Conversion d'un père par son fils

J’ai connu un jurisconsulte, véritable type de l’homme intègre et droit, mais qui ne connaissait pas le Seigneur.

Il était estimé de tous, et avec raison, car il était plein d’amabilité et de bienveillance et avait dans tout son être quelque chose de noble et d’élevé.

Dans sa maison l’on ne priait jamais, ni avant le repas, ni le soir, ni le matin ; mais l’affection et la paix, régnaient entre les parents et les enfants, entre les maîtres et les serviteurs ; rien de malhonnête n’y était toléré.

On y vivait à la façon du monde ; on y jouait aux cartes, quelquefois on dansait, et il arrivait aussi au père de famille de jurer quand la moutarde lui montait au nez ; il ne voulait d’excès en rien ; il fallait s’amuser, mais avec modération.

On ne lisait pas la Bible dans cette famille.

Cependant cet homme en possédait une qu’il avait héritée de sa pieuse mère ; et il mettait un grand prix à cette relique ; elle avait une place d’honneur sur les rayons de sa bibliothèque, bien qu’on ne l’en tirât que pour l’épousseter.

Il avait un grand nombre d’enfants et une femme qui l’aimait si tendrement que lorsqu’elle entendait son pas dans le corridor, elle l’appelait de sa chambre, rien que pour avoir la joie de le voir un instant.

" Sa position était assez bonne ; il avait de quoi vivre ; à force de peine et de travail, il parvenait même à mettre de côté quelque petite chose.

Sans négliger tout à fait le culte public, il ne le fréquentait pas régulièrement.

Mais il était animé d’une véritable haine contre les gens de piété ; il en avait connu quelques-uns qui n’étaient probablement pas de vrais enfants de Dieu, car il avait conclu de leur vie que les gens pieux ne sont que des hypocrites.

Souvent il parlait d’un personnage qui lisait assidûment la Bible et des livres religieux, qui tenait même des réunions de prière dans sa maison, et qui, à côté de cela, était un avare et un usurier.

Un autre dévot de sa connaissance, qui avait tous les dehors de la piété, se laissait emporter par de si violentes colères qu’il avait risqué plus d’une fois d’assommer son homme.

C’est pourquoi, comme je l’ai dit, tous les dévots passaient à ses yeux pour des hypocrites.

Notre juriste était passablement avancé en âge lorsque l’un de ses fils, qu’il aimait particulièrement à cause de ses talents et qui étudiait le droit à l’Université, apprit à connaître le Sauveur et se convertit à lui de tout son cœur.

Un excellent pasteur dont il suivait les prédications, et avec lequel il soutint plus tard des relations très intimes, avait été l’instrument de sa conversion.

Il est bien naturel que ce jeune homme, animé à un rare degré d’amour pour son Sauveur, désirât ardemment communiquer sa foi à sa famille, qu’il aimait très tendrement.

Dans ses lettres il leur ouvrit son cœur avec un plein abandon, racontant ce qui s’était passé en lui, et leur disant combien il était heureux dans l’assurance du pardon de ses péchés et dans la ferme espérance d’une éternité bienheureuse.

" Oh ! si tous les hommes pouvaient être aussi heureux que moi ! " s’écriait-il dans ses lettres.

Longtemps elles restèrent sans réponse ; enfin son père lui écrivit : " Mon fils, naguère tes lettres étaient notre joie et notre consolation ; à cette heure, elles nous scandalisent et nous causent un amer chagrin. Je vois que tu es en danger de devenir semblable à ces hypocrites dont je t’ai souvent parlé. Je te prie donc de reprendre ton style d’autrefois ou de nous épargner tes lettres. "

Le fils répondit : " Mon père, tu m’as toujours exhorté à ne dire que la vérité ; tu as cherché à me pénétrer de l’idée qu’il n’est rien de plus méprisable qu’un lâche qui n’a pas le courage de son opinion et qui ment par crainte des hommes, et aujourd’hui tu voudrais me forcer à mentir ! Il faut que je t’écrive ce qui se passe dans mon cœur, car je ne peux ni ne veux déguiser la vérité et feindre d’être ce que je ne suis pas, ou je serai bien forcé de cesser d’écrire, si tu me l’ordonnes. "

Cette lettre remplit le père d’étonnement, car de tout temps, il avait dit à ses amis : " Ce garçon aimerait mieux se laisser couper la tête que de mentir, " et il fut assez juste pour répondre à son fils : " Ecris-nous ce que bon te semblera. Si tu n’es pas un hypocrite, tu es du moins un fanatique ; mais je ne te forcerai pas à mentir ; tu as raison, et j’ai eu tort. "

Peu de temps après, le jeune homme vint passer les vacances auprès de ses parents, comme il avait toujours fait.

Lorsqu’il entra, sa mère le reçut avec larmes, et le regarda comme si elle s’attendait à lui trouver la tête un peu dérangée ; pour lui, il la prit dans ses bras, la serra, l’embrassa et lui dit :

" Maman, n’aie donc pas l’air si inquiète ; je suis encore en possession de mes cinq sens. "

De là, il se rendit au cabinet d’étude de son père, et voulut se jeter à son cou ; mais il fut repoussé.

" Ne suis-je donc plus ton fils, et pourquoi ? lui demanda le jeune homme. Tu es mon cher et excellent père et tu le seras toujours à mes yeux. Ai-je donc fait quelque mal ; est-ce un méfait de prier Dieu et de lire la Bible ?

" Alors le père embrassa son fils et lui dit : " Pour être vrai, je suis forcé d’avouer que tu n’as fait aucun mal, mon fils. "

Là-dessus, ils passèrent une heure à parler des professeurs et des cours que l’étudiant avait entendus à l’Université.

Arrive l’heure du souper ; on se met à table, le jeune homme se lève et fait sa prière.

A cette vue, le père sort de table avec une telle véhémence que sa chaise tombe à terre avec bruit ; sa femme court après lui dans une grande angoisse ; et ni l’un ni l’autre ne reparurent de la soirée.

Leur fils se retira dans sa chambre avec larmes, et après avoir répandu son âme dans le sein de son fidèle Sauveur, il se mit au lit et dormit jusqu’au matin.

A peine habillé, il se mit à prier, lut un chapitre de sa chère Bible et se rendit auprès de ses parents.

Le père, assis dans son fauteuil, changeait de couleur à chaque instant.

Son fils lui tendit amicalement la main, ainsi qu’à sa mère, en leur souhaitant le bonjour.

" Mon fils, lui demanda son père, lequel de nous deux est le maître ici, toi ou moi ? 

" - Il va sans doute dire que c’est toi, mon père. "

" – Dans ce cas de quel droit prétends-tu introduire la prière avant le repas ? "

" – Mon père, répondit le jeune homme, vous ai-je invité à le faire ; je sais que ce n’est pas votre habitude, et c’aurait été une inconvenance de ma part. "

" – Pourquoi donc ne pas t’en exempter toi-même puisque tu savais que ce n’est pas l’usage de la maison ? "

" – Pour moi, c’est une règle ; si j’avais mangé sans prier, j’aurais menti à Dieu, et tu ne le veux certainement pas, puisque tu ne veux pas même qu’on mente aux hommes. "

" – Non, répondit le père, je ne veux pas que tu mentes ; prie donc, s’il le faut ; seulement veuille t’en abstenir quand nous inviterons des amis, car ce serait nous rendre ridicules à leurs yeux. "

" – Mon père, je n’ai pu mentir à Dieu par amour pour mes parents bien-aimés, et je devrais le faire pour des étrangers ! Je n’ai honte devant personne de mon Dieu et de mon Sauveur ; je n’en aurais pas honte devant le roi ; je veux demeurer vrai et fidèle à mon Dieu. Si cela vous déplaît, ne m’appelez pas à table quand vous aurez du monde. "

" – Mon enfant, d’où te vient ce courage ? demanda le père. "

" – J’aime le Seigneur qui m’a sauvé répondit le jeune homme, et pour lui, je souffrirais mille fois la mort. "

" – Non, garçon, tu n’es pas un hypocrite, s’écria le vieillard, sois donc dévot tant que tu voudras. "

Dès ce moment la glace fut rompue ; et j’ai vu moi-même ce père et cette mère prier, lire la Bible et chanter des cantiques avec leur fils, ajoute le pasteur Harms, qui raconte cette histoire.

Ses frères et sœurs aussi se convertirent au Seigneur l’un après l’autre, et rarement j’ai vu de maison où le Seigneur Jésus fut ouvertement confessé.

Savez-vous, cher lecteur, ce que cette histoire devrait vous apprendre, ce qui devrait être inscrit en traits de feu dans vos cœurs ?

Ne croyez pas de parole et de langue, que votre christianisme ne soit pas une simple profession de la bouche, ce serait une profession mensongère.

Le vrai christianisme se manifeste en action.

Le véritable croyant est sincère et ne ment ni aux hommes ni à Dieu.

Ce témoignage parti du fond de la conscience : " Tu n’es pas un hypocrite, " un vrai chrétien devrait l’arracher à tous ceux avec lesquels il est en relation.

S’il en était ainsi, le monde changerait bientôt de face.

Mais trop de gens sont surtout chrétiens en paroles ; aussi, comme Pilate, sont-ils disposés tantôt à fouetter Jésus, tantôt à le relâcher, selon l’occasion, ils prient ou ne prient pas, font ou non profession de leur foi.

Ce n’est pas qu’il soit nécessaire de prêcher tous ceux que l’on rencontre et de se croire appelé à illuminer chacun ; c’est au contraire le moyen de faire plus de mal que de bien.

Mais être chrétien de cœur, marcher en chrétien et confesser en toute sincérité sa foi par sa vie ; paraître chrétien parce qu’on l’est et qu’on ne veut mentir ni à Dieu ni aux hommes, c’est le vrai moyen d’attirer des âmes au Seigneur.

(Témoignage rapporté par le Pasteur HARMS)

La grotte de presque

A mi-côte d’une route ordinaire, une ouverture banale, c’est l’entrée.

Le guide introduit.

Après quelques pas à l’intérieur, on reste émerveillé.

Dans cette retraite mystérieuse, on aperçoit de fines colonnes blanches, ocres, ciselées avec une finesse et une variété à désespérer de délicats sculpteurs, un ruissellement de cascades multiformes, arrêtées en leur chute par une baguette magique, des statues étranges, des cierges immenses, mais légers et délicieusement ouvragés, de riches piliers, le tout resplendissant de couleurs charmantes sous la lumière d’ampoules électriques.

On est transporté dans le palais magique d’un prince de féérie.

Or toute la splendeur de ce monde intérieur a été créée lentement par de simples gouttes d’eau tombant banalement une à une, sans bruit, des voûtes indifférentes et obscures.

Personne n’avait jamais pris garde à ce travail silencieux, et voilà que tout à coup on le découvre, sa magnificence éclate.

Je restai longtemps immobile d’étonnement et d’admiration, et voici, j’entendis comme une voix douce en mon âme : " Prends courage, mon enfant, continue à faire, jour après jour, heure après heure, ton obscure tâche quotidienne, sans que personne n’y prenne garde ; laisse, avec confiance, tomber en mon éternité, tes peines, tes menues actions, rien ne sera perdu. "

Et comme une douce caresse sur mon cœur, la voix ajouta : " Non seulement rien ne sera perdu mais je te révélerai l’ensemble de l’œuvre que tu auras accomplie, tu resteras ébloui de sa beauté. "

- De sa beauté, dis-je, mais, Seigneur mes efforts sont faits jours après jours, sans ordre et sans arrangements.

- Comme ces gouttes d’eau tombant sans bruit de la voûte obscure ont créé, sans aucune préparation de leur part, un monde merveilleux, plus encore tout ce que tu fais, tout ce que tu es – sans que maintenant tu n’aperçoives aucunement mon plan divin. – concourent à fournir un édifice spirituel si magnifique, qu’il t’émerveillera quand je te le révélerai.

- Seigneur murmurai-je, je ne suis rien, et dans mon être obscur je ne saurais même concevoir quelque peu des splendeurs dont vous parlez, encore moins puis-je concourir à les former.

- Cependant, mon enfant, une beauté mille fois plus harmonieuse que celle-ci, et de plus, merveille pour toi, toute pénétrée de vie, sera produite par les gouttes de foi, de patience, d’obéissance, de bonté qui une à une tombent de ta vie en mon éternité.

- Sans que tu t’en aperçoives, je collabore avec toi, et l’œuvre mystérieuse et sacrée qui sera produite, sans toi elle ne serait pas, sans moi elle n’aurait pas cette splendeur divine qui te ravira éternellement. "

Mon Seigneur et mon Dieu ! c’est tout ce que je puis dire prosterné dans l’humilité et l’adoration…

Je quittais la grotte plein de force et de courage pour continuer la vie.

(L’Echo des amis)

Oser être

Un homme qui a laissé un grand nom dans l’Université, Félix Pécaut, a donné un jour une très belle devise :

Oser être.

Il faut une certaine audace pour oser être.

Oser affirmer ce qu’on sent, ce qu’on pense – être sincère avec soi-même d’abord – avec les autres ensuite – ne pas adopter les convictions toutes faites – les solutions conventionnelles - mais s’assurer de celles qui répondent aux besoins de notre cœur, de notre conscience, aux nécessités de notre esprit – et, comme conséquence, sans forfanterie, en toute modestie mais avec fermeté, sachant qu’on peut se tromper, mais que la droiture est le premier devoir – vivre en toute sincérité avec ses convictions – avoir ce courage.

Voilà ce que signifie cette devise.

Elle est le secret de la plus grande des joies.

Nous n’exerçons pas seulement une influence par ce que nous disons – car les paroles trompent souvent – ni par ce que nous faisons – car les actions sont parfois incohérentes ou décousues – mais par ce que nous sommes.

La vie d’un homme parfaitement conséquent avec lui-même est d’une force d’exemple prodigieuse.

Rien ne nous inspire du respect, et du respect on passe aisément à l’imitation, comme le spectacle d’une vie logique, probe, sans compromissions – dont chaque attitude, chaque acte, chaque parole, exprime l’idée qui la domine – la conviction qui l’illumine.

Il y a là une force d’attraction formidable que nous mesurons à la déception profonde que nous causent ceux qui, après avoir agi ou parlé, donnent par leur vie un démenti aux principes qu’ils ont voulu enseigner…

Certitude et consolation

Notre devoir à tous, qui que nous soyons, les législateurs et les évêques, les prêtres comme les écrivains, c’est de répandre, c’est de dépenser, c’est de prodiguer, sous toutes les formes, toute l’énergie sociale pour combattre et détruire la misère, et, en même temps, de faire lever toutes les têtes vers le ciel, de diriger toutes les âmes, de tourner toutes les attentes vers une vie ultérieure où justice sera faite, où justice sera rendue.

Disons-le bien haut, personne n’aura injustement ni inutilement souffert.

La mort est une restitution.

La loi du monde matériel, c’est l’équilibre ; la loi du monde moral, c’est l’équité.

Dieu se retrouve à la fin de tout.

Ne l’oublions pas, enseignons-le à tous, il n’y aurait aucune dignité à vivre, et cela n’en vaudrait pas la peine, si nous devions mourir tout entiers.

Ce qui allège le labeur, ce qui sanctifie le travail, ce qui rend l’homme fort, bon, sage, patient, bienveillant, juste, à la fois humble et grand, digne de l’intelligence, digne de la liberté, c’est d’avoir devant soi la perpétuelle vision d’un monde meilleur, rayonnant à travers les ténèbres de cette vie.

Quant à moi, … qu’il me soit permis de le dire ici et de le déclarer, je le proclame du haut de cette tribune, j’y crois profondément, à ce monde meilleur.

Il est pour moi bien plus réel que cette misérable chimère que nous dévorons et que nous appelons la vie.

Il est sans cesse devant mes yeux ; j’y crois de toute la puissance de ma conviction, et, après bien des luttes, bien des études et bien des épreuves, il est la suprême CERTITUDE de ma raison, comme il est la suprême CONSOLATION de mon âme.

Victor HUGO

Pensée

" Trop de chrétiens sont des thermomètres qui indiquent ou enregistrent la température du milieu où ils vivent, alors qu’ils devraient être des thermostats qui transforment et règlent la température de leur milieu. "

M. L. KING

Surmenage et travail

On s’accorde à dire que nous vivons trop rapidement, que nos énergies sont gaspillées au lieu d’être utilisées.

Il est certain que notre siècle demande à nos cerveaux des ressources physiques et mentales exagérées.

Et le plus triste, c’est que nous sommes de moins en moins satisfaits.

Nous voudrions trouver des raccourcis vers le succès, vers la célébrité, vers la fortune.

Et nous ne savons plus où trouver du repos.

Nous prenons nos repas en courant.

Nos nuits sont à peine différentes de nos jours, tellement nous nous couchons tard et sommes poursuivis, même dans nos rêves, par la fièvre de nos projets.

L’écolier voudrait gagner la gloire en un jour ; l’étudiant voudrait entrer dans les classes supérieures avant d’avoir terminé les primaires.

L’homme d’affaire s’énerve parce qu’il n’arrive pas à la richesse assez tôt.

Mais à la fin, à quoi nous sert toute cette bousculade ? A rien du tout.

La rapidité tue. Elle tue de deux façons. D’abord, le but que nous poursuivons, puis nous-mêmes.

La patience, le succès graduel représentent l’esprit de la loi divine.

Celui qui se dépêche trop, sans jamais prendre de repos, s’assure la faiblesse physique, l’épuisement nerveux et souvent une mort prématurée, quand ce n’est pas pire…. c'est-à-dire la perte de ses facultés mentales.

Il y a plus de vies minées, plus d’esprits déséquilibrés, plus de foyers détruits par le surmenage qu’on ne le pense.

Et pourtant, on cherche à jouir de l’existence.

Cependant, il ne faudrait pas croire que la faute en est au travail.

Le travail, même acharné, ne tue pas.

Si un homme s’accorde une somme suffisante de sommeil, s’il prend de l’exercice, s’il soigne son alimentation, s’il observe les lois de l’hygiène et mène une vie sobre sous tous les rapports, il peut travailler tant qu’il voudra.

Il ne risque rien.

Et c’est celui-là qui arrivera au but.

Car le succès demande beaucoup de travail, il ne faut pas se le dissimuler.

Seulement, il faut discipliner la machine, il faut lui fournir un combustible généreux, sain, réconfortant.

Il faut, avec les soins à donner au corps, ne jamais perdre de vue ceux à donner au cœur et à l’âme.

N’est-il rien de plus insensé que cette parole si commune en nos temps de surmenage.

- Je n’ai pas le temps, mes affaires m’absorbent trop.

Pauvre surmené ! Le moment viendra cependant où il faudra prendre le temps de te mettre au lit, d’y rester, peut-être d’y mourir !

Et la parole éternelle du Rédempteur retentit à travers les siècles pour nous rappeler nos intérêts supérieurs :

" Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? "

Conversion d'un indien

- Un indien converti raconte ce qui suit :

J’étais païen ; vient un missionnaire qui se contente de me donner les preuves de l’existence de Dieu.

Je lui réponds : ce n’est là rien de nouveau, nous savons bien qu’il y a un Dieu. Va-t’en.

Un autre lui succède et me récite les commandements : Tu ne voleras point ; tu ne mentiras point ; tu ne tueras point ; tu ne boiras pa de l’alcool.

Je lui réponds : Il y a longtemps que je sais toutes ces choses. Va les enseigner aux tiens, et pratique-les toi-même.

Vient un troisième qui me déclare que le Seigneur Jésus veut me sauver, qu’il a donné sa vie et répandu son sang pour moi.

Oh ! lui dis-je, cela c’est du nouveau ! Continue.

Ses discours me touchent et me consolent, je me convertis, et maintenant je puis dire avec une joyeuse assurance : Le sang de Jésus-Christ, le fils de Dieu, me nettoie de tout péché.

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