Comme le pain jeté... se retrouve avec le temps

Quand le jeune Ecossais du nom de Mackay quitta la maison pour l’université, sa mère chrétienne lui donna une Bible.

Elle écrivit le nom de son fils, le sien et un verset biblique sur la page de garde.

Le jeune Mackay devint docteur et fut bientôt médecin-chef d’un des plus grands hôpitaux d’Edimbourg.

Son succès en médecine et en chirurgie n’avait d’égal que son athéisme.

Elu président d’une société d’athées, il s’enfonça dans une vie de plus en plus déréglée. Un jour, on transporta à l’hôpital un homme grièvement accidenté.

En regardant ce corps affreusement blessé, le Dr. Mackay fut saisi de voir la paix et le rayonnement dans le regard de ce malade.

- Quel est mon état, docteur ? Je veux savoir exactement la vérité, demanda-t-il.

- Vous avez au plus trois heures à vivre, répondit le docteur.

En entendant ces mots, aucun voile n’assombrit ce visage.

- Voulez-vous, je vous prie, faire dire à ma propriétaire de m’envoyer tout de suite le livre ? demanda-t-il.

- Quel livre ? Questionna Mackay.

- Oh ! Demandez-lui seulement le livre. Elle saura.

Le docteur donna des ordres à ce sujet et continua sa tournée.

Mais les paroles prononcées par le mourant lui revenaient sans cesse à l’esprit : " Je suis prêt. Je vais aller avec le Seigneur Jésus-Christ. "

Quelques heures plus tard, le docteur Mackay retourna dans la chambre où l’accidenté avait été transporté et il questionna l’infirmière de service à son sujet.

- Il vient de mourir, il y a quelques minutes, répondit-elle.

- A-t-il eu son livre à temps ?

- Oui, un petit moment avant de mourir.

- C’était son carnet, n’est-ce pas ?

- Non. Il l’a mis sous son oreiller et c’est ainsi qu’il est mort.

Le livre y est encore. Allez le voir.

Le chirurgien se dirigea vers le lit et chercha sous l’oreiller.

Il en tira une Bible qu’il ouvrit à la première page.

Là, était le nom de sa mère écrit de sa propre écriture, le sien et un verset de la Bible !

C’était la Bible même que le docteur avait reçue de sa mère, il y avait bien des années, avant de quitter la maison !

Il l’avait vendue, il y avait bien longtemps, pour acheter de l’alcool.

Bouleversé par ces accablants souvenirs, le docteur se précipita dans son bureau, tomba à genoux et cria à Dieu d’avoir compassion de son âme.

Une Bible aux enchères

Dans une des pires et des plus sales tavernes de New York, étaient réunis un soir plusieurs ouvriers, pour la plupart des habitués du lieu, qui avaient coutume d’y dépenser la plus grande partie et parfois la totalité de leur gain.

Ce jour-là, l’affluence était considérable, car on avait annoncé qu’une Bible serait mise aux enchères, et chacun pensait qu’un événement aussi inusité prêterait particulièrement à rire.

La Bible était très belle, mais son propriétaire ne savait qu’en faire et avait résolu d’en tirer quelque argent.

- Combien offrez-vous de la Bible ?

Lorsqu’elle fut adjugée pour quelques sous, une tempête de cris et de ricanements éclata :

- A quoi l’imbécile va-t-il l’employer ?

- Sûr, il va la revendre bien cher à un momier.

Cependant l’acquéreur, qui avait déjà bu quelques verres, ne se laissa pas décontenancer.

Il parut subitement dégrisé, prit la Bible presque avec tendresse, comme s’il se fût agi d’un petit enfant, et dit au cafetier :

- S’il vous plait, un peu de papier propre pour l’envelopper. Je ne voudrais pas qu’elle sente la goutte…

Puis, se tournant vers les consommateurs ahuris :

- Camarades, dit-il, je quitte ce local pour toujours. Je vais tâcher de rendre heureuse la meilleure de toutes les femmes.

Et, la Bible sous le bras, il traversa la salle, sans se soucier des quolibets des uns ni des applaudissements des autres.

Rapidement, il regagna son pauvre logis et déposa son paquet sur les genoux de sa femme.

- Tu reviens de bien bonne heure aujourd’hui, Jean, dit-elle amicalement. Mais que m’apportes-tu donc ?

Quand elle aperçut la Bible, elle saisit la main de son mari et lui dit, les larmes aux yeux :

- Aujourd’hui, tout le jour, j’ai pensé à toi, me demandant si tu pourrais redevenir ce que tu étais autrefois. Quand j’étais si fière de mon mari.

Notre petite Agnès elle-même est venue m’embrasser et me dire :

" Pourquoi papa ne lit-il pas la Bible et ne prie-t-il pas avec nous, comme fait grand-papa quand nous sommes avec lui ?

" Je ne savais que répondre.

Mais qu’en dis-tu ? Ne pourrais-tu pas le faire à l’avenir ?

- Je le ferai, déclara Jean avec résolution.

Et, prenant la plume et l’encre, il écrivit dans la Bible, sur la page blanche : " A ma chère femme, à laquelle désormais, je ne ferai plus de chagrin. "

Et il tint parole.

La lecture du hasard

Il y a quelques années, des réunions contradictoires eurent lieu pendant l’hiver entre les croyants et des incrédules, dans une belle salle de grande ville.

A la dernière réunion de la saison, il fut décidé qu’on pourrait aborder n’importe laquelle des questions traitées pendant les réunions précédentes.

Parmi les incrédules se trouvait un jeune homme qui s’avança.

Il avait souvent parlé sur des sujets variés et commença son nouveau discours en ces termes :

" Mesdames, Messieurs,

J’ai décidé de vous montrer ce soir, ce qu’est réellement la Bible.

Et pour être juste, je ne prendrai pas des passages choisis, mais j’ouvrirai le livre au hasard et vous lirai le premier verset qui me tombera sous les yeux.

Vous verrez quelle est l’espèce de livre dans lequel les chrétiens croient et sur lequel ils s’appuient. "

Il prit une Bible, l’ouvrit brusquement et lut :

" La religion pure et sans tache devant Dieu le Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et à se préserver des souillures du monde. " (Jacques 1 : 27).

Un peu honteux et, à la grande joie des chrétiens et à la confusion de son propre parti, il ouvrit la Bible de nouveau et lut :

" Voici le jeûne auquel je prends plaisir :

Détache les chaînes de la méchanceté.

Dénoue les liens de la servitude.

Renvoie libres les opprimés.

Et que l’on rompe toute espèce de joug. " (Esaïe58 : 6).

Encore plus honteux, il lut encore, comme le livre s’ouvrait mécaniquement :

" Lavez-vous, purifiez-vous.

Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions.

Cessez de faire le mal.

Apprenez à faire le bien, recherchez la justice.

Protégez l’opprimé.

Faites droit à l’orphelin.

Défendez la veuve ".

Il fit encore une tentative et fut forcé de lire :

" On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien.

Et ce que l’Eternel demande de toi,

C’est que tu pratiques la justice,

Que tu aimes la miséricorde,

Et que tu marches humblement avec ton Dieu. "

Désappointé et furieux, l’incrédule quitta l’estrade, suivi des rires de ses propres compagnons qui trouvaient la farce bonne pour un pédant et de la joie manifeste des chrétiens.

La Bible volée

Un colporteur racontait ce fait remarquable :

Comme je voyageais en Espagne, je fis, à Barcelone, la connaissance d’un professeur qui, après avoir longtemps conversé avec moi, m’acheta une Bible.

Puis je continuai mon voyage, et de longtemps je n’entendis plus parler de lui.

Or, bien des mois s’étaient écoulés, lorsqu’un jour, passant de nouveau dans une petite ville où j’avais précédemment vendu des Bibles et des Nouveaux Testaments, j’entrai dans un restaurant pour prendre mon repas.

Je m’aperçus bientôt qu’un monsieur, assis à une table non loin de moi, me fixait avec une attention particulière.

Tout à coup, il se leva, vint vers moi, et me dit :

- Pardon, monsieur, n’est-ce pas vous qui vendiez des Bibles à Barcelone il y a environ trois ans ?

- Mais oui, monsieur, et n’êtes-vous pas vous-même le professeur qui m’en a acheté une ?

- Bien sûr, mais venez avec moi, il faut que je vous raconte quelque chose au sujet de cette Bible.

Et voici ce qu’il me dit :

- A l’époque où je vous achetai la Bible, j’avais un ami qui menait une vie dépravée.

J’étais constamment avec lui ; il avait beaucoup d’argent et payait toujours les dépenses de nos communs plaisirs et de nos débordements.

Ma mauvaise vie me fit perdre mes élèves les uns après les autres, aussi je restais dans ma chambre, fumant du matin au soir.

Quant à la Bible que je vous avais achetée, je la déchirais page après page, et je m’en servais pour allumer ma pipe ou mes cigarettes.

Un jour, voulant de nouveau arracher une feuille, je cherchai le livre et ne le trouvai pas ; bientôt je n’y pensai plus.

" Mais au bout d’un certain temps, je m’aperçus que mon ami n’était plus le même.

On ne le voyait plus dans les cabarets.

Il me manquait beaucoup, et tout particulièrement parce que, allant seul maintenant, j’étais obligé de payer moi-même.

J’avais des dettes partout et personne ne voulait plus me faire de crédit.

Que devenir ? J’étais à bout de ressources.

" Je décidai d’aller voir mon ami. Je lui peignis ma situation désespérée et le suppliai de m’aider.

Il m’interrompit :

" Ah ! Mon pauvre ami, si tu savais ce que je t’ai fait ! … Je t’ai volé ta Bible. Je venais te voir, tu n’y étais pas.

Pour passer le temps, je pris un livre qui se trouvait sur la table, je l’ouvris et je lus : Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos.

Cette parole me toucha profondément, j’étais si malheureux dans mon âme !

Aussi je voulais en lire davantage, mais craignant que tu refuses de me donner le livre, je m’en suis emparé et je suis parti.

Arrivé chez moi, je me mis à le lire avec empressement, je dévorais, pour ainsi dire, les pages qui s’y trouvaient encore.

Plus je lisais et plus je reconnaissais quel misérable pécheur j’étais devant Dieu, mais aussi je reconnaissais que le Seigneur Jésus-Christ était le Sauveur de mon âme. "

" Inutile de vous dire combien je fus frappé en entendant ces paroles.

Ce témoignage de mon ancien camarade me rappela ce que vous m’aviez dit à Barcelone, savoir que la lecture de ce livre peut changer le cœur.

J’écoutai attentivement mon ami, et je lus moi aussi ; bientôt le Seigneur me donna la lumière pour le reconnaître comme mon Sauveur. "

Le relèvement

La corbeille bitumée

Dans un club de Londres, en 1905, plusieurs directeurs de l’industrie pétrolière étaient réunis en conférence.

Tout à coup la porte s’ouvrit, livrant passage à celui qu’ils attendaient depuis un moment.

- Suis-je en retard, Messieurs ?

- Pas du tout, Mr. Wells, assura l’un d’eux. Les directeurs de la Compagnie sont trop heureux de vous avoir parmi eux pour discuter cette importante question. Votre titre d’inspecteur général des Mines en Egypte nous donne l’assurance que nous allons faire du bon travail.

- Merci. Toutefois, je ne suis pas certain que vous accepterez mon idée, une fois entendue ; mais venons au fait : Messieurs, je suis convaincu qu’il y a des dépôts de pétrole en Egypte, dépôts non exploités jusqu’à ce jour.

- Sur quoi repose cette opinion, Mr. Wells ? dit en riant un des directeurs, fort étonné.

- D’une source digne de confiance, en l’occurrence la Bible, répondit Wells doucement.

- Qu’est-ce que la Bible a à voir avec le pétrole ? Demanda, sceptique, un autre des assistants.

- Elle a à voir plus que vous ne le pensez et l’histoire de Moïse le prouve d’une façon indubitable. Si vous lisez attentivement ce récit 1

- Et je vous assure que je l’ai fait.

- Vous verrez que la corbeille qui devait le porter sur les eaux du Nil était rendue étanche.

- Mr. Wells, interrompit quelqu’un, je suis certain que l’histoire de Moïse est belle et bonne, mais…

- Laissez-moi continuer, s’il vous plaît, dit Wells tranquillement.

Si cela n’avait pas été, elle aurait enfoncé ; la boue ordinaire fond rapidement et disparaît ; donc la mère de Moïse a dû employer quelque chose d’autre pour rendre la corbeille imperméable.

- Sans nul doute, elle a mis de la toile à voile, dit une voix, et peut-être avait-elle aussi fixé une petite quille d’acier.

Patiemment, sans s’inquiéter des sourires moqueurs, Wells continua à développer sa pensée.

- Riez si vous le voulez, Messieurs, mais je sais ce que je dis.

La mère de Moïse n’aurait jamais voulu que son bébé fût en danger. Il fallait donc imperméabiliser la corbeille et pour cela elle a employé le bitume, du bitume qui n’est autre chose qu’une huile grossière.

Or si elle a trouvé du bitume à ce moment-là, il n’y a pas de raison pour que nous n’en trouvions pas maintenant.

- Mr. Wells, quelle idée saugrenue ! Vous voulez que nous dépensions des millions pour une simple supposition ? Pour quelque chose qui ne repose que sur un mythe ?

- L’histoire de Moïse n’est pas un mythe, rétorqua Mr. Wells.

La résistance s’affermissait.

En dépit de sa réputation d’expert géologique, les chefs de l’industrie pétrolière refusaient de suivre Wells sur cette voie.

Ils riaient bruyamment en échangeant des propos plus ou moins moqueurs à l’égard de Wells.

Avec l’assurance de ceux qui sont sûrs de leur fait, Wells sortit alors l’argument décisif.

- Voici, dit-il, là dans ce verre, la réponse à toutes vos objections.

Et en élevant un petit flacon il ajouta : Du bitume, Messieurs, du bitume des bords du Nil. Je l’ai recueilli moi-même.

Je vous autorise à nier l’existence de pétrole en Egypte si vous arrivez à me prouver qu’il n’y a pas de bitume dans ce flacon.

Six ans plus tard, sur les bords du Nil, non loin de la Mer Rouge, Wells surveillait des travaux d’une équipe d’ouvriers qui creusaient un puits.

Des yeux sceptiques et moqueurs regardaient attentivement la perforatrice s’enfoncer toujours plus profondément dans la terre.

Toujours rien ! Wells se serait-il trompé ?

Les jours passaient.

De nombreux puits avaient été creusés dans la région. Mais toujours point de pétrole.

Alors, un des directeurs, dédaigneux, s’écria :

- Du pétrole sur les bords du Nil ! Quelle sottise ! Pourquoi ne pas vous ranger à la réalité, Wells ? Vous voyez bien qu’il n’y en a pas.

- Je persiste à dire qu’il y en a, rétorqua Wells, puisque la Bible nous le dit.

- Nous ne pouvons pas continuer ces explorations sur la seule base d’un mythe. Je dis, moi, que nous devons partir immédiatement avant que ces recherches ne deviennent la plus grande farce dans l’histoire du pétrole.

- Mais nous n’avons pas encore poussé à fond notre exploitation. Attendez au moins encore un jour.

- Votre foi est admirable, mais stérile. Les Romains ont échoué. Les tests des dernières années ont échoué. Nous avons échoué. Et maintenant …

Un grondement assourdissant obligea le directeur à s’arrêter.

Avec un rugissement formidable, un jet de pétrole sortit tout à coup d’un puits et s’éleva, droit, puissant, bien au-dessus des échafaudages, il s’élança vers le ciel et s’y répandit en un grand nuage noir.

Et bientôt de tous les puits creusés ici et là, l’huile précieuse jaillissait, unissant son nuage aux autres nuages noirs…

L’exploitation commença.

En moins d’une année, dans le seul champ de Gemesh, 700 000 barils de pétrole furent recueillis.

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