Sophie la blanchisseuse

" S’il vous plait, Monsieur, il y a à la porte une étrange personne qui désire vous parler. Elle dit que son nom est Sophie et qu’elle est prédicateur. Sauf votre respect, je crois que c’est une Allemande toquée, elle a l’air si étrange. "

Dans l’antichambre je trouvai " l’étrange personne ".

Elle méritait cette épithète ; grande, maigre, avec de hautes pommettes et de petits yeux brillants.

Elle avait sur la tête un chapeau trop grand, garni à profusion d’éclatantes fleurs rouges.

Elle portait une robe démodée, et sur les épaules un manteau de soie noire qui, en son temps, avait dû être fort élégant.

A la main, elle tenait un parasol vert à la vieille mode.

Elle avait l’air de sortir d’une image comique.

Lorsque je m’avançai, elle sourit de tout son visage, en me disant avec un fort accent :

" O frère, enfin me voici chez vous. Je vous ai entendu parler de votre mission de nuit, et j’ai dit : " Père, il faut que j’aille voir ce frère ! "

" Aujourd’hui, Il m’a dit : " Sophie, hier tu as gagné cinquante sous, tu iras les donner à cette œuvre et tu prêcheras à ce frère.

" - Mais Père, je n’ai pas de sermon !

" Alors le Père me dit : Tu iras à pied afin de pouvoir donner le prix du train et en chemin, je te donnerai le sermon. "

" Alors me voici, et voici l’argent. "

Je ne savais que penser d’elle.

Elle avait fait quatre kilomètres à pied et donné tout son travail d’un jour à la cause.

Je sentis que si elle prêchait aussi bien qu’elle pratiquait, j’aurais du plaisir à l’entendre, et je l’invitai à entrer.

Ce sourire toujours présent sur son visage semblait provenir d’une grande paix intérieure, et donnait à son visage, par ailleurs peu attrayant, un air de joie sainte qui captivait l’attention.

" J’ai reçu la vocation de laver et de prêcher. J’étais née prédicateur, et comme j’étais pauvre, j’ai appris à travailler.

" Je travaille bien, et l’on peut se fier à moi, aussi beaucoup de gens désirent-ils m’avoir, mais si je vais chez eux, ils doivent aussi recevoir ma prédication. Pas de sermon, pas de travail. " A qui j’appartiens ?

" J’appartiens à Jésus, et je m’attends à Dieu pour toutes choses.

" Quand je n’ai pas d’ouvrage, je le dis au Père. Il est le meilleur des bureaux de placement.

" Il n’y a rien à payer, ni à attendre, Il envoie du travail tout de suite.

" Combien dans notre famille ?

" Quatre : Le Père, le Fils, le Saint-Esprit et moi.

" Autrefois, j’avais trois cent dollars (1500 fr.) d’économies ; un misérable le découvrit et me persuada de l’épouser.

" J’étais une folle et je le fis. Au bout de trois semaines, il avait les trois cent dollars et partait avec.

" Eh bien ! J’estime que j’en ai été débarrassée à bon compte !

" J’avais désobéi au commandement : " Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles. "

" Christ dit : " Prenez mon joug ", mais il ne faut pas laisser le diable mettre sa tête d’un côté ; il n’y a pas moyen de tirer avec lui.

" Le diable m’avait fait monter dans le train pour l’enfer cette fois-là, et il en riait ; mais je suis descendue à la première station.

" Je ne suis jamais allée à l’école, mais j’appelle le temps de mon mariage " mon école privée ".

" J’y suis allée trois semaines, prix : trois cent dollars.

" - Que deviendras-tu quand je serai loin ? me dit mon mari en partant.

- Oh ! va-t’en, lui dis-je, je me suis tirée d’affaire avant de t’avoir vu. Je vivrai par la foi.

" Je ne l’ai jamais revu ; peut-être Dieu le sauvera-t-il. J’ai fait mon devoir, et je lui ai prêché.

" Je ne désire pas le revoir à moins qu’il ne soit né de nouveau. Mais maintenant je puis parler aux femmes que leurs maris ont abandonnées. J’ai du moins appris cela.

" Je voulus renoncer au blanchissage et j’allai travailler chez un relieur. Impossible d’y arriver !

" Mon patron m’a dit : " Si vous ne pouvez pas travailler mieux que cela, vous ferez mieux de vous jeter à la mer.

" - Non, dis-je, non, ce n’est pas ainsi qu’il faut faire, je vais me jeter… dans l’amour de Dieu. "

" Alors j’entrai en place dans la famille d’un pasteur. J’y fus éprouvée, je vous assure. "

" Comment, frère, on parle de réformer les buveurs ? La meilleure chose qu’on pourrait faire serait de réformer les chrétiens.

" Il y a tant de chrétiens mélancoliques ; des chrétiens de cimetière que je les appelle. Ils sont assis sur des tombes, pleurant et se lamentant, ils n’entrent jamais dans la vie de la résurrection de Christ.

" Nous n’adorons pas un Sauveur mort, mais un Sauveur ressuscité.

" Et cependant il y en a tant qui s’arrêtent à la croix, satisfaits par le pardon de leurs péchés, au lieu d’avancer dans la communion avec le Christ ressuscité. "

" Et bien ! Ce pasteur était ainsi. Le Père se servit de moi pour lui donner la lumière. Il me dit un jour :

" - Sophie, comment faire pour avoir dans mes sermons la puissance que vous avez dans vos méditations aux réunions de prières ?

" - Oh ! C’est bien facile : exercez votre sermon une semaine avant de le prêcher. Je veux dire : mettez en pratique, vivez ce que vous prêchez pendant une semaine, puis visez bas et vous atteindrez sûrement quelqu’un. Vos sermons frappent le mur ; vous visez si haut !

" - Sophie, dit-il, vous êtes toujours rassasiée tandis que je suis affamé.

" - C’est votre faute ; allez à la table, elle est chargée de biens ; servez-vous.

" - Oh ! Sophie, je voudrais avoir votre patience et votre humilité ; mais mes nerfs sont si fatigués que je n’ai point de patience.

" - Ah ! Lui dis-je, je ne puis pas en prêter, je n’en ai pas de trop, et vous ne pouvez pas en acheter à la pharmacie. Mais vous l’obtiendrez si vous lisez juste votre Nouveau Testament.

" - Que voulez-vous dire ? Je le lis juste ! Je le lis en grec et en anglais !

" - Mais, frère, vous ne le lisez pas bien. Frère Paul dit : " Glorifiez-vous dans les afflictions. " Or, g-l-o-r-i-f-i-e-z ne s’épelle pas : gémissez, et vous lamentez.

" Si vous désirez la patience, glorifiez-vous dans l’affliction ; car Paul dit : " La tribulation produit la patience (c’est ainsi qu’on l’obtient) et la patience, la fidélité éprouvée, et l’espérance. Or, l’espérance ne rend pas confus. "

" Voyez comment vous pouvez monter par ces degrés jusqu’à une meilleure assurance, en commençant par le premier et en vous glorifiant au lieu de gémir !

" Et quant à l’humilité, Pierre dit : " Soyez revêtu d’humilité. "

" C’est inutile de demander cela dans les magasins de confection, ils ne tiennent pas cet article. Mais au lieu de me regarder avec envie, allez demander au Père un costume d’humilité pour vous.

" Il vous le donnera, il ne fait point d’acception de personnes.

" - A propos d’habits, Sophie, me dit-il, je m’habille très simplement, et vous vous habillez très élégamment pour une blanchisseuse ; comment pouvez-vous vous le permettre ?

" - Oh ! Mes habits ne me coûtent rien. Je lave chez des dames qui me donnent de leurs robes.

" Pourquoi ne serais-je pas bien habillée ? Je suis l’enfant d’un Roi, et Dieu n’est pas un chiffonnier !

" Quand j’ai besoin de quelque chose, je dis : " Père, je désire ceci ou cela ", et si c’est bon pour moi, il me le donne toujours.

" Quelquefois le Père me dit : " Sophie, ce n’est pas bon pour toi. "

" On ne donne pas aux enfants tous les objets pour lesquels ils pleurent.

" Nous demandons tant de choses insensées. Si nous les recevions, nous ne saurions qu’en faire.

" J’ai entendu parler d’un paysan venu en ville pour la première fois de sa vie.

" Il entra dans un restaurant et se dit qu’il allait se payer quelque chose de bon, quel qu’en fut le prix.

" Il vit un homme à la table voisine prendre un peu de moutarde sur son assiette, et il pensa que ce devait être bien bon et bien cher, puisqu’on en prenait si peu.

" Tant pis si cela me coûte cher, je veux en avoir ! "

" Alors il dit au garçon de lui en apporter pour un dollar ; on en apporta une assiette pleine.

" Il en prit une grande cuillérée qui lui brûla le palais, il la cracha et n’en désira plus !

" Ainsi, nous demandons des choses qui nous brûleraient si le Père nous les accordait et dont nous serions heureux de nous débarrasser.

" Nous prions d’une manière insensée ; moi, pendant douze ans j’ai demandé : " Père ! Fais de moi une missionnaire en pays lointain, je désire aller évangéliser les païens. "

" - Un jour que je priais ainsi, le Père me dit :

" - Sophie, arrête-toi. Où es-tu née ?

" - En Allemagne, Père.

" - Où es-tu maintenant ?

" - En Amérique.

" - Eh bien, n’es-tu pas déjà missionnaire à l’étranger ?

" - C’est vrai.

" Et le Père me dit encore :

" - Qui habite au-dessus de toi ?

" - Une famille suédoise.

" - Et au-dessus d’eux ?

" - Des Suisses, je crois.

" - Et dans la maison voisine, il y a des Italiens, et quelques maisons plus loin, des Chinois. Et jamais tu n’as parlé de mon Fils à tous ces gens !

" - Crois-tu que je vais t’envoyer à des milliers de kilomètres chez les étrangers et les païens alors que tu en as autour de toi et que tu ne t’es jamais inquiétée d’eux pour leur parler de leur âme ? "

" Alors je me suis mise à l’œuvre immédiatement et lorsque nous faisons le travail qui est à notre portée, Dieu nous en donne d’autre.

" J’avais quelques économies et j’appris que si je donnais quelques dollars, je pourrais faire étudier un jeune garçon au Japon. Je le fis et maintenant il est missionnaire dans son pays.

" Un jour, j’entendis parler des Noirs dans le Sud.

" Eh bien, Sophie, me dit le Père, tu peux certainement donner quelque chose pour eux. "

" Mais j’étais avare, et je me cramponnais à un demi dollar jusqu’à ce que l’aigle qui est dessus criât !

" J’étais troublée, il me semblait que le Père me disait : " Tout ce que tu as, je te l’ai donné et tu ne veux pas en rendre un peu ? "

" J’étais de plus en plus tourmentée, jusqu’à ce qu’enfin j’allai chez le pasteur et lui donnai suffisamment pour faire instruire une femme et maintenant j’ai une dame missionnaire qui instruit les noirs dans le Sud.

" De sorte que je suis au Japon, dans le Sud et ici à New York, prêchant à trois places comme si j’étais triple.

" Je vous le dis, mon frère, c’est une chose précieuse que de travailler pour Jésus. "

Je me sentis alors bien petit vraiment, et en regardant Sophie, je ne m’aperçus plus de son apparence étrange, mais ne vis plus en elle que la fille du Roi.

Voilà une femme qui travaillait et annonçait Christ, gagnant très peu et se privant cependant pour faire élever un missionnaire et envoyer une institutrice dans le Sud.

Quelle leçon pour beaucoup d’entre nous !

Mais nous laissons au lecteur le soin de faire lui-même l’application pratique des principes que nous essayons de dégager. "

" Comment faites-vous pour vivre et cependant pour donner autant ? Lui demandais-je.

" - Oh ! Je vis simplement. Mes habits ne me coûtent rien. Je prends une tasse de café et un petit pain pour mon déjeuner et j’ai mes autres repas dans les maisons où je travaille.

" Je n’ai qu’une petite chambre, c’est tout ce qu’il me faut ici.

" Mais grâce à Dieu, j’ai une demeure dans le ciel !

" Mon frère aîné me la prépare et Il reviendra pour me prendre avec Lui. Il l’a promis.

" Et si je meurs avant son retour, ce ne sera que déménager du sous-sol pour entrer dans la maison, où il n’y a pas de terme à payer, et qui ne sera pas hypothéquée.

" Je puis avoir confiance en Lui.

" Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ?

" Ces oiseaux ne vont jamais à l’Eglise et cependant il n’en tombe pas un à terre sans la volonté du Père ; et je vaux bien davantage puisque je suis son enfant.

" Nous oublions que nous lui sommes précieux, mais Lui ne nous oublie jamais.

" L’autre jour encore, j’ai reçu une leçon à ce sujet.

" Chaque matin, je lis dans ma Bible ; j’appelle cela " ma lettre d’amour du Père ".

" Quelquefois Il gronde un peu dans cette lettre, mais c’est pour redresser et corriger, et nous en avons besoin parfois.

" Ce matin-là, j’ouvris la Bible à la prière " Notre Père qui es aux cieux " et je dis : " O Père, je sais cela par cœur, donne-moi quelque chose de frais ! "

" Et je lus autre chose.

" Ce matin-là, je n’avais pas d’argent pour acheter mon café et mon petit pain. Je ne m’en inquiétai pas, pensant déjeuner à la maison où je travaillais, mais quand j’arrivai, on avait fini de déjeuner.

" Tant pis, me dis-je, j’attendrai le dîner. "

" Mais cette dame sortit, m’oublia complètement, ainsi point de dîner !

" J’eus fini mon travail de bonne heure et je rentrai chez moi affamée et prête à pleurer et je dis : " Père, comment se fait-il que tu dises : " Je ne t’abandonnerai jamais " et j’ai travaillé tout le jour et n’ai rien mangé ? "

" Je me mis donc à me lamenter.

" Voyons, Sophie, me dit le Père, parlant presque distinctement à mon âme, ce matin tu as lu dans mon livre et en arrivant à la prière qui dit : Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, tu ne l’as pas lue, tu m’as demandé quelque chose de frais !

" Cette prière a-t-elle vieilli ? "

" Aussitôt, je vis ma faute. Je tombai à genoux et dis : " Père, pardonne-moi ; donne-moi aujourd’hui mon pain quotidien, car ton enfant a faim. "

" Quand je me relevai, j’entendis frapper à ma porte, et ma propriétaire entra, m’apportant une tasse de café et des biscuits.

" J’ai pensé que vous seriez fatiguée et que peut-être vous n’aimeriez pas vous faire à souper, aussi je vous ai apporté ceci " dit-elle.

" Alors je remerciai Dieu et rendis grâce à haute voix.

" Ah ! Je vous le dis, frère, nous oublions si vite ces bénédictions quotidiennes qui nous sont données si naturellement.

" Il y a quantité de gens qui ne sont jamais assez polis pour dire merci à Dieu pour les centaines de dons qu’ils en reçoivent chaque jour.

" Le mari de ma propriétaire entendit mes actions de grâce et vint voir ce qu’il y avait.

" C’était un incrédule, mais il fut touché lorsque je lui racontai la réponse à ma prière.

" Sa femme est catholique. Elle me dit un jour :

" - Sophie, vous louez toujours Jésus, et vous parlez de Jésus, pourquoi ne parlez-vous jamais à la Sainte Vierge ? Moi je la prie et j’espère la voir au ciel.

" - Eh bien, lui dis-je, si vous désirez voir un jour la mère de Jésus, il vous faut premièrement faire la connaissance de son Fils, sans quoi vous n’entrerez jamais au ciel.

" - Mais, dit-elle, saint Pierre n’en tient-il pas les clefs ?

" - Peu importe qui tient les clefs, répondis-je, car Jésus dit : " Je suis la porte, si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. "

" - Et comme j’ai la porte ouverte, je n’ai pas besoin de savoir qui a les clefs. "

" Qu’il est précieux d’avoir Jésus seul et de vivre pour Lui.

" Mais maintenant, je dois partir frère ; je reviendrai si le Père le permet. "

Je l’accompagnai et lui dis au revoir puis je rentrai dans ma chambre et je remerciai Dieu pour le sermon que j’avais entendu.

Un moment j’avais été assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ.

Il y avait autour de cette simple blanchisseuse une atmosphère du ciel qui semblait m’élever dans une plus intime communion avec Dieu mon Père.

Les leçons de confiance et de fraternité avec Christ que j’ai apprises d’elle m’ont aidé à marcher vers la cité céleste et vers le Roi.

Et je me réjouis du moment où j’aurai une autre occasion d’entendre un ses sermons de Sophie.

B. GIBBUD

Traduit par Mademoiselle H. Juillerat

Sophie n’est pas un personnage fictif.

D’origine suédoise, elle vécut de longues années à New York où elle était très connue.

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