travaillent à cette œuvre d'évangélisation.

Les jeunes demoiselles vont dans les hôpitaux porter des fleurs aux malades et leur chanter les hymnes simples du réveil.

L'un de nos pasteurs, déjà avancé en âge et très aimé de tous ceux qui le connaissent, part avec son fils pour faire une tournée d'évangélisation aux Indes.

D'Edimbourg, nos Américains se rendent à Berwick, puis à Dundee, où des foules viennent les entendre et où 1400 jeunes gens se réunissent en un soir. M. Moody s'est partout occupé d'eux ; il désirerait qu'ils eussent des salles de réunions plus propres à attirer, " quoique le vieil Evangile ” dit-il, soit entre toutes les armes, la plus efficace dans la " guerre contre le mal ".

Une sympathie chrétienne, une bonne poignée de main donnée au bon moment à un jeune étranger fait selon lui plus d'effet que bien des sermons.

Il leur propose de collecter 5000 livres (125.000 frs) pour la construction d'une maison à l'usage des Unions Chrétiennes, et au bout d'une heure on avait déjà reçu 5000 frs pour cet objet.

  1. Moody et M. Sankey passèrent à Glasgow les mois de février, mars et avril 1874.

Ils y furent reçus de bon cœur par les pasteurs de toutes les dénominations, car ils se montrent toujours désireux de travailler avec eux.

Des réunions se tenaient le matin, à midi et le soir ; le plus grand ordre régnait partout ; les hommes d'affaires de cette ville si affairée ne croient pas perdre leur temps en allant les entendre.

Le 11 avril, il y eut une réunion de plus de 5000 pasteurs venus de toutes les parties de l'Ecosse et du nord de l'Angleterre.

Entre autres questions concernant la pratique chrétienne, on a traité celle de savoir s'il est bon d'encourager les nouveaux convertis à confesser Christ en public.

" Reconnaissez-vous l'utilité d'un ministère qui a pour base une instruction sérieuse ? " a-t-on demandé à M. Moody. " Certainement, dit-il, je n'ai jamais vu d'homme qui ait trop d’instruction ; cependant j'aime encore mieux le zèle. Chacun a son travail et sa place".

Souvent il prend les bonnes œuvres pour sujet de ses discours.

Dans ces diverses réunions, on sentait la puissance de l'Esprit ; c'est surtout sur la classe moyenne et sur les jeunes gens qu'elles exercent de l'influence.

Au bout de sept semaines, plus de 100 jeunes gens intelligents s'étaient donnés au Seigneur ; on avait pour eux quatre réunions spéciales, à chacune desquelles l'on comptait 1600 auditeurs, de sorte que l'on croit qu'en une seule semaine, environ 3000 jeunes gens ont entendu M. Moody.

Le réveil qui s'est opéré parmi eux s'est fait sentir dans les bureaux, les grandes fabriques, les collèges, etc...

Pendant les trois derniers mois, un pasteur a eu dans son église plus de 120 nouveaux convertis, dont 60 participent à la sainte Cène.

On a remarqué que la plus grande partie des jeunes gens amenés au Seigneur sont les enfants de parents pieux et qui ont reçu une éducation religieuse.

Moody nie que les enfants de pasteurs qui tournent mal soient proportionnellement en plus grand nombre que les autres. La loi de la vie veut qu'elle commence par l'Eglise pour se répandre par elle tout autour.

Dans les réunions pour la jeunesse, on a compté plus de 6000 jeunes hommes et 9000 jeunes filles.

Avant de quitter Glasgow, M. Moody ayant désiré adresser quelques mots à ceux qui pensaient avoir reçu le Sauveur, 3500 personnes répondirent à son appel, bien que des centaines eussent été empêchées de s'y rendre.

Un pasteur, par exemple, déclare en connaître 70 dans sa congrégation qui n'ont pu y aller.

Le plus grand nombre des nouveaux convertis appartenait déjà aux églises les plus vivantes, car à celui qui a il sera donné davantage ; parmi eux se trouvent 1670 hommes, la plupart au-dessous de trente ans.

Pendant l'été qui a suivi la visite des évangélistes, les réunions ont continué à être bien fréquentées, malgré la chaleur.

Les ouvriers en tiennent dans les chantiers à l'heure de leur repas.

Ce qui a surtout marqué le réveil à Glasgow, c'est la charité chrétienne toute nouvelle qui s'y est manifestée.

L'état pitoyable des pauvres, de leurs enfants, surtout des ivrognes, a vivement touché les chrétiens, et l'on s'est décidé à leur venir en aide, à chercher ces malheureux et à leur montrer que, comme le Maître, on pensait aussi à leurs besoins matériels.

 On institua les “ déjeuners du dimanche ”. Tous les samedis soir se tient une réunion de prières, souvent de 1200 personnes, où l'on implore la bénédiction de Dieu sur le travail du lendemain et la conversion de ces pauvres âmes.

Une tente immense est dressée pour les recevoir ; il en vint d'abord 600, puis 800, 1500, et maintenaient 2000 êtres malheureux, tout en guenilles, aveugles, estropiés, etc.…s'y réunissent ; de jeunes demoiselles vont les chercher dans les rues d'alentour.

Une fois, l'une d'elles reconnaît un ancien ami, que la boisson avait ruiné ; il est ramené et converti.

Un chœur, accompagné d'un harmonium, chante les beaux et touchants airs de Sankey.

Ces pauvres créatures écoutent, et reçoivent non seulement leur déjeuner, mais encore une courte instruction, puis ils sont invités à prier.

Après une réunion spéciale, de 3-4000 de ces pauvres malheureux, 150 d'entre eux restèrent pour s’enquérir de la voie du salut, et 109 qui disent avoir trouvé la paix, donnent leur nom pour qu'on aille les visiter.

Que de bien a été fait ainsi pendant ce dernier hiver si rude ! Les ouvriers mêmes envoient de l'argent au comité, et l'on voit des ivrognes, qui allaient chercher à boire, entrer, écouter, se convertir, et laisser pour l’œuvre l'argent qu'ils portaient au cabaret !

Dès lors cette idée a été suivie à Edimbourg, où 700 personnes, puis 1500 et 2000 participent à ces bienfaits.

Pour remplacer la tente, on bâtit maintenant une salle qui coûtera 200.000 frs.

On a vu venir à ces déjeuners des femmes tout en haillons, à moitié ivres, qui deviennent ensuite sobres, propres, sérieuses, chrétiennes.

Ce réveil aboutit donc partout et tout de suite au travail sur les masses.

Une pauvre petite fille abandonnée attire l'attention de ces chrétiens réveillés, et l'on fonde un asile pour les enfants des ivrognes ou qui sont abandonnés.

Deux dames donnent les 145.000 frs  nécessaires pour cet objet.

130 jeunes gens s’offrent pour l'œuvre des missions à Glasgow et 100 à Edimbourg.

Le samedi soir, ces jeunes gens vont distribuer des traités, surtout à l'entrée des théâtres, etc.

Ils en ont ainsi répandu plus de 30.000.

 Le maître d'une grande fabrique cède à ses ouvriers une salle où ils peuvent prier ensemble le matin.

D'autres chrétiens vont la nuit visiter les fours où l'on cuit les briques, et les trouvent habités par de jeunes voleurs et d'autres gens sans aveu, dont beaucoup sont maladifs et dans un état digne de toute compassion.

On tient des réunions pour eux, on leur témoigne de la sympathie, on les arrache à leur triste état, et la police constate que le nombre en diminue sensiblement.

" Je ne puis m’arrêter au travail merveilleux fait à Aberdeen, Inverness, Dundee, où les caractères du réveil ont été à peu près les mêmes. Dans cette dernière ville, on trouve sur le champ une somme énorme pour procurer un local à l'Union Chrétienne des jeunes gens.

A Inverness, le 27 août 1874, M. Moody prend congé de l'Ecosse, et avant de partir, il dit aux personnes réunies :" Voulez-vous éloigner les chrétiens du monde, donnez-leur tant à faire qu'ils n'aient plus de temps à lui consacrer ni celui de critiquer leurs pasteurs. Ayez non seulement des réunions de prière, mais aussi de louange et de promesse".

"Si je cherche à faire mon travail en Irlande, dit-il encore, avec la grâce accordée pour celui qui a été fait en Ecosse, je ne réussirai pas. Je ne réussis que lorsque je donne toute la gloire au Saint Esprit".

Il remercia les pasteurs et la presse de leur concours, et en parlant de ce qui s'était fait en Ecosse, il fut si ému de reconnaissance envers Dieu qu'il se couvrit le visage et se mit à sangloter.

La visite de ces frères en Irlande était attendue avec des sentiments très divers.

A Glasgow, et plus encore en Irlande, on avait de grandes inquiétudes, non à l'égard des protestants, mais des catholiques ; que feraient-ils ?

Nous allons le voir.

Le 5 septembre, ils abordent à Belfast, centre protestant, et le 6 déjà, réunions énormes dans les trois plus grandes églises qui ne peuvent guère contenir moins de 5000 personnes. Le quart seulement de ceux qui s'étaient rendus aux locaux désignés. Quelques pasteurs de l'Eglise épiscopale prennent part aux réunions.

Au bout d'une semaine, de 50 à 60 jeunes gens sont réveillés.

Un pasteur écrit : " Les chrétiens sont profondément remués, et sentent plus vivement que jamais leur devoir comme chrétiens. Il y a des réunions spéciales de tous ceux qui veulent travailler pour Christ. Un grand nombre sont prêts à aider ceux qui cherchent la voie du salut. "

Il semble que, depuis des mois déjà, un travail silencieux se soit fait dans cette localité.

Le dimanche 10 septembre, 20.000 personnes entendent prêcher l'Evangile au jardin botanique ; 200 jeunes gens sont organisés pour faire la police ; mais ils n'ont rien à faire.

Après la réunion, 1700 personnes demandent ce qu'il faut faire pour être sauvé.

Jour après jour, les trains arrivent remplis de monde ; des trains express s'organisent.

Moody prêche sur l'amour de Dieu, sur les excuses que l'on donne pour ne pas accepter ses invitations, etc...

Dans la cinquième semaine, la coupe déborde.

Trois jeunes garçons se réunissent avec leurs camarades pour prier, et leur nombre s'élève bientôt à 200.

Les jeunes gens vont évangéliser aux environs ; des ivrognes convertis commencent tout de suite le culte de famille ; un grand fabricant met trois fois par semaine une salle à la disposition de ses ouvriers pour des réunions religieuses ; 81 jeunes filles sont converties dans une seule fabrique ; tous les soirs, dans une seule église, et pendant des semaines, le culte est fréquenté par 6 à 800 personnes ; de ce nombre 9 furent réveillées d'abord, puis 100, puis 120.

Dans une autre église, 100 personnes ont déclaré avoir trouvé Christ, et 50 nouveaux membres sont admis à la communion.

A Derry, 30 jeunes gens s'offrent pour distribuer des traités.

Souvent le Nouveau Testament prend dans la poche de l'ouvrier la place d'un jeu de cartes.

Une dame voit un groupe de petits mauvais sujets qui d'ordinaire jouaient à croix ou pile à ce coin de rue ; ils causent et elle écoute :" Oui, dit l'un d’eux, lorsque Satan vient me tenter vois-tu, je me mets à chanter un hymne de Sankey, et le diable s'enfuit si je lui dis que Jésus m'aime".

A Belfast et dans les environs, on forma des associations de jeunes filles chrétiennes comme en Ecosse.

Mais maintenant c'est Dublin qu'il faut attaquer. Le 18 octobre 1874, M. Moody et M. Sankey arrivent dans cette capitale, où les trois quarts de la population sont catholiques ; qu'arrivera-t-il ?

D'abord il s'y manifesta une union remarquable entre tous les chrétiens.

Trente à quarante pasteurs de l'Eglise épiscopale se joignent aux presbytériens, aux indépendants, aux wesleyens, aux baptistes, etc.....

On loue une salle qui contient 2000 personnes ; mais au palais de l'Exposition, que l'on paie 12.500 frs par mois, on en voit de 12 à 15.000.

Tous les jours il y a des réunions de prière dans la première de ces salles et des réunions d'évangélisation au palais de l'Exposition.

On ne fait point de controverse, et les journaux catholiques sont bientôt favorables ; ils défendent même les évangélistes contre quelques-uns de leurs confrères, qui ont dû se taire, et contre la circulaire du cardinal Cullen.

Dans un cirque, deux paillasses qui s'étaient avisées de se moquer des deux évangélistes furent obligés, par les huées du public, de quitter l'arène.

Moody, en parlant de la foi dans une réunion, dit qu'il avait confiance dans une foi qui nous conduit d'abord à Christ et nous pousse ensuite à aller chercher les autres pour les lui amener. Il a foi en la puissance de Dieu, mais surtout lorsqu'elle s'exerce par le travail individuel des chrétiens.

On vient aux réunions de 20, 80, 200 lieues de distance.

Un samedi l'on réunit 5000 enfants.

Dès la troisième semaine du séjour de M. Moody et M. Sankey, on voit de beaux fruits de leur travail : des catholiques, des prêtres, un journaliste catholique sont convertis.

Un officier supérieur d'artillerie, qui n'avait pas été les entendre à Edimbourg, vient à Dublin et s'y convertit.

Des incrédules sont amenés à la foi ; l'un d'eux en amène trois autres.

Les eaux montent, et avant le départ des évangélistes, l'on croit que 1000 personnes se sont données au Sauveur.

Dans divers pensionnats, l'on compte 11, 17 et 25 conversions.

Un Ecossais venu à Dublin pour affaires s'y convertit et parle du Sauveur dans une réunion de médecins sans qu'on s'en étonne. Entre autres réunions intéressantes, on en a remarqué une de 1000 soldats, venus par un train spécial du camp de Curragh et une autre de 750 pasteurs.

A cette question posée dans une réunion de pasteurs, d'anciens, etc..." Comment faire pour continuer ce mouvement ?"

Moody répond :" Oubliez-vous ; cherchez l'union ; prêchez Christ, et pas autre chose ; ne prêchez ni votre Eglise ni vos vues particulières ; alors vous attirerez tout le monde. Faire des prosélytes, c'est l'œuvre du démon. J'ai pitié de l'homme qui vous dit : “ Sortez de toutes ces sectes ” ; où veut-il vous conduire sinon à une autre secte ? Tous les différents corps de croyants sont des sectes. Si votre pasteur prêche l'Evangile, restez avec lui et aidez-le.

En le quittant, vous ne gagnerez qu'en orgueil et ne trouverez que désappointement.

Je connais des hommes qui, depuis qu'ils ont passé ailleurs, n'ont fait autre chose que rendre témoignage contre les autres ; soyez unis en Christ, priez, travaillez, et Dieu donnera l'accroissement ".

Telle est la devise de ce serviteur de Dieu.

De l'Irlande, M. Moody et M. Sankey se sont rendus dans les plus grands centres commerçants de l'Angleterre, Manchester, Birmingham, Liverpool.

Le 29 novembre, les deux plus grandes salles de Manchester furent louées, l'une d'elles au prix de 2.500 frs   par semaine.

La première réunion de chrétiens qui désiraient travailler avec M. Moody et M. Sankey se tint le premier jour à 8 heures du matin.

Malgré le froid et une pluie torrentielle, il s'y trouva 2000 personnes ! Il est vrai que depuis un an, on avait prié pour ce réveil, que des membres de toutes les dénominations non conformistes avaient établi une réunion dans ce but, et avaient déjà célébré la Cène ensemble au nombre de 2000.

Aussi les réunions furent-elles immédiatement bénies d'une façon remarquable.

A la fin de décembre, on écrivait : " Non seulement nous avons vu un grand nombre de conversions ; mais les enfants de Dieu ont été réveillés, et s'unissent ensemble pour travailler au salut des âmes.

Les pasteurs anglicans, qui d'abord se tenaient à l'écart, s’unissent à nous, et quoique M. Moody n'épargne jamais le théâtre et en signale les dangers, quand sur la scène un acteur a voulu le traiter de mômier, le peuple irrité n'a cessé de huer jusqu'à ce qu'il se fût retiré ".

A Sheffield, 1500 personnes se réunissent dans un local et 3000 dans un autre. L'impression est des plus profondes ; et la Bible, à laquelle on s'intéresse d'une façon toute nouvelle, se vend plus que jamais. 

A Birmingham, 3000 personnes se réunissent dans la salle communale, et de 12 à 15.000 dans Bingley-Hall.

La rue est pleine une heure avant l'ouverture des portes.

En huit jours, 156.000 hommes, femmes et enfants ont entendu l'Evangile de la bouche des deux Américains et les ont écoutés avec une attention soutenue.

L'on demandait à M. Moody sur quelle portion de la Parole de Dieu il se fondait pour tenir, à la suite de ses prédications, les réunions où il invite ceux qui sont inquiets de leur salut. " Je me fonde sur Luc 3:9, répondit-il.

Pour une personne qui reçoit l'Evangile pendant le sermon, il y en a 100 qui l'acceptent quand on leur parle immédiatement après".

A Sheffield, comme ailleurs, M. Moody insista sur le courage, l'amour, l'enthousiasme que doivent avoir ceux qui travaillent pour Christ.

A Liverpool, ville de 600.000 âmes, l'œuvre du Seigneur a été bien remarquable. Au commencement, M. Moody et M. Sankey ont dû essuyer plusieurs affronts dans les rues et de la part de la presse ; mais bientôt tout fut changé.

A la bourse même, personne n'osa parler contre eux. Sur un terrain cédé provisoirement par le gouvernement, on avait élevé en quarante jours, au prix de 87.500 francs, une salle immense, capable de contenir 11.000 personnes, et naturellement destinée à être détruite après le départ des évangélistes.

Entre midi et une heure, moment fixé pour la réunion de prières, il n'y avait presque personne à la bourse, ce qui ne s'était jamais vu pour n'importe quelle cause.

En quelques jours on a aussi collecté 400.000 francs pour la construction d'un bâtiment destiné à l'Union Chrétienne des Jeunes Gens.

Les Gallois sont nombreux à Liverpool, et l'on a tenu dans leur langue des réunions qui ont été suivies par près de 5000 d'entre eux.

Toutes les congrégations galloises de cette ville ont été réveillées. Les lettres qu'on recevait de Liverpool débordaient de joie.

Ce qui a surtout réveillé les chrétiens, ce sont les appels par lesquels M. Moody les invite à travailler pour amener les âmes au Seigneur.

Un dimanche, 250 âmes inquiètes sont restées pour la seconde réunion du matin, et 350 pour la seconde de l'après-midi.

Ce sont les laïques, surtout les presbytériens, qui ont pris la part la plus active aux grandes réunions de Liverpool.

Lorsque les évangélistes quittèrent la ville, de 4 à 500 personnes se rendirent au chemin de fer pour leur dire adieu ; et l'on croit que de 1200 à 1300 jeunes gens ont été convertis au Seigneur par leur moyen.

Dans les chantiers de Portsmouth on a vu, pendant des semaines, les ouvriers se réunir au nombre d'environ 600 pour chanter les hymnes du réveil, la tête découverte.

Que dirai-je enfin de l'œuvre du réveil à Londres, cette ville de plus de 3 millions d'âmes, où M. Moody et M. Sankey ont commencé à travailler le 9 mars dernier, et qu'ils ont en bien peu de temps remuée de bas en haut et de haut en bas ? Il faudrait une séance spéciale pour en parler dignement.

 Que de prières, d'inquiétudes et de préparations !

Il faudra plus de 425.000 frs pour les loyers et les constructions ; mais on les trouvera.

Les grands journaux parlent de la venue des évangélistes, et la préparent ainsi sans le vouloir. Plusieurs racontent que la police des grandes villes de province rend témoignage au changement qui s'est opéré dans les masses.

Les journaux de l'aristocratie se moquent plutôt du mouvement et disent que ce sera l'affaire de quelques jours, qu'on ne remue pas Londres de la sorte et qu'on a trop à faire pour s'occuper de ces deux Américains.

Pendant les préparatifs, et déjà quelques mois auparavant, M. Moody est assailli de questions captieuses par des Ritualistes et par d'autres.

On lui demande de faire savoir par écrit ce qu'il croit. " Oh ! dit-il, vous trouverez ma confession de foi au 53ème chapitre d'Esaïe ".

En général, il ne confie pas à l'inspiration du moment les réponses que Dieu lui a donné le bon sens et le temps nécessaires pour résoudre.

On se décida à partager Londres en trois ou quatre quartiers, dont chacun devait être l'objet d'une campagne spéciale, et l'on commença par l'immense salle de l'Agriculture, au nord de la ville.

Longtemps avant la réunion, les rues environnantes étaient remplies. Des incrédules sont là pour se moquer ; partout on entend crier les chants de Moody et Sankey ; ces masses semblent prêtes à se moquer de tout ; au dehors c'est un vrai carnaval. Dans l'intérieur, 15.000 personnes sont réunies.

Moody commence par ces mots qui le caractérisent : " Louons Dieu de ce qu'il va faire pour Londres ! " La réunion journalière de prières se tient à Exeter-Hall, où la salle se trouve plus que remplie.

Les trois jours suivants toutefois, il y eut dans cette salle un peu moins de monde ; mais le 12 mars elle fut toute remplie, malgré la pluie, la neige et la grêle.

En trois jours et à deux réunions par jour, environ 80.000 personnes avaient entendu prêcher l'Evangile. Des banquiers, des pasteurs distingués, des marchands princiers de Londres faisaient les fonctions de portiers.

Le soir, des milliers de personnes restèrent pour qu'on leur parlât individuellement de leur âme. On a mis à part deux salles comme lieux de réunions pour les personnes inquiètes de leur salut et qui désirent qu'on leur parle du Sauveur.

Le dimanche 14, à 7 heures du matin, il y eut une réunion pour les ouvriers du Seigneur.

Moody étudia avec eux Daniel 12 : 3 " Ceux qui veulent briller ici-bas, dit-il, ne feront rien ; ceux qui s'oublient luiront. Le travail pour Christ n'est pas seulement un devoir, c'est un privilège".

Après une réunion de 17.000 femmes, il y en eut le soir une autre de près de 15.000 hommes et qu'on ne peut décrire. Qui pourrait dire après y avoir assisté que la religion n'est bonne que pour les femmes !

Le 21, il y eut une réunion d'à peu près 19.000 personnes travaillant pour le Seigneur comme moniteurs, évangélistes, etc...

Après les premiers jours, la presse, avec de rares exceptions, parle du réveil avec un respect croissant.

Le Punch, charivari anglais, qui s'en était moqué une fois, fait amende honorable.

Le Times, le premier des journaux politiques, déclare cependant que l'on commence à être fatigué de ces réunions ; le soir même elles sont plus nombreuses que jamais, et quand M. Moody demande s'il n'y aurait pas dans l'assemblée mille personnes disposées à promettre de parler de Christ à une personne au moins par jour, durant une semaine, il s'en lève plus de 5000 qui se déclarent prêtes à le faire. M. Moody sent qu'il faut réveiller les soldats du Christ, les réunir, les lancer sur cette immense métropole.

Il fait appel à ceux qui appartiennent à Christ, les invite à se lever et cherche toujours à réunir autour de lui des pasteurs et des chrétiens qui aient l'amour des âmes dans le cœur.

Il propose de chercher 5000 hommes qui aillent de maison en maison parler du Sauveur. On les trouve, et ils se partagent la ville.

L’église de Spurgeon fournit un bon nombre de ces chrétiens.

Dans la tournée qu'il doit faire, un homme d'une classe humble se trouve à la porte d'un lord. Il se promène en long et en large dans la rue sans oser frapper ; enfin, au nom du Seigneur, il prend courage. Introduit auprès du lord, il lui parle de son âme et de Jésus.

“ Jamais personne, dit ce monsieur, ne m'a parlé comme vous ; priez pour moi". Ils s'agenouillent, puis ce lord demande à l'humble serviteur de Christ de revenir.

Le grand Opéra royal, naguère en réparation, a été loué par le comité ; il peut contenir près de 10.000 personnes ; la scène immense a été transformée en plate-forme, dont M. Moody occupe le centre ; c'est là aussi qu'est placé le chœur de dames et de messieurs.

Les réunions qui s'y tiennent sont vraiment merveilleuses.

On a remarqué dans la loge royale la princesse de Galles, et à plusieurs reprises la duchesse de Sutherland, M. Gladstone et lord Cairns, le premier magistrat de l'Angleterre.

En arrivant près de l'Opéra, le courant humain qui se presse dans cette direction montre qu'il s'y passe quelque chose d'extraordinaire.

Autour des portes, on voit circuler des gamins qui, pour 10 centimes, vendent les hymnes de M. Sankey, ainsi que le résumé des discours de M. Moody. Impossible d'entrer si l’on n’arrive pas au moins trois quarts d'heure à l’avance.

Les quatre réunions par jour sont également bien suivies, sauf peut-être celle de midi.

Tous les soirs, après celle de 7 heures, M. Moody prie les assistants de se retirer par les portes latérales, parce que la réunion de 9 heures n'est destinée qu'aux hommes.

Pendant le chant d'un hymne, l'immense vase se vide ; il reste désert quelques moments, après quoi arrivent de toutes parts des milliers de jeunes gens, d'hommes faits et quelques vieillards ; en dix minutes, la salle est de nouveau remplie jusqu'à la dernière place.

Le bon sens, l’à propos, le tact de M. Moody se montrent surtout dans ce qu'il dit aux hommes. Il aime particulièrement les jeunes gens, et sa sympathie chrétienne, ainsi que la virilité de son christianisme les attire, les encourage et leur donne confiance en celui qui leur parle.

Un soir, il leur dit : " Je n'ai jamais rencontré autant de gens sans foi qu'à Londres.

Un des disciples bien aimés de mon Maître leur adresse cette parole : si quelqu'un manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement et sans rien reprocher, et elle lui sera donnée.

Vous désirez connaître la vérité ; eh bien ! ici et maintenant, demandez la sagesse à Dieu et il vous la donnera. On dit que le christianisme est trop vieux.

Qui s'est jamais plaint de la vieillesse du soleil ! 

Puis, s'adressant aux jeunes chrétiens : Oui, dit-il, vous êtes la lumière du monde. Il est des milliers et des milliers de personnes, à Londres, qui ne connaissent pas la Bible ; mais vous pouvez être leur Bible par vos paroles et vos actions".

Les réunions pour les âmes inquiètes suivent la prédication et ont été particulièrement bénies.

Moody commence par inviter ceux qui désirent se donner au Seigneur et qui voudraient qu'on prie pour eux, à se lever courageusement et à se rendre, pendant le chant d'un cantique, dans les salles adjacentes, où ils trouveront des chrétiens désireux de leur enseigner la voie du salut.

Ces chrétiens sont choisis parmi des personnes d'expérience.

Moody a mis la main à ces arrangements avec le tact qui le distingue.

Bien des personnes, en particulier des hommes qui avaient mille préjugés à vaincre, quelques-uns qui étaient venus avec de mauvaises intentions, frappés par l'accent mâle et la charité de M. Moody, se sont rendus, après la prédication, dans ces salles où on leur a parlé du Sauveur et de son amour.

Bien des hommes assistent successivement aux réunions de 7 et de 9 heures.

Le temps qui s'écoule avant les réunions est employé à chanter les cantiques du réveil, qui souvent expriment les besoins profonds des âmes encore inconverties ou les espérances d'une vie à venir et bienheureuse.

Ils font vibrer bien des cordes dans le cœur de ceux qui les entendent ; et lorsque le prédicateur commence, se parole tombe dans des âmes préparées à la recevoir.

Après le chant harmonieux du chœur régulier, le grand chœur de 10.000 personnes, surtout quand il n'y a que des hommes, produit un effet qu'on ne peut décrire - un effet dont saint Jean fit l'expérience dans sa vision céleste.

Et pourquoi craindre cette impression, si les paroles que l'on chante sont vraiment évangéliques, si elles sont à la gloire de l'Agneau de Dieu, à la gloire de Celui qui a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Ce mouvement rend les chrétiens joyeux et les envoie tout de suite à la recherche de quelques âmes encore éloignées du Bon Berger.

Avant d'agir, on n'a pas le temps de discuter et souvent d'obscurcir la Parole de Dieu.

Au moment où les évangélistes ont passé à l'ouest, dans le quartier riche, le Times du 10 mai s'exprima de la manière suivante :

" La 50ème et dernière réunion à l'Agricultural-Hall a offert un spectacle des plus émouvants et qu'on n'aurait jamais pu imaginer.

Aucun de ceux qui y ont assisté ne sauraient douter qu'elle n'exerce une puissante et salutaire influence, non seulement sur les classes inférieures, mais sur ceux qui ont toujours associé l’idée d’un réveil avec celle du fanatisme et de l'excitation.

Il n'y a certainement rien eu de pareil au culte d’hier.

Les prières et les chants étaient aussi calmes que dans l'église paroissiale la mieux réglés, et le sermon était aussi propre à faire du bien au membre le plus régulier de l'Eglise établie qu'à réveiller l'attention de ceux qui jusqu'alors avaient peu réfléchi aux questions religieuses. Nous ne doutons pas que la section ouest de Londres, à laquelle M. Moody va maintenant consacrer son attention, ne profite de sa prédication autant que l'a fait le nord ".

Quand un journal comme le Times parle ainsi d'un mouvement religieux, nous avons réellement sujet de dire : “ Gloire à Dieu au plus haut des cieux ” !

Que dans ce pays aussi, il nous soit bientôt donné de voir la réponse que le Seigneur fera lui-même à ceux qui nous ont dit si longtemps : “ Où est votre Dieu ? A quoi bon la prière ?"

Oh ! que l'Esprit Saint vienne souffler sur les Eglises de la Suisse !

Pour l’obtenir, évitez tout ce qui peut diviser ; recherchez ce qui unit les chrétiens ; que le salut des âmes et la gloire du Sauveur soient notre but, et dans cette sainte activité, nos vie de plus en plus consacrées au Seigneur seront vraiment sanctifiées.

C'est là ce que nous enseigne le Réveil opéré par le moyen de M. Moody et M. Sankey.

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