L'Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien,

Il me fait reposer dans de verts pâturages,

Il me dirige près des eaux paisibles.

Il restaure mon âme,

Il me conduit dans les sentiers de la justice,

A cause de son nom.

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,

Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :

Ta houlette et ton bâton me rassurent.

Tu dresses devant moi une table,

En face de mes adversaires ;

Tu oins d'huile ma tête et ma coupe déborde.

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront

Tous les jours de ma vie,

Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel

Jusqu'à la fin de mes jours.

Psaume 23 (Cantique de David)

La voix du berger

Evangile de Jean 10 v. 3/5 :" Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent. Il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger. "

Un voyageur qui parcourait le nord de la Palestine, trouva un jour trois bergers qui abreuvaient leurs troupeaux à une fontaine.

Les brebis couraient pêle-mêle ; on eut dit qu'il n'y avait qu'un seul troupeau.

L'étranger se demandait comment les trois bergers pourraient reformer chacun son troupeau.

Bientôt, l'un des bergers se leva et cria : " Men-ah ! Men-ah ! " (mot arabe qui veut dire " suis-moi "). Et aussitôt une trentaine de brebis se détachèrent du troupeau, et le berger s’éloignant, elles le suivirent docilement.

Après lui, un autre se leva, et, à son appel : " Men-ah ! Men-ah ! " toutes ses brebis arrivèrent et le suivirent.

Etonné de cette docilité des brebis, le voyageur demanda au troisième berger si les brebis le suivraient, lui, étranger, s'il les appelait.

Le berger assura qu'elles ne le suivraient pas.

Désirant cependant en faire l'essai, il demanda au berger de lui passer son manteau, sa houlette et son turban, puis il cria : " Men-ah ! Men-ah ! "

Les brebis aussitôt levèrent la tête et le fixèrent, mais pas une ne bougea.

Il demanda alors au berger : " Tes brebis ne suivent-elles donc jamais que toi seul ? "

" Jamais ! répondit-il, excepté quand l'une d'elles est malade ; alors, elle ne reconnaît plus la voix de son maître ".

Non seulement ce récit prouve la vérité des paroles de Jésus, qui illustrait tous ses enseignements par ce qu'il voyait autour de lui, mais il souligne un fait remarquable qui a aussi son exact parallèle dans notre vie spirituelle.

" Quand l'une des brebis est malade, elle ne reconnaît plus la voix de son maître ", nous dit le berger de Palestine. Ce n'est pas le berger qui se tait, c'est la brebis qui ne reconnaît plus le son de sa voix.

Et nous, quand notre âme est malade, nous ne reconnaissons plus la voix du Bon Berger.

Le lien entre lui et nous est rompu.

Que faire pour guérir, pour rétablir ce lien si indispensable à notre bonheur ?

Pour guérir, il faut retourner à Jésus, ôter de notre vie ou lui rendre, suivant le cas, ce qui nous a séparé de lui.

Notre âme a besoin de nourriture tout comme le corps, sans quoi l'un et l'autre souffrent d'anémie, de carence.

Peut-être avons-nous privé notre âme, pendant de longs jours, de longs mois, de toute lecture de la Bible, de tout culte, de toute prière, de toute communion avec le Sauveur...  Il appelle alors sa brebis, et elle n'entend plus sa voix !

Rendons alors vite à notre âme, la nourriture spirituelle dont elle a besoin, cette eau vive qui s'achète sans argent, ce pain de vie qui descend du ciel, ce vin et ce lait qui vont vous rendre la santé.

La brebis perdue et retrouvée

Parcourant un jour, raconte Newman-Hall, le district des lacs, dans la contrée montagneuse du Cumberland, un sac sur le dos et le bâton à la main, j'arrivai chez mon vieil ami Ritson de Wasdale au moment où il venait d'apprendre qu'une de ses brebis, égarée parmi les précipices, se trouvait en danger de périr.

Quelques personnes allaient se mettre à sa recherche, et je demandai la permission de me joindre à leur compagnie.

Ce fut ainsi que j'assistai à un petit drame champêtre, dont les diverses scènes se présentèrent à mon esprit comme une vivante illustration de la parabole de l'Evangile.

La brebis était bien loin, et cependant sa triste situation était connue ; à peine distinguait-on sur les rochers un tout petit point noir, et cependant l’œil vigilant du berger l'avait aperçue ; ce n'était, il est vrai, qu'une seule brebis d'un grand troupeau, néanmoins son maître y attachait du prix.

Il fallait faire quelques préparatifs pour la sauver.

Trois hommes furent envoyés en avant, munis de bonnes cordes et d'une grande perche, à l'extrémité de laquelle on avait disposé un nœud coulant.

Notre petite troupe dut gravir le sentier qui s'élevait du fond de la vallée ; à notre droite, le pic du Sca-Fell dressait au-dessus de nous son âpre sommet ; en face s'étendaient les pentes gazonneuses du Grand-Gable et du Kirk-Fell, tandis que se montraient sur la gauche le mont du Pillar et tout un amphithéâtre de rochers abrupts, dont l'escalade ne semblerait pas au grimpeur des Alpes un exploit indigne de lui, et qui offrent bien des jouissances aux amateurs de la grande nature.

Parvenus au pied de ces rocs, nous en fîmes le tour et commençâmes bientôt à grimper.

Notre sentier devint de plus en plus étroit et raide ; des pierres roulantes, déplacées par nos pieds, se précipitaient au fond de la vallée, et nous n’avancions qu'avec peine.

Parvenus enfin à une certaine hauteur, nous aperçûmes sur une étroite saillie du rocher la malheureuse brebis, qu'il était impossible d'atteindre.

Comment se trouvait-elle dans ce lieu inaccessible ?

La manière dont elle s'y était perdue nous parut évidente.

Il y avait tout à l’entour d'autres saillies pareilles à celle-là et garnies d'abondantes touffes d'herbe, tandis que la place qu'elle occupait actuellement était broutée.

La folle brebis y avait sans aucun doute été attirée par la vue d'une pâture savoureuse.

Le chemin pour y arriver n'était pas facile, et on s'étonnait qu'elle eût put gravir des pentes aussi escarpées et rocailleuses.

Ces difficultés vaincues, elle s'était trouvée sur une roche polie et très inclinée, où elle n'avait eu qu'à se laisser glisser.

La mauvaise route dans laquelle elle s'était follement engagée, rude d'abord, était devenue plus facile ; et sa marche, qui avait été lente en commençant, avait fini par être rapide.

Alors la brebis n'avait plus songé qu'à jouir en paix du fruit de sa conquête, et elle s'était mise à brouter tranquillement l'herbe si convoitée.

Indifférente à la peine, aveuglée sur le danger, insouciante des résultats possibles de sa conduite, uniquement préoccupée de la touffe de gazon qui l'avait tentée, la pauvre bête s'était régalée à plaisir.

Ce plaisir, hélas ! fut de courte durée ; quelques instants avaient suffi pour brouter l'étroite bande de terre, dont l'herbe était belle sans doute, mais peu abondante, et bientôt la fugitive n'avait plus eu devant elle que le rocher nu.

Elle voulut alors quitter la place, mais n'y réussit pas.

Un précipice, où elle aurait été mise en pièces, bordait la corniche sur laquelle elle s'était hasardée, et elle ne pouvait plus faire un pas sans y tomber.

Revenir en arrière était impossible : la forte inclinaison du rocher poli sur lequel elle avait si aisément glissé ne lui permettait pas de le remonter.

Elle avait essayé, essayé encore, mais toujours en vain ; et à chaque tentative nouvelle elle avait couru le danger de se précipiter.

La pauvre brebis n'avait maintenant plus rien à manger, et, sans la sollicitude de son Maître, elle aurait infailliblement péri de misère.

On ne perdit pas de temps. L'un des bergers s'attacha autour du corps une forte corde, au moyen de laquelle on le descendit sur la saillie du rocher. Il y avait bien quelque danger à courir ; le berger exposait sa vie ou risquait de se casser un membre, mais il avait à cœur de sauver sa brebis perdue, et il ne songeait point à lui dans cette circonstance.

Mon ami et moi nous étions parvenus à grimper sur le haut d'un roc, d'où nous pouvions observer tous les mouvements du berger, qui avait atteint enfin le lieu où se trouvait sa brebis.

Cependant, comme elle était encore hors de la portée de sa main, il étendit sa longue perche et chercha à passer le nœud coulant autour du cou de l'animal. J'admirai alors la patience et la persévérance du berger, car durant deux grandes heures il resta là suspendu sur l’abîme, travaillant sans relâche à sauver sa brebis.

Celle-ci semblait résolue à ne pas se laisser ramener, car, dès que le nœud coulant approchait de sa tête, l'animal faisait un mouvement brusque pour l'éviter. Il fallait alors que le berger retirât sa perche, afin de rétablir le nœud qui avait été dérangé.

Pauvre brebis ! tu ne connais pas la bonté du berger qui te cherche, et combien il a à cœur de te sauver !

Tu penses qu'il est venu pour te faire du mal et tu as peur de celui qui n'a d'autre intention que de te secourir.

Tu n'aimes pas le lacet qu'il a préparé pour toi, et tu ne vois pas que ce lien te rendrait la liberté, qu'un tel esclavage est ta sûreté.

Durant deux heures il fallut lutter avec elle, et souvent dans sa frayeur elle risqua de se précipiter au fond de l’abîme.

Pour l'en éloigner, nous poussions des cris et jetions des pierres. Tous ces bruits épouvantaient l'animal, qui les attribuait sans doute à des ennemis, tandis qu'ils n’étaient que de miséricordieux avertissements destinés à lui causer une crainte salutaire.

A la fin, on réussit à engager la tête de la brebis dans le nœud coulant.

La pauvre égarée se débattit beaucoup ; mais, en dépit de toutes ses résistances, le berger la tira à lui.

La corde, soigneusement nouée autour de son cou, lui causa bien quelque souffrance, mais une souffrance nécessaire et qui ne devait pas durer au-delà du temps que réclamait son sauvetage, ni dépasser le moment où elle serait remise saine et sauve entre les mains de son maître.

Le berger relâcha un peu la corde qui lui serrait le cou, tandis qu'il la retenait avec soin dans ses bras ; mais il restait encore autre chose à faire avant que la délivrance pût être complète.

Comme il était plus facile de descendre la brebis dans les pâturages de la vallée que de la hisser sur le haut des rochers, le berger réclama nos services et nous pria d'aller au pied du roc pour la recevoir ; puis l'ayant liée par les jambes, il la fit dévaler jusqu'à nous.

Heureux fûmes-nous de pouvoir lui rendre la liberté !

Ce n'est pas à nous sans doute qu'elle dut son salut ; mais en notre qualité d'aides du berger, nous avions contribué à cette bonne œuvre.

Oh ! Comme la brebis fut heureuse quand elle se trouva libre et hors de danger !

Comme elle sautait et gambadait sur la prairie ! et comme elle se mit à brouter avec avidité après le long jeûne qu'elle venait de subir !

Et combien le berger fut content, lui aussi, quand il vit sa brebis en sûreté et qu'il rejoignit ses compagnons sur la montagne ! Avec quelle joie ils reprirent tous ensemble le chemin de la ferme, racontant à chacun le succès de leur expédition, et disant : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis perdue ".

Ces simples faits racontés tels qu'ils se sont passés sous mes yeux, et qui furent pour moi une parabole en action, n'ont pas besoin de commentaires.

Tous nous avons été errants comme des brebis. (Esaïe 53 : 6)

Me voici, dit le Seigneur ; je redemanderai mes brebis et je les chercherai. Comme le berger recherche son troupeau, au jour où il est parmi ses brebis dispersées, ainsi je chercherai mes brebis et je les délivrerai de tous les lieux où elles auront été dispersées. (Ezéchiel 34 : 12)

Je les ai attirées avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour. (Osée 11 : 4).

Je suis, dit Jésus-Christ, le bon Berger ; le bon Berger donne sa vie pour ses brebis. Et quand il a trouvé (celle qui était perdue), il la charge sur ses épaules avec joie.
(Jean 10 : 11 – Luc 15 : 5).

Jésus dit : Je suis le bon berger

Mon berger

Dans une de ses tournées, un évangéliste rencontra un petit berger de quatorze ans. Un peu handicapé, l'enfant ne savait ni lire ni écrire. Notre ami lui raconta l'histoire du bon Berger.

- Quand tu auras bien compris cela, répète ces cinq mots : Jésus-Christ est mon Berger.

Puis, lui faisant compter sur les doigts de la main gauche, un mot pour chaque doigt, il
expliqua :

- Quand tu es au quatrième doigt, tu dis : Il est le mien ! Mon Berger ! Et tu tiens le doigt bien fort.

Ce fut là la première, mais aussi la dernière leçon des choses éternelles que reçut le petit berger. Peu de temps après, l'évangéliste revint dans le village.

A son grand chagrin, il apprit que l'enfant s'était noyé. On l'avait retiré d'une rivière où, égaré par le brouillard, il avait trouvé la mort.

L'évangéliste s'informa ici et là : Quelqu'un avait-il parlé avec le garçon peu avant sa mort ?

On lui répondit négativement.

Tout ce qu'on put lui raconter fut que, lorsqu'on avait retiré son corps de l'eau, sa posture était étrange.

Celui qui se noie est repêché les mains tendues ou crispées sur une branche ou une racine accrochée en se débattant.

Mais ce garçon tenait l'annulaire de sa main gauche serré dans sa main droite.

Une joie immense remplit le cœur du serviteur de Dieu. Il était sûr que le petit berger était parti avec une certitude : " Jésus-Christ est Mon Berger ! ".

(La Bonne Semence.)

La brebis perdue

Luc 15 : 3 et 4 : " Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu’il la trouve ? ".

Une histoire du Général GARIBALDI

Garibaldi faisait un soir à Capréra devant sa maison, une partie de boules avec plusieurs de ses officiers, lorsque son troupeau revint des champs conduit par le berger.

Le général, qui connaissait et qui aimait toutes ses brebi,s remarqua que l'une d'elles n'avait plus son agneau.

Il s'informa auprès du berger qui lui apprit que cet agneau s'était égaré et qu'on avait fait d'inutiles recherches pour le retrouver. Garibaldi en parut fort contrarié.

Il interrompit sa partie de boules et se mit à parcourir, avec l'aide de ses officiers, les montages et les bois de sa petite île à la recherche de l’agneau perdu.

Ce fut en vain.

La nuit venue il fallut se séparer sans avoir retrouvé le petit vagabond.

Le lendemain matin, à six heures, le domestique du général fût fort étonné que son maître ne fut pas encore levé comme il l'était d'habitude.

Il attendit une demi-heure, puis une heure, le général ne donnait aucun signe de vie ; il écouta à sa porte mais il n'entendit aucun bruit, et craignant que quelque chose de fâcheux ne fût arrivé, il se décida à entrer doucement dans sa chambre.

Garibaldi se réveilla, puis il sortit de dessous l'édredon posé sur son lit, un petit agneau blanc et le remit au domestique en lui disant d'aller le porter immédiatement à sa mère.

Ainsi donc, ce rude guerrier, au cœur si tendre, n'avait pu supporter la pensée de cette brebis inquiète de son petit, de cet agneau perdu, exposé pendant la nuit au froid et aux oiseaux de proie.

Et après le départ de ses officiers, il avait allumé une lanterne et il était retourné seul à la recherche de l’animal, s’arrêtant de temps à autre pour imiter le bêlement de la brebis et pour écouter s'il n'entendait pas une réponse, et il avait fini par retrouver la pauvre bête toute transie, l'avait emportée dans ses bras à la maison et l'avait ensuite couchée sur son propre lit.

Telle est, mais infiniment plus grande encore la compassion du Seigneur pour toutes les brebis perdues et pour tous les agneaux égarés de ce grand troupeau qui s'appelle l'humanité.

La petite indienne perdue et retrouvée

Dans le village indien, tout le monde est en émoi !

On vient d’annoncer l'arrivée du missionnaire qui va tenir une grande réunion en plein air, là-bas, de l'autre côté de la forêt.

Et chacun se met en route, avec ses provisions, en vue de la longue journée de marche, pour arriver en temps voulu au village voisin.

La maman de la petite Marie, qui veut aussi profiter de cette occasion si rare d’entendre la Parole de Dieu, lui recommande de rester bien sagement à la maison pour garder le vieux grand-père qui n'y voit presque plus et marche difficilement.

L'enfant promet d'être une fidèle gardienne ; mais dès que tous furent partis, le vieillard lui dit :

- " Ecoute, Marie, moi je suis bientôt au bout du voyage, et je voudrais bien aussi entendre cette bonne Parole qui explique le chemin du Ciel. Est-ce que tu ne pourrais pas me conduire à cette réunion, toi ? "

- " Bien sûr, grand-père, fit la petite, ravie, je sais bien le chemin, j'y suis déjà allée un jour avec Maman ".

Oubliant sa promesse, la fillette se mit en route, tenant par le bras le vieillard aux pas chancelants, sans oublier une gourde d'eau et une miche de pain pour le voyage.

Pendant quelques kilomètres, tout alla bien ; mais à un tournant incertain, notre jeune amie se trompa de sentier, et bientôt nos pauvres pèlerins se trouvèrent complètement égarés dans l'immense forêt vierge !

Epuisés de fatigue, ils durent s’arrêter un moment, prendre un léger repas, puis courageusement se remettre en route.

Mais le soir les surprit sans avoir pu retrouver la bonne route, et les provisions terminées, la faim et la soif se firent cruellement sentir.

- " Ecoute, Marie, fit le vieillard, je crois entendre le son de l'eau qui coule là-bas. Va vite voir où est le ruisseau, et tu rempliras ta gourde pour me donner à boire ".

L'enfant voulut obéir, mais à bout de forces, elle trébucha sur un tronc d'arbre et tomba évanouie sous un buisson...

Pendant ce temps, les villageois étaient rentrés chez eux, et grande fut la consternation en constatant l'absence du grand-père et de l'enfant.

A force de recherches, on découvrit le vieillard, étendu dans la brousse, presque mort de fatigue et de soif, et il fut bientôt ramené chez lui ; mais de Marie aucune trace !

" Une bête fauve l'aura sans doute dévorée ", dirent les voisins à la pauvre mère folle de douleur, inutile de la chercher encore.

- " Eh bien moi, dit-elle, je la chercherai moi-même, je la chercherai jusqu'à ce que je la trouve ! " Et, malgré la fatigue de la double course, la vaillante Indienne se mit en route, toute seule à travers la grande forêt avec tous ses périls.

Des heures s'écoulèrent et ses forces allaient bientôt l'abandonner quand enfin, au petit jour, elle découvrit tranquillement endormie sous le buisson, son enfant bien aimée !

Ce buisson portait des fruits délicieux qui lui avaient sauvé la vie, et je vous laisse imaginer la joie de ce retour triomphant à la maison paternelle !

Ce récit tout à fait authentique, nous fait penser à une parabole bien familière, celle de la brebis perdue.

Comme cette mère qui chercha son enfant perdue avec la persévérance de l'amour, ainsi le Bon Berger recherche sans jamais se lasser sa brebis égarée.

" Et lorsqu'Il l'a trouvée, Il la met sur ses épaules avec joie, et de retour à la maison, il dit à ses voisins et à ses amis :

" Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la brebis que j'avais perdue ". Je vous le dis en vérité (ajoute le Seigneur Jésus) qu'il y a de même de la joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se repent. (Lire Luc 15).

La Parole de Dieu nous dit : " Nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun notre propre chemin ". (Esaïe 53 : 6).

C'est bien notre histoire à tous, jeunes et vieux, cherchant chacun à " faire sa vie " à sa propre manière.

Mais le Bon Berger, qui a donné Sa vie pour Ses brebis, nous cherche encore aujourd'hui.

Oh ! Ne voulez-vous pas vous laisser trouver par Lui, vous confier dans Son amour pour l'Eternité ? "

Jésus leur dit cette parabole (LUC 15 : 4 à 7)

“ Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ?

Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue.

De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance ”.

Et vous chers amis, ne voulez-vous pas Jésus comme berger, car étant le Fils de Dieu, Il est le seul bon berger.

Il veut chacun de vous dans son troupeau, Il veut donner à ses brebis l’abondance, le calme, la paix.

Venez à Lui, et vous serez sur un chemin sûr, car Il a dit : “ Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie .

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