1 – Je suis l’Eternel ton Dieu - Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.

2 - Tu ne te feras point d'image taillée.

3 - Tu ne prendras point le nom de l'Eternel ton Dieu en vain.

4 - Tu travailleras six jours et souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.

5 - Honore ton père et ta mère.

6 - Tu ne tueras point.

7 - Tu ne commettras point d'adultère.

8 - Tu ne déroberas point.

9 - Tu ne porteras point de faux témoignage.

10 - Tu ne convoiteras point.

(Exode 20 : 2 à 17)

1er Commandement

Je suis l'ETERNEL ton Dieu, tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face

Un jour, un homme demanda à Jésus : “quel est le plus grand commandement ? ”

Jésus lui répondit : " Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. "

C'est le premier et le plus grand commandement.

Et voici le second, qui lui est semblable : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même ".

Evangile de Matthieu 22 : 36/39

2ème Commandement

Tu ne te feras point d'image taillée

Le chien du missionnaire

Arthur Barnes, missionnaire anglais en Birmanie, en congé au pays natal, remarqua un jour dans une vitrine un chien magnifique. Il décida de l’acheter. Quelques mois plus tard, il avait regagné le champ missionnaire.

J'ai oublié de vous dire que le chien de M. Barnes n'était pas un chien quelconque ; il était en bronze, métal utilisé pour fabriquer les statues de Bouddha.

Arrivé à la station missionnaire, il plaça son chien sur la pelouse, devant la maison. Le chien semblait être aux aguets et vouloir donner l'alarme à tout instant. Ce n'était là, bien sûr, qu'une impression.

La sensation fut pourtant grande dans le village païen. De mémoire d'homme, on n'avait vu pareil chien et tous les habitants défilèrent devant l'objet.

- Pourquoi as-tu mis le chien devant ta maison ? demanda-t-on au missionnaire.

- Parce que je suis souvent seul chez moi, répondit M. Barnes, j'ai besoin d'un chien qui me protège et qui, la nuit, m'avertisse du danger.

- Mais ton chien n'aboie pas !

- Il ne voit rien !

- Il ne mord pas !

- Comment peut-il te protéger des voleurs ?

Et le missionnaire de répondre avec un air vexé : - Comment osez-vous dire de pareilles choses de mon chien ?

- Je ne vous comprends pas, je ne vous comprends vraiment pas !

Tout le village éclata de rire et, se moquant du pauvre missionnaire, on lui répondit :

- Ton chien ? Il n'est qu'en bronze !

- Ah ! Mon chien n'est qu'en bronze ? reprit le missionnaire, et vos idoles en quoi sont-elles ?

- Elles ne sont faites que de métal, de bois et de pierre. Pourtant vous pensez qu'elles vous protègent et vous aident. Elles ne voient pas plus que mon chien. Elles n'entendent rien non plus. Elles ne peuvent absolument pas bouger et pourtant vous vous prosternez devant elles, vous les priez et vous dites qu'elles vous gardent ? Combien de fois ne vous ai-je pas dit que l'Eternel Dieu est le seul vrai Dieu !

Le chien de bronze est resté sur le gazon devant la maison du missionnaire. Il est là, silencieux et immobile. Mais chaque fois que quelqu'un passe, il semble dire : " Comme chien de garde, j'ai autant de valeur que vos idoles ! "

Des idoles, nous le savons, il n'y en a pas que chez les Bouddhistes...

3ème Commandement

Tu ne prendras point le nom de l'Eternel en vain

Un chrétien éprouve une grande répugnance pour les jurements grossiers dont certaines personnes émaillent leurs discours. Un ami du pasteur H. Thiersch raconte que, voyageant avec lui sur la route de Bâle, ils se trouvèrent en diligence assis à côté de deux messieurs, dont l'un accompagnait toutes ses affirmations de jurements énergiques.

Cela affectait mon ami au point que l'un de ces étrangers me dit : " On dirait que votre ami est malade ".

Alors Thiersch prit la parole avec un profond sérieux, et en même temps avec douceur, de telle sorte qu'on sentait que s'il souffrait, il éprouvait plus de compassion que de mécontentement. " Je ne suis pas malade, dit-il ; mais je souffre d'entendre le nom de mon adorable Seigneur et Sauveur prononcé comme le fait ce cher monsieur à côté de moi ; car le Seigneur qu'il nomme ainsi doit en être lui-même affligé et offensé ".

Il continua de parler d'une manière si pénétrante que le coupable avait les larmes aux yeux.

Et lorsque les deux voyageurs se séparèrent de nous à Waldhut, ils nous remercièrent vivement et promirent de se souvenir de ce qu'ils avaient entendu ".

4ème Commandement

Tu travailleras six jours, et souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier

La maison batie le dimanche

J'étais allé visiter un pasteur dans le midi de la France, et nous faisions une promenade, quand s'offrit à notre vue, à l'angle d'un champ, une petite maison que le pasteur me fit remarquer.

- Vous voyez cette maison ? me dit-il.

- Et ! bien, répondis-je, qu’a-t-elle de remarquable ?

- Elle a de remarquable ceci, qu'elle a été bâtie par son propriétaire, principalement le dimanche !

- Et comment donc ? m’écriai-je étonné.

- Le propriétaire n'est pas maçon de son métier, mais il est assez habile à bâtir ; il est de plus avare et travailleur.

Or, après son travail de la semaine, il a employé tous ses dimanches à bâtir la plus grande partie de cette maison, dont, au reste, il n'avait pas besoin, étant déjà bien logé.

Je ne saurais vous dire l’impression que me fit désormais cette maison.

Elle me semblait volée à Dieu. J'étais absorbé par mes réflexions. Tout à coup, au détour d'un chemin, mon compagnon de promenade me fit remarquer un petit ruisseau.

- Vous voyez ce gentil petit ruisseau ? me dit-il.

- Et ! bien quoi ?

- Il aura bientôt emporté la maison !

- Comment ? Répondis-je, il est si petit ! peut-il déborder à ce point ? pouvez-vous prévoir ce débordement ?

- Voilà le fait, reprit le pasteur. L’homme qui a bâti sa maison le dimanche a eu envie du ruisseau qui passait un peu au-dessus ; il l'a fait descendre à travers son champ.

Or, son voisin, le légitime propriétaire du ruisseau, lui a fait un procès, et notre homme a été condamné ; il y a mis de l'entêtement, si bien que l'amende et les frais du procès ont presque atteint et dépasseront le prix de la maisonnette elle-même.

Celui qui avait dérobé à Dieu son jour, avait dérobé au voisin son ruisseau.

Il est probable que s'il avait sanctifié le dimanche, il aurait appris à respecter les droits de Dieu et en même temps ceux du prochain.

Il n'aurait pas bâti une maison, mais il n'aurait pas volé un ruisseau, perdu un procès... et peut-être son âme.

5ème Commandement

Honore ton père et ta mère

Washington, dans sa jeunesse, ne voyait rien de plus beau que les voyages sur mer. Après bien des démarches, il obtint le grade de contremaître sur un vaisseau.

Déjà sa malle était à bord et une légère embarcation allait l'emmener, lorsqu'il se rendit auprès de sa mère pour prendre congé d'elle.

Il la trouva toute en larmes et incapable de parler.

Il comprit alors combien elle l'aimait et combien elle souffrait de se séparer - pour toujours peut-être - de lui.

Prenant alors une résolution courageuse, il se tourna vers le marin qui l’attendait : " Va chercher ma malle, lui dit-il, et rapporte-la ici. Je ne veux pas, pour obéir à un caprice, briser le cœur de ma mère ! "

Washington resta donc auprès de ses parents.

La bénédiction promise à Israël dans le cinquième commandement ne lui fit pas défaut.

Il eut le bonheur de pouvoir rendre plus tard à sa patrie les plus grands services, dans une situation à laquelle il ne fut certainement pas parvenu s'il n'avait pas renoncé à quitter sa famille.

Lorsque, bien des années plus tard, il fut appelé à la Présidence des Etats-Unis, il vint voir sa mère.

- " Le peuple, lui dit-il, m'a choisi comme premier magistrat du pays et je viens vous faire mes adieux. Dès que le temps de mes fonctions sera écoulé, je reviendrai auprès de vous ".

- " Tu ne m'y retrouveras plus, répondit la noble femme, mais va, mon cher Georges, accomplis ta destinée et que la grâce de Dieu t'accompagne !"

A ces mots, elle ouvrit ses bras.

Le Président demeura longtemps la tête appuyée sur l'épaule de cette mère bien-aimée dont les mains affaiblies caressaient ses cheveux. Il ne pouvait se décider à partir.

Ce fut elle qui se ressaisit la première et le congédia doucement.

6ème Commandement

Tu ne tueras point

Criminel converti

Miquel Valespy, ouvrier espagnol, accusé de quatre tentatives de meurtre et d'un assassinat, avait, en 1907, été condamné à mort par contumace par la cour d'assises de l'Aude.

Après avoir erré pendant plusieurs années dans le midi de la France, il s'était réfugié dans la République Argentine.

A Rosario, où il fréquentait le culte évangélique, il se convertit, après avoir entendu une prédication sur la repentance.

Malgré toutes les sollicitations de ses amis pour le détourner de ce projet, il résolut de revenir en France pour se livrer à la justice :

" Je sais bien que je puis être condamné à mort ou tout au moins aux travaux forcés, et je n'attends mon salut que du sacrifice de mon Rédempteur ; seulement j'ai péché aussi contre la société, je tiens à lui confesser mes torts et à subir le châtiment qu'elle jugera bon de m'imposer ".

Il économisa tout l'argent nécessaire pour son voyage, pour son séjour en prison, et même pour son retour en Amérique, puis il se rendit en Espagne pour dire un dernier adieu à sa sœur, et, le 7 mai 1913, vint se constituer prisonnier à Carcassonne. Il refusa de choisir un avocat et supplia celui qui lui était imposé d'office de ne rien dire qui fût contraire à la vérité.

Le pasteur qui le visitait dans sa prison lui dit :

- Alors, vous ne regrettez pas de vous être fait incarcérer ?

- Non, je regrette seulement d'avoir tué, et de n'avoir pas plus tôt connu l'Evangile.

- Le fils de votre victime doit venir déposer contre vous.

- Tant mieux ! ce sera pour moi un soulagement d'implorer publiquement son pardon.

- Mais vous pouvez être condamné, déporté, souffrir beaucoup dans la suite.

- Qu'importe ! Notre Seigneur a gravi le Calvaire, et il n'avait tué personne, lui.

- Les jurés tiendront sans doute compte de votre repentance.

- C'est leur affaire. Pour ce qui me concerne, je suis prêt à me conformer à la volonté de Dieu.

- Puis-je faire quelque chose pour vous ?

- Prier. On prie pour moi à Rosario; on prie à Buenos-Aires ; je prie dans ma prison ; tout ira bien.

L'attitude de Valespy était si touchante que tous en ont été émus. Le jury l'a acquitté, aux applaudissements de la foule.

7ème Commandement

Tu ne commettras point d'adultère

Celui qui regarde une femme avec convoitise, viole déjà la loi de Dieu.

L'œil de l'adultère épie le soir, disant : Aucun œil ne me verra.

- Mais Celui qui a planté l'œil ne verrait-il pas ?

- Ne découvre-t-il pas de loin notre pensée, Celui qui a les yeux trop purs pour voir le mal ?

Ephrem, diacre d'Edesse, sollicité au mal par une femme de mauvaises mœurs, l'invita à le suivre sur la place du marché, où ses desseins s'accompliraient à la vue de tous.

Comme cette femme s'y refusait, disant qu'elle rougirait de se donner ainsi en spectacle : " Et quoi ! reprit le diacre, tu as honte de pécher devant les hommes ; et tu n'as pas honte de pécher devant Dieu, qui voit tout et qui connaît tout !".

Son regard, semblable à une flamme de feu, découvre au fond du cœur l'impure convoitise qui fait la guerre à l'âme, et qui cherche à se satisfaire aux dépens de la paix, de l'honneur, de la vie du prochain.

8ème Commandement

Tu ne déroberas point

Le secret d'une vie

Il y a quelques années, un homme finissait à l'hôpital sa misérable existence. En expirant, il tenait de sa main crispée un petit bijou de prix qu'il avait volé bien des années auparavant.

Le vol avait été signalé, des recherches faites, mais jamais les soupçons n'étaient tombés sur cet homme dont l’honnêteté semblait inattaquable.

Il avait caché l'objet dans ses effets, n'osant ni s'en défaire par crainte de se trahir, ni le jeter à cause de sa valeur, et il vivait dans la crainte perpétuelle d'être découvert.

Un jour, il tomba malade et fut conduit à hôpital.

Que faire de ce précieux objet ? Ne voulant pas s'en séparer, il le cachait tantôt dans ses effets, tantôt dans son lit.

La maladie s’aggrava bientôt ; il ne put quitter le lit ; pas moyen de faire disparaître le bijou ; après son agonie, on trouva, en lui ouvrant la main, la pièce à conviction qui le dénonçait comme un voleur.

La mort manifestait ainsi devant le monde le péché qu'il avait si bien réussi à cacher pendant sa vie.

Se figure-t-on les angoisses que cet homme a dû traverser ?

Nul ne le soupçonnait ; mais sa conscience avait parlé et prononcé contre lui un jugement aussi sévère que n'importe quel tribunal humain. Elle confirmait par elle le verdict de Dieu.

Ce vol, qu'il croyait caché, quelqu'un l’avait vu, Dieu, et depuis ce moment l’œil de Dieu était fixé sur lui, comme il est fixé sur tous ceux qui, innocents peut-être aux yeux du monde, ont sur leur conscience des taches indélébiles.

Beaucoup de gens sont dans des situations semblables.

Leur conscience les a dénoncés ; l'œil de Dieu a pénétré jusqu'au fond de leur vie ; il a vu les affaires d'argent, de mœurs, ou autres qui troublent ces coupables ; le jugement divin est là avec ses horreurs et fait planer sur eux la condamnation.

S'ils parviennent à dissimuler jusqu'au bout devant le monde, ils savent par une expérience personnelle et intime que " toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui à qui nous avons à rendre compte " (Hébreux 4 : 13).

Et bien ! C’est précisément là qu'est le commencement de la délivrance.

9ème Commandement

Tu ne porteras point de faux témoignage

Un faux rapport

Joseph II d'Autriche, habillé en bourgeois, se promenait incognito un jour dans une rue de Vienne. Rencontrant une jeune femme qui paraissait être en grande détresse, il lui parla avec bonté et apprit toute son histoire.

Son père, qui avait été officier, était mort sur le champ de bataille, laissant sa veuve et une petite fille sans ressources.

Toutes deux, elles avaient lutté pendant des années pour subvenir à leurs besoins ; mais maintenant, ne pouvant plus se procurer d'ouvrage, il ne leur restait plus qu'à mourir de faim. L'Etat ne leur était point venu en aide.

- Mais pourquoi, interrogea l'inconnu, ne vous êtes-vous pas adressée à l'empereur lui-même ?

- Ah ! Monsieur, répondit la jeune fille, nous avons entendu dire qu'il est bien avare, et que ce serait inutile.

- Ma pauvre fille, dit l'étranger, en lui tendant une bague et quelques pièces d'or, je connais très bien l'empereur ; venez donc au palais avec votre mère tel jour et montrez cette bague ; vous me trouverez facilement, et je ferai tout ce que je pourrai pour vous.

La mère et la fille se présentèrent au jour fixé, et montrèrent la bague. On les conduisit tout de suite devant l’empereur.

Imaginez donc la confusion de la jeune femme lorsqu'elle découvrit que son bienfaiteur d'hier était l’empereur lui-même.

- N'ayez pas peur, dit-il, j'ai ordonné qu'on vous fasse une pension, et, ajouta-t-il, j'espère qu'une autre fois vous n'hésiterez plus à avoir recours à moi.

Le faux rapport que ces pauvres femmes avaient entendu concernant l’empereur les avait empêchées de s'adresser à lui.

Il y a un faux rapport à l'égard de Dieu bien plus désastreux que celui-là. Il y a des personnes qui le tiennent pour un maître sévère, un juge impitoyable.

On croit qu'il n'a pas eu pitié des pécheurs perdus jusqu'à ce que son Fils vint les sauver dans son amour et sa tendresse infinie.

C'est une idée fausse ! Ecoutez la voix du Sauveur lui-même proclamant la vérité : " Dieu a tellement aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle ". (Jean 3 : 16).

Sans doute, Dieu est rigoureusement juste et ne peut point pardonner les péchés, sans une expiation parfaite ; mais Dieu a fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous n'étions que pécheurs, Christ est mort pour nous (Romains 5 : 8).

Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, en ne leur imputant point leurs péchés ; et maintenant Il nous supplie d'être réconciliés avec lui (2 Corinthiens 5 : 19 à 21).

Cher lecteur, si vous avez jusqu'ici mal compris ce Dieu bon et miséricordieux, et que vous soyez éloigné de lui, entendez sa voix qui vous appelle et n'ayez plus peur. Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous.

10ème Commandement

Tu ne convoiteras point

La cloche de midi

Dans quelques pays, la cloche sonne le matin, à midi et le soir, pour rappeler à chacun le devoir de la prière ; et ils sont nombreux ceux qui pourraient parler des bénédictions reçues par ce moyen.

Jusqu'à l'âge de 80 ans, le jardinier Grünhoff, de Marsum, ne voulut pas renoncer au privilège de sonner cette cloche, et voici pourquoi. Lorsqu'il fréquentait l'école, il lui semblait, comme à tous les autres enfants, qu'il n'était pas de plus belles pommes que celles des arbres qui bordaient le chemin. 

Au temps des fruits, le maître avait bien soin cependant de leur expliquer le 10ème commandement, en accompagnant, s'il le fallait, ses enseignements de corrections méritées.

Il s’efforçait de leur ôter de l'esprit qu'un fruit est une bagatelle sans importance, et dans sa leçon d’arithmétique, il leur faisait calculer combien de pommes resteraient sur l'arbre au moment de la récolte, si, jour après jour, chaque écolier se permettait ce petit larcin dont il ne valait pas, selon eux, la peine de parler.

Malgré ces leçons, les beaux fruits n’en tentaient pas moins les pauvres enfants, en particulier Etienne Grünhoff, qui, pauvre, sans père ni mère, était réduit au régime le plus frugal.

Un jour, sorti le dernier de l'école et marchant lentement le long de la haie d'un jardinier, il y avait remarqué un trou déjà pratiqué, et, à portée de la main, les pêches les plus appétissantes qui pendaient à un espalier.

Le jeune garçon avance le bras pour en cueillir une, mais le retire aussitôt rouge d’émotion.

De nouveau le tentateur lui montre le beau fruit si près de lui et cette ouverture si commode, et le chemin solitaire, si bien qu'il avance la main pour la seconde fois, et déjà touche à la pêche lorsque soudain retentit la cloche de midi.

Etienne retira le bras plus vite encore que la première fois, puis ôtant son bonnet et joignant les mains, il dit : Notre Père qui est aux cieux.

Le soir, en sortant de l'école pour retourner à la maison, il vit la porte du jardin ouverte ; le jardinier, saluant amicalement l'enfant, l'invita à entrer, pour se régaler une bonne fois de toutes sortes de fruits, et le questionna sur tout ce qui le regardait.

Quand il fut en âge de quitter l'école, il le prit comme apprenti ; l'apprentissage terminé, il l'adopta comme son fils et lui légua enfin son jardin.

Maintenant le lecteur sait pourquoi le jardinier Grünhoff se fit sonneur.

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