La guérison divine

Il est important de bien comprendre quels sont les principes sur lesquels repose ce que l’Ecriture sainte nous enseigne quant à la guérison divine car leur saine intelligence est un grand secours pour appuyer la foi.

C’est à la chute de l’homme et à son état de péché qu’il faut remonter pour trouver la cause de la maladie et de toute souffrance.

Si la maladie fait partie d’un état de choses naturel et normal, nous devons la traiter uniquement par les moyens naturels tirés de l’état actuel de la nature, tandis que si la maladie fait partie de la malédiction encourue par le péché, c’est dans la rédemption qu’il faut chercher le véritable remède à lui opposer.

Or qui pourrait douter que la maladie ne soit une conséquence de la chute, un des fruits du péché, puisqu’il nous est dit que " la mort s’est étendue sur tous les hommes parce que tous ont péché " (Romains, chapitre 5, verset 12).

La maladie se trouve au nombre des malédictions du Deutéronome prononcées contre les péchés d’Israël (Deutéronome, chapitre 28, verset 22, 59 à 62).

Nous voyons aussi qu’elle est en rapport direct avec l’action de Satan.

C’est lui qui fut l’auteur des maux de Job, et c’est à son influence directe que notre Seigneur attribuait les maladies de son temps.

Il nous dit que Satan tenait liée depuis dix-huit ans la femme paralysée (Luc, chapitre 17, verset 16) ; il nous dit aussi que c’était une puissance démoniaque qui opprimait les corps et les âmes de ceux qu’il délivrait.

Si la maladie provient de l’action d’esprits malins, il est de toute évidence que pour réagir contre elle il faudra recourir à une force spirituelle supérieure, plutôt que de la traiter simplement par des remèdes tirés de la nature.

En outre, si nous reconnaissons dans la maladie une discipline divine destinée à châtier le péché, n’est-il pas encore plus évident que sa guérison devra résulter non pas de moyens terrestres, mais d’une cause spirituelle ?

Ne serait-il pas aussi ridicule qu’inutile de tenter d’arracher la verge de la main du Père céleste par le moyen de telle ou telle science ou force physique ?

La seule manière d’éviter ses coups sera de se soumettre avec repentance à la volonté de Dieu, et de recourir à son pardon avec humilité et foi.

Par conséquent de quelque manière que nous envisagions la maladie, il est toujours plus évident que le vrai remède doit se trouver en Dieu et dans la rédemption ;

Si la maladie résulte de la chute et si le remède à lui opposer se trouve dans la rédemption, nous devons naturellement en discerner déjà quelques indices dans l’économie préparatoire qui a précédé celle de l’Evangile.

En effet, dans tout l’Ancien Testament nous voyons que la Providence divine pourvoit aux besoins temporels et physiques de son peuple, aussi bien qu’à ses besoins spirituels.

La guérison divine se retrouve dans toutes les ordonnances de Moïse, et les prophètes qui annoncent le Libérateur promis parlent de lui comme d’un souverain Guérisseur, d’un Roi de gloire et d’un miséricordieux Sauveur.

La guérison d’Abimélec (Genèse, chapitre 20, verset 7), de Marie (Nombres, chapitre 12), de Job (chapitre 1 et 2), de Naaman (2 Rois, chapitre 5), et d’Ezéchias (2 Rois, chapitre 20), les cas de lèpre, le serpent d’airain, les statues de Mara (Exode chapitre 15, verset 26), les bénédictions et les malédictions du mont Ebal et du mont Garizim, ainsi que la triste fin du roi Asa, sont autant de témoignages clairs et précis de l’Ancien Testament prouvant que la guérison du corps rentre dans le plan divin de la rédemption, qu’elle est par conséquent une prérogative divine.

Le ministère de Jésus-Christ nous présente un nouveau développement du même principe.

Soit ses paroles, soit ses œuvres nous font déjà pressentir quel était le but de la rédemption.

Or que fut le témoignage de sa vie quant à la guérison divine ?

" Jésus parcourait toute la Galilée… guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple " (Matthieu, chapitre 4, verset 23).

Il guérissait tous ceux qui avait besoin de guérison, accomplissant ainsi cette prédiction d’Esaïe : " Il a porté nos maladies et il s’est chargé de nos douleurs. " (Esaïe, chapitre 53, verset 4).

Certainement, quand nous nous rappelons que les guérisons opérées par Jésus n’étaient pas seulement des cas exceptionnels, mais qu’elles faisaient partie intégrante de son ministère, qu’il guérissait en toute occasion des maladies diverses, qu’il le faisait avec empressement et cordialité, qu’il ne laissait aucun doute sur sa volonté à cet égard, puisqu’il répondit au lépreux hésitant : " Je le veux, " et qu’il n’était affligé que du manque de confiance à croire en lui, quand nous comprenons qu’il faisait entrevoir aussi le but de la rédemption et qu’il nous révélait son amour immuable, lui qui " est le même hier, aujourd’hui et éternellement " , nous avons là un principe fondamental et inébranlable sur lequel doit s’appuyer notre foi.

Mais c’est sur la Croix de Christ que se concentre l’œuvre de rédemption.

C’est là que nous devons chercher le principe fondamental de la guérison divine, car elle résulte directement du sacrifice expiatoire de notre Seigneur Jésus-Christ.

C’est aussi ce que nous avons établi dès le commencement de cet article : Si la maladie est une conséquence de la chute, la guérison doit faire partie de l’expiation de Christ, car celle-ci s’étend à tous les maux qui résultent de la malédiction ;

C’est là ce qu’enseigne clairement Esaïe : " Il a porté nos maladies et il s’est chargé de nos douleurs. " (Esaïe, chapitre 53, verset 4).

Le mot porter est ici le même terme employé par la description du bouc chargé de porter les péchés du peuple : " Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée, il sera chassé dans le désert " (Esaïe, chapitre 16, verset 22), et aussi dans cette autre parole d’Esaïe : " Il a porté les péchés de plusieurs. (Esaïe, chapitre 53, verset 12). "

De même qu’il a porté nos péchés, il a porté nos maladies ; Pierre déclare " qu’il a porté nos péchés en son corps sur le bois " (1 Pierre, chapitre 2, verset 24).

Et Esaïe nous dit que " c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris " (Esaïe, chapitre 53, verset 5).

En son corps Christ a porté les conséquences du péché et par là même, il en a délivré nos corps.

Ce mot étrange et cruel de " meurtrissures " résume tous les maux, toutes les douleurs, toutes les souffrances du monde.

Par conséquent, il n’est plus nécessaire que nous souffrions ce que lui-même a porté et expié.

Considérée ainsi, la guérison est pour nous un droit que nous acquiert la rédemption et que nous n’avons qu’à réclamer comme faisant partie de notre " héritage ", de tout ce que Jésus nous a acquis sur la croix au prix de son sang.

Mais il y a plus encore :

C’est plus haut que la croix qu’il faut regarder, c’est la résurrection de notre Seigneur qui est la véritable source de vie d’où découle cet Evangile de guérison.

La mort de Jésus-Christ a détruit la cause de la maladie, le péché, tandis que la vie de Jésus devient pour nos corps rachetés une source de santé et de vie.

C’est le corps ressuscité de Christ qui est réellement la source de toute notre force vitale.

C’est lui, sorti du sépulcre de Joseph avec sa vie de résurrection, qui est la Tête de tous ceux qui sont les membres de son corps pour la vie et l’immortalité.

Ce n’est pas pour lui seul que Christ a reçu une vie sans fin, mais c’est pour qu’il fut notre vie que " Dieu a tout mis sous ses pieds et qu’il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise qui est son corps. " (Ephésiens, chapitre 1, verset 23).

" Nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os " (Ephésiens, chapitre 5, verset 30).

La guérison que Christ accorde n’est donc rien de moins que la présence de sa propre vie divine en nous, qui vient établir une communion réelle entre lui et nous.

C’est Jésus ressuscité qui devient pour nous une source de force et de vie dans la mesure où " nous mangeons sa chair et buvons son sang, " c’est-à-dire selon qu’il demeure en nous et que nous demeurons en lui.

" Comme il vit par le Père, ainsi celui qui le mange vit par lui " (Jean, chapitre 4, verset 57).

Voilà le principe vital de toute guérison du corps au nom de Jésus.

Elle vient de la présence même de la vie de Jésus dans notre corps mortel.

A. B. SIMPSON

A la recherche de la guérison divine

" Car je suis l’Eternel qui te guérit " (Exode, chapitre 15, verset 26).

Chercher la guérison divine c’est chercher un des dons inhérents au Royaume de Dieu : la puissance de guérison que Dieu exprima en Jésus-Christ.

La seule attitude par laquelle nous puissions espérer nous approcher de Dieu pour Lui demander une bénédiction et un don particulier doit être celle que Notre Seigneur semble avoir toujours requise, attitude d’humilité, de repentance et de foi.

Nous n’insisterons pas longtemps sur la nécessité de l’humilité et de la repentance, car il faut que nous sentions au plus profond de nous-mêmes qu’elles nous sont indispensables si notre guérison doit être totale.

Elles sont d’autant plus nécessaires si notre maladie et notre infirmité sont dues à nos fautes, que celles-ci aient été conscientes ou qu’elles soient le résultat de notre négligence et de notre laisser-aller.

Chacun doit sentir que tout péché conscient dont on ne se repent pas élève une barrière entre Dieu et lui, barrière qui doit être ôtée avant que la guérison de Christ puisse être efficace.

Et puis il y a la foi.

Nous savons, n’est-ce pas que " sans la foi il est impossible de Lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherche " (Hébreux, chapitre 11, verset 6).

Ainsi la foi implique une juste croyance en Dieu.

Nous pouvons penser à cela d’abord avant de considérer la foi sous son aspect le plus élevé de faculté spirituelle ou d’aptitude qui nous permet de recevoir les dons de Dieu.

Quelle doit être notre foi en Dieu au sujet de la guérison divine ?

Il est indispensable lorsque nous allons à Lui pour Lui demander la guérison, celle du corps, de l’âme ou de l’esprit, que nous croyions de tout notre cœur non seulement qu’Il est capable de nous guérir, mais aussi qu’Il veut nous guérir.

Nous ne devons pas dire " évidemment je crois que Dieu peut me guérir parce qu’Il est tout-puissant et peut tout chose, mais comment puis-je être sûr qu’Il veuille me guérir ? "

Si nous raisonnons ainsi nous laissons subsister dans notre cœur ce doute qui rend impossible à Dieu de nous accorder ce que nous demandons.

Mais comment pouvons-nous savoir que Dieu désire nous guérir ?

Simplement parce que Notre Seigneur Jésus-Christ a passé les trois ans de Son ministère nous enseignant et nous montrant qu’Il vint pour nous guérir, pour guérir nos corps aussi bien que nos âmes.

Si nous revenons aux vieux récits de l’Evangile, le récit de la vie du Seigneur parmi nous " pour notre salut, " nous trouvons là tout ce que nous voulons savoir au sujet de la volonté de Dieu pour notre vie et notre santé.

Ne nous préoccupons pas de savoir si telle ou telle personne pense que la maladie est voulue de Dieu.

Demandons-nous simplement ce que le Christ a dit de la maladie et comment il agit en sa présence, parce que c’est cela la " Parole de Dieu " ; et c’est ainsi que Dieu agirait à présent si nous ne L’empêchions par notre incrédulité et notre ignorance, comme les gens d’une certaine ville qui empêchèrent Notre Seigneur de guérir, quand Il était ici-bas vivant parmi nous.

Nous savons comment agissait le Christ en présence de la maladie ou de l’infirmité car cela nous est dit souvent et de manières différentes dans les Evangiles.

Et nous savons qu’Il a dit de la maladie au moins en une occasion qu’elle était l’œuvre du démon.

Ainsi lorsque nous demandons à la guérison divine, " approchons-nous avec un cœur sincère dans la plénitude de la foi. "

Mais en nous rappelant souvent, que nous avons besoin de " persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu nous obtenions ce qui nous a été promis " (Hébreux, chapitre 10, versets 22 et 36).

Peut-être aurons-nous à attendre notre guérison, mais n’en doutons pas.

Une foi qui demande toujours un exaucement immédiat et visible n’est peut-être pas digne d’être appelée la foi.

Prions dans la foi, car la foi est le don du Saint-Esprit, c’est Son œuvre dans nos cœurs ; et l’œuvre du Saint-Esprit s’accomplit la plupart du temps doucement, imperceptiblement.

Nous verrons notre foi grandir, et nous réaliserons de plus en plus l’Amour de Dieu.

En même temps, nous verrons que les dons de Dieu sont actuels, et nous saurons mieux les apprécier de jour en jour.

Passons de la préparation de nos cœurs et de nos esprits à la guérison divine, à l’action que ceux qui recherchent cette guérison vont naturellement entreprendre.

Nous savons que Dieu a confié à Son Eglise un réel et efficace pouvoir de guérison.

Ce pouvoir se manifeste de différentes manières : d’abord par ceux à qui le Christ a confié le don de guérison, ceux par lesquels Il opère les guérisons dans Son Eglise aujourd’hui.

A ceux-ci Il a confié des dons particuliers.

Mais nous savons aussi que la guérison est donnée en réponse à la prière de la foi et qu’elle est donnée par des sacrements :

Le sacrement de l’Onction conjointement à la prière de la foi (Jacques) et le Sacrement de la Sainte-Cène.

Le premier de ces sacrements fut établi expressément comme un sacrement destiné à guérir.

Les apôtres s’en servirent dans leurs premières missions de guérison.

Le second, le sacrement de la Sainte-Cène, ne fut pas spécialement établi comme un sacrement de guérison, mais comme un sacrement de vie pour les bien portants aussi bien que pour les malades.

Mais pour ces derniers, il peut devenir et il est souvent devenu un sacrement de guérison.

C’est en réalité tout naturel qu’il en soit ainsi puisque c’est un sacrement de vie :

" Le corps…, le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ garde ton corps et ton esprit jusqu’à la vie éternelle. "

Dans les anciennes liturgies, il est dit expressément que la communion est pour la guérison du corps.

C’est par l’usage de ces moyens quand nous sommes malades, que notre désir d’être guéri par le Christ sera réalisé.

Tout d’abord par l’imposition des mains et la prière de quelqu’un ayant reçu le don de guérison, si c’est possible, si Dieu nous en donne l’opportunité.

Nous aimerions pouvoir dire sans condition : " Faites appel à quelqu’un qui a reçu le don de guérison. "

Mais nous savons qu’à présent ce premier moyen n’est pas immédiatement à la portée de tous.

Pour le moment nous devons espérer et prier pour que le temps soit proche où la guérison par l’exercice de ce don soit à nouveau possible pour tous les malades.

Mais nous pouvons remercier Dieu de ce que déjà les signes d’un tel réveil abondent autour de nous.

C’est comme si l’Esprit se mouvait à nouveau sur la face de l’abîme et comme si l’Esprit de vie remuait plus fortement le cœur même de l’Eglise.

Beaucoup s’en rendent compte et beaucoup d’autres commencent à être conscients de la présence en eux d’une force spirituelle, d’un pouvoir qui peut être employé à guérir.

Et ils s’en servent et découvrent que la promesse du Maître est aussi vraie de nos jours qu’au temps des apôtres : " Ils imposeront les mains aux malades et ils seront guéris. "

Ainsi lorsque ce sera possible nous demanderons l’aide du Serviteur de Dieu, nous souvenant qu’en allant à lui nous nous servons des moyens que le Christ Lui-même nous a donnés et qu’employer ces moyens c’est venir à Lui qui seul est le Médecin.

Nous regard restera fixé sur le Christ ; souvenons-nous que c’est Lui qui guérit en se servant de mains humaines, que c’est Lui-même qui est là présent aussi véritablement que lorsqu’Il était présent dans le temps de Sa vie terrestre quand Il guérissait les malades en Galilée.

Car à présent par la foi, nous pouvons Le voir, par la foi nous pouvons sentir le toucher de Sa main, Son pouvoir de guérison qui se répand en nous et que nous recevrons par la foi.

Puis n’oublions pas la prière de la foi ; voilà qui est à la portée de tous.

Notre prière pour la guérison montera vers Dieu avec notre prière de repentance, d’humilité et de foi.

Demandons aussi la prière de nos amis, de ceux qui savent que c’est notre guérison et non notre maladie qui est la volonté de Dieu ; et aussi les prières de l’Eglise afin que notre besoin de guérison soit rappelé devant Dieu, quand l’intercession pour le corps entier de l’Eglise du Christ Lui est présentée à la célébration de la Sainte-Cène.

Ces pensées sur la guérison divine posent inévitablement la question du rôle du médecin et de la science médicale : Quels sont leurs rôles si nous désirons la guérison divine ?

Eh bien ! Justement parce que notre désir est de rechercher la guérison directement auprès de Dieu, nous ne devons nous faire aucun scrupule de nous servir de tous les moyens de guérison qu’Il a mis à notre disposition.

La guérison sur le plan physique vient, elle aussi, de Dieu bien que par des voies humaines.

Nous pouvons user librement de tous les dons de Dieu sur quelque plan qu’ils reposent.

Nous pouvons user librement de tous les moyens de guérison qu’Il nous donne.

Car il y a une unité dans la guérison divine, une unité parmi Ses dons.

Aussi est-il impossible d’ignorer et de mépriser l’un d’entre eux.

La science et l’habileté du docteur aussi bien que le pouvoir de guérison des moyens qu’il emploie, viennent tous de Dieu ; sur tous les plans.

Dieu donne à l’homme par l’homme ; et de même qu’il n’y a pas d’antagonisme entre Ses dons, il ne devrait pas y avoir d’opposition entre ceux qui les dispensent.

Le docteur et le travailleur spirituel peuvent travailler ensemble en se donnant la main, chacun sur le plan où Dieu l’a placé.

Ainsi nous emploierons librement les moyens matériels quand ceux-ci seront nécessaires et paraitront sages.

Seulement nous les emploierons dans un esprit différent ; nous les recevrons comme des dons de Dieu et nous regarderons toujours à Dieu pour être guéris par eux.

Mais nous devrons nous rappeler aussi que les moyens matériels peuvent guérir seulement le corps et lorsque la cause du mal est plus profonde – d’ordre moral ou spirituel – seuls les moyens spirituels peuvent l’atteindre.

Nous avons négligé longtemps cette recherche directe de la guérison de Notre Seigneur ; nous avons pensé longtemps que seuls les moyens matériels étaient capables de nous guérir.

Il faudra pour beaucoup un grand effort spirituel pour nous élever au-dessus de ces moyens, pour tourner nos esprits et nos cœurs entièrement vers Dieu qui est la seule source de guérison et pour la chercher simplement en Lui.

Dieu veuille par Son Saint-Esprit nous donner aussi le don de la foi par lequel nous pourrons nous saisir de Ses promesses et recevoir ces dons et ces bénédictions pour la guérison de notre corps et de notre âme, dons que Son amour aspire à nous communiquer.

The healer

La guérison divine

Ce qu’elle n’est pas :

1) Elle n’est pas la guérison par les remèdes.

2) Elle n’est pas une guérison imaginaire.

3) Elle n’est pas la guérison par l’effort de la volonté.

4) Elle n’est pas la puissance du magnétisme.

5) Elle n’est pas la guérison par la force mentale ou par la métaphysique.

6) Elle n’est pas la guérison par le spiritisme.

7) Elle n’est pas la guérison par la logique de la foi ou de la prière.

8) Elle n’est pas l’immunité contre la mort, mais une force pour la vie.

9) Elle n’est pas de la présomption, ni de l’insubordination à la volonté de Dieu.

Ce qu’elle est :

1) Elle est la puissance surnaturelle, directe de Dieu agissant sur le corps.

2) Elle est en accord avec les Saintes Ecritures et basée sur elles.

3) Elle est fondée sur le sacrifice de Christ et de son œuvre de Rédemption.

4) Elle est la vie de Résurrection de Christ pénétrant la vie humaine.

5) Elle est la vie de Christ demeurant en nous.

6) Elle s’accomplit par la puissance de l’Esprit-Saint.

7) Elle est la réponse à la foi personnelle de celui qui souffre, jointe à la foi d’autrui.

8) Elle s’accomplit par la soumission à la Volonté Divine, qui réclame notre repentance de tout péché, de toute désobéissance, ainsi que notre entière consécration à Dieu.

9) Elle est accordée en vue du service et pour la Gloire de Dieu.

10) Elle est un fait prouvé par l’histoire de l’Eglise depuis les temps apostoliques jusqu’à nos jours et confirmé par d’innombrables témoignages actuels.

11) Elle est un des signes du prochain retour de Christ.

12) Elle est un témoignage en faveur de la Parole de Dieu et de la réalité du Christianisme dans nos temps d’incrédulité.

Ce qu’elle accomplit

Ce n’est pas d’enseignements multiples dont les enfants de Dieu ont besoin, c’est du " Pain de vie. "

Le meilleur des froments n’est pas un aliment parfait.

Il faut que ce froment soit moulu et cuit au four, avant de pouvoir être absorbé et assimilé de façon à nourrir le corps.

La vérité la plus pure et la plus haute ne peut sanctifier ou satisfaire l’âme vivante.

Combien sont vraies les Paroles du Maitre : " L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. "

Il ne dit pas " des mains de Dieu, " mais " de la bouche de Dieu. "

Dieu écrivit l’ancienne loi de Son doigt, sur des tables de pierre, mais ce n’était pas le " Pain de vie. "

Il donne le message du Nouveau Testament directement de Ses lèvres, comme dans un baiser d’amour, un souffle de vie.

C’est lorsque nous demeurons en Lui, couchés sur Son sein, absorbant Sa vie même, que nous sommes nourris, vivifiés, consolés et guéris.

Tel est le secret de la guérison Divine.

Cette guérison n’est pas la croyance en une doctrine, elle ne consiste pas dans l’accomplissement d’une cérémonie, elle n’est pas le fait d’arracher un exaucement à Dieu, par la logique de la foi et l’effort de la volonté, mais elle est l’absorption de la vie même de Dieu.

Elle est l’attouchement divin que nul ne peut comprendre, sinon ceux dont les sens sont exercés à connaitre les réalités du monde invisible.

(Note de la traduction : même " non comprise, " au début, la guérison Divine peut cependant devenir l’expérience bénie de toute âme qui croit.)

Souvent par conséquent, la plus petite parcelle de vérité, longuement méditée, réfléchie et toute pénétrée de la communion en Dieu, nous apportera beaucoup plus d’aide et de secours, qu’une grande somme d’instruction, fruit de laborieuses études. (" Celui qui me mange, vivra par moi. ")

Ce n’est pas notre affaire de sauver les autres, mais bien de les amener à Jésus-Christ comme à leur Sauveur.

De même ce n’est pas notre affaire de guérir les autres, mais de les amener à Jésus-Christ comme à Celui qui les guérit.

S’ils croient " à " Lui, nous pouvons les assurer de leur salut. S’ils croient " en " Lui, et marchent selon la Parole, nous pouvons les assurer de Son aide et de Sa guérison pour leur corps.

Paul, à Lystre, se rendant compte de la foi de son interlocuteur, lui commanda de se lever et de saisir sa guérison (Actes, chapitre 14, versets 7 à 10).

Cette Parole demeure vraie à toujours : " Qu’il te soit fait selon ta foi " (Matthieu, chapitre 8, verset 13).

La guérison Divine n’est pas la vérité la plus importante de l’Evangile, mais c’est une des vérités que Dieu nous a révélées et nous ne pouvons ni la mettre de côté ni en avoir honte, sans perdre le respect de nous-mêmes et l’approbation de Dieu.

Ne nous permettons pas de l’éviter, ou de faire des compromis à son égard, dans le but de nous rendre populaire.

Ceux mêmes qui ne sont pas de notre avis nous respecteront davantage, s’ils nous voient marcher selon la foi que nous professons.

Tout en mettant cette vérité à sa vraie place, maintenons-la sans crainte et confessons-la vaillamment toutes les fois qu’il sera opportun de le faire.

La guérison Divine ne consiste pas dans le fait d’abandonner des médecines ou de combattre des médecins et des remèdes.

Ce n’est pas le fait de croire à la prière, même à la prière de la foi, ou de se confier en ceux ou celles qui enseignent la guérison Divine.

Ce n’est de croire à la vérité de la doctrine seule, mais c’est véritablement le fait d’être pénétré par la Vie même de Christ qui deviendra en nous la force surnaturelle pour notre corps et le secours de notre vie physique.

Elle est une réalité vivante et non seulement une simple théorie ou une doctrine.

Dans son expérience la plus profonde et la plus vraie, la guérison Divine est une vie d’incessante dépendance de la Puissance d’En-Haut dans les moments d’épreuves et une source de force suffisant à l’instant présent.

L’idée populaire est qu’elle est un apport extraordinaire, miraculeux de force et d’amour, qui nous élèvera au-dessus de l’épreuve et de la maladie, pendant toute la durée de la vie, et qui nous armera, en un instant, pour tout le chemin à parcourir.

Telle n’est pas l’expérience de l’apôtre : " Nous qui vivons, dit-il, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle " (2 Corinthiens, chapitre 4, verset 11).

Continuellement sa chair défaillait. Sans cesse la vie de Jésus le pénétrait. De grâce en grâce et d’instant en instant, il vivait de la vie de son Seigneur.

Voici la promesse faite à Jérémie : " Je te donne ta vie pour butin dans tous les lieux où tu iras " (Jérémie, chapitre 45, verset 5).

Cette vie était comme une proie constamment arrachée à la destruction.

Quelle image frappante ! " Une vie comme butin. "

C’est cette vie-là que Dieu donne à beaucoup d’entre nous.

Non pas une vie basée sur une force acquise par l’effort de la volonté, mais une vie dont chaque souffle dépend de la vie même de notre Seigneur, et qui ne fait jamais défaut parce qu’Il vit à toujours !

Extrait de redemption tidings – avril 1927

161 - De l'importance de croire

La jeune idiote Depuis bien des années, il existe à Londres un Comité de da...

162 - Question d'argent

A genoux O Dieu, nous nous agenouillons devant toi. IL y a sous le ciel des...

163 - Dieu pourvoira

Dieu pourvoira " Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers et ne saluez pers...

164 - Guérison divine

La guérison divine Un séjour en Suisse m’a permis de faire la connaissance...

165 - La victoire dans la souffrance

La victoire dans la souffrance La souffrance s’est abattue sur une créature...

166 - La station de Mara

La station de Mara Le train express entra bruyamment en gare. Le contrôleur...

167 - Bonheur de milliardaires

Bonheur de milliardaires Le " roi du Pétrole " M. John Rockefeller qui, il...

168 - Guérison divine au cours des siècles

Le ministère de la guérison André CORNETTE La grâce de la guérison fait par...

169 - La guérison divine

La guérison divine " Mon âme bénis l’Eternel ! C’est lui qui pardonne toute...

170 - La guérison divine - 9 raisons d'y c...

La guérison divine - Neuf raisons d'y croire 1 – La guérison divine est con...

171 - A la recherche de la guérison divine

La guérison divine Il est important de bien comprendre quels sont les princ...

172 - Sermon du 8 septembre 2008

Sermon du 8 septembre 2009 Textes : " Mon peuple périt, faute de connaissan...

174 - Histoires extraordinaires d'un livre...

Histoires extraordinaires d’un livre extraordinaire Le papier peint qui par...

175 - La Bible - Un livre unique

Conseils pour lire la Bible Si quelqu’un me demandait ce qu’il faut faire p...

176 - La Bible - Parole de vie

Comme le pain jeté... se retrouve avec le temps Quand le jeune Ecossais du...

177 - Etudes diverses

La responsabilité des élites Le 23 juin dernier, le pasteur Marc Boegner a...

178 - Eglise de Christ et régimes de ce mo...

Eglise de Christ et régimes de ce monde (Nous rapportons ici, le point de v...

179 - Qu'est-ce qu'un chrétien biblique ?

Qu'est-ce qu'un chrétien biblique ? Avant de répondre à cette question, pos...

180 - Etudes diverses II

Conversation avec Christ Si l’on me demandait ce dont le diable, le monde e...