Dans la collection Vocation Aujourd’hui, nous avons déjà imprimé cinq livrets des sermons de Spurgeon.

Je souhaitais écrire une préface aux sermons de Spurgeon, mais en lisant l’introduction de R. Saillens, je reconnais qu’elle résume en quelques lignes la vision qu’un auditeur avait de son œuvre.

Notre seul but en publiant à nouveau ses sermons, c’est qu’ils amènent des âmes à Jésus-Christ, et qu’ils parlent aux cœurs des chrétiens, pour les fortifier dans la foi et peut-être aussi les remettre sur le droit chemin.

Nous voulons ici reproduire quelques extraits de sa vie.

Il est né en Angleterre le 18 juin 1834 et il est mort à Menton (France) en 1892.

Que Dieu bénisse sa parole

René LAHAYE

Préface de Ruben SAILLENS, à une édition des sermons de SPURGEON en 1927

Il serait impertinent de notre part de recommander l’œuvre de Charles-Haddon Spurgeon ; elle se recommande d’elle-même.

Dieu merci, ce grand nom n’est pas encore oublié, ni près de l’être.

L’auteur de ces lignes considère comme l’un des plus grands privilèges que Dieu lui ait accordés, d’avoir entendu maintes fois le grand prédicateur dans cette immense édifice, le " Tabernacle Métropolitain " de Londres, rempli deux fois chaque dimanche et une fois au moins en semaine de cinq à six mille auditeurs, venus de tous les quartiers de la grande ville pour entendre prêcher simplement, sobrement, sans efforts d’éloquence, l’Evangile du salut par grâce et par la foi ; et, privilège encore plus grand, de l’avoir vu dans l’intimité de son foyer, et dans les réunions de la Conférence Pastorale qu’il avait créée afin de maintenir l’union fraternelle entre les 5 ou 600 pasteurs (mais quelques-uns étaient aussi âgés que lui), qu’il avait enseignés dans son " Pastor Collège ".

Bien que je n’eusse pas été de ces élèves, Spurgeon avait bien voulu me proposer de faire partie de la Conférence, ce que j’acceptai de grand cœur, on le devine.

Je ne crois pas commettre une indiscrétion, après tant d’années écoulées, en rapportant ici une confidence de Spurgeon, à l’une de mes dernières visites à Norwood, où il habitait.

" Voici ", me dit-il, à propos de l’efficacité de l’Evangile quand il est prêché avec amour et avec foi, " voici mon expérience. Je ne la publie point, pour des motifs que vous comprenez ; mais je vous la dis pour vous encourager.

" Depuis dix ans, il ne s’est pas passé un seul jour – dimanche ou semaine – sans que j’aie reçu, de vive voix ou par lettre, le témoignage d’une ou de plusieurs personnes, me remerciant d’avoir été l’instrument de leur conversion, soit par ma parole, soit par mes écrits. "

" Je ne suis pas un Spurgeon ", dira quelqu’un.

Reconnaissons que Dieu n’accorde pas les mêmes dons à tous ses serviteurs, si fidèles qu’ils soient.

Mais Il leur donne à tous le même Evangile à proclamer.

Il leur donne à tous la même joie en le proclamant, et à tous, aussi, sera bientôt adressée la parole qui vaut plus que tous les succès et tous les suffrages humains.

" Cela va bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup. Entre dans la joie de ton Maître ! "

Un excellent article

Il y a bien des années, un homme voyageait sur le haut d’un omnibus à Londres, et passait devant le fameux Tabernacle où le grand prédicateur C. H. Spurgeon avait l’habitude de prêcher.

Comme de coutume, une grande foule stationnait hors du bâtiment, attendant l’heure d’ouverture des portes.

- Ah ! Dit-il, ces bêtises-là attirent toujours des gens !

Tout près de lui se trouvait un Juif qu’il connaissait tant soit peu, qui se tourna vers lui et lui dit :

- Ne voudriez-vous pas avoir une foule comme cela à la porte de votre magasin ? J’aimerais bien l’y avoir, moi. Voilà tantôt vingt-huit ans que je passe ici et j’ai toujours vu une foule semblable attendant pour entrer.

Maintenant, si on avait vu votre magasin comble comme cela pendant vingt-huit ans, et que quelqu’un vint me dire que vous ne vendez pas un bon article, qu’est-ce que je répondrais ?

Je dirais sans doute que les gens eux-mêmes sont de meilleurs juges que n’importe qui, et que si les marchandises livrées n’avaient pas été de bonne qualité, ils n’auraient certainement pas continué de venir.

Eh ! Bien, je suis Juif, mais je suis fortement tenté d’aller entendre ce que ce monsieur a à dire, quand je vois ces foules continuer à fréquenter ce lieu.

L’homme qui avait fait la première remarque fut fort impressionné de l’argument du Juif, et il déclara plus tard ceci :

- Je découvris que j’avais acheté le mauvais article, et je me dis que le Juif avait parlé sensément. Je voulus entendre Spurgeon, et j’acceptai le vieil Evangile qui dit :

" O vous tous qui avez soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui venez, achetez sans argent et sans aucun prix du vin et du lait. " (Esaïe 55 : 1)

Il fut véritablement converti à Dieu.

Ce qu’il acquit là se trouva être bon, et il ne s’en fatigua plus jamais. C’était un bon article.

F.H.

Le prédicateur enfant

Pendant l’été de 1850, Spurgeon partit s’installer dans la ville de Cambridge.

Leeding, chez qui il avait fait de si grands progrès, dirigeait maintenant une école dans cette ville.

Le père de Charles, qui recherchait la meilleure éducation possible pour son fils, s’était arrangé pour qu’il puisse entrer dans cette école comme répétiteur, une sorte d’assistant.

" Je m’engage volontiers, écrivit Leeding, à lui procurer toute l’assistance qui est en mon pouvoir pour la poursuite de ses études, sa pension et son blanchissage, en échange de son aide pour l’enseignement. "

Eprouvant le désir de s’associer aux chrétiens de Cambridge, Spurgeon se joignit à l’Eglise baptiste de la rue Saint André.

La première fois qu’il assista au culte, personne ne lui adressa la parole.

Alors, comme l’assistance quittait le bâtiment, il se tourna vers son voisin, et lui dit :

" J’espère que vous vous portez bien, Monsieur ? "

Ce qui entraîna la conversation suivante :

- Monsieur, je ne vous connais pas.

- Et cependant, nous sommes frères.

- Je ne vois pas bien ce que vous voulez dire.

- Eh bien, lorsque j’ai pris le pain et le vin, il y a un instant, symboles de notre fraternité en Christ, je l’ai fait avec sincérité, pas vous ? "

Ils avaient alors atteint la rue, et l’homme, posant ses mains sur les épaules du jeune homme, déclara :

" O sainte simplicité ! Vous avez tout à fait raison, mon cher frère, tout à fait raison. Venez prendre le thé chez moi. "

Cet homme s’aperçut bientôt qu’il avait là un hôte tout à fait extraordinaire, et lui demanda de revenir le dimanche suivant.

Par la suite, il l’invita chaque dimanche, et une amitié durable se développa entre eux.

L’une des activités de l’Eglise Saint André, consistait en une association de prédicateurs laïques.

Il s’agissait d’envoyer des hommes dans plusieurs villages des environs pour prêcher la Parole.

Ce travail se faisait sous la direction d’un certain James Vinter, que l’on appelait " l’Evêque ", à cause de la sagesse avec laquelle il dirigeait cette œuvre.

On demanda à Spurgeon, quand il s’associa à l’Eglise à Cambridge, de s’adresser à l’école du dimanche.

Vinter reconnut immédiatement ses extraordinaires dons d’orateur public, et décida de le lancer dans l’association des prédicateurs laïques.

Ayant le sentiment qu’il essuierait un refus s’il le lui demandait directement, il usa d’un stratagème ingénieux.

Il demanda à Spurgeon de se rendre à Teversham le dimanche soir suivant, en lui expliquant qu’" un jeune homme pas très habitué à cela devait prêcher là-bas, et qu’il serait certainement très heureux d’être accompagné. "

Spurgeon accepta et le dimanche soir, se mit en route avec le jeune homme qui, supposait-il, devait donner le message.

Chemin faisant, il dit à son compagnon combien il espérait que le Seigneur bénirait sa prédication.

Celui-ci, stupéfait, s’écria : " Je n’ai jamais rien fait de pareil dans ma vie ! C’est toi qui dois prêcher ! Je suis venu pour t’accompagner ! "

Spurgeon, tout aussi surpris, lui expliqua qu’il n’avait ni expérience, ni préparation pour une telle tâche.

Mais l’autre lui répliqua, qu’étant habitué à enseigner à l’école du dimanche, il pouvait facilement reprendre un des messages qu’il y avait donné.

Quoiqu’ébahi par ce qui venait d’arriver, mais aussi fort content de l’occasion qui se présentait, Spurgeon raconta ensuite :

" Je marchais tranquillement, élevant mon âme à Dieu, et il me sembla que je pourrais sûrement parler à quelques pauvres villageois de la douceur de l’amour de Jésus, car je les sentais dans mon propre cœur. "

Le culte se tenait dans une chaumière, et l’assistance se composait, selon ses propres termes, de " quelques fermiers d’esprit simple, ainsi que de leurs femmes. "

Spurgeon prit pour texte 1 Pierre 2 : 7 : " Son honneur se montre donc pour vous qui croyez " , et il parla de la gloire et de la grâce de Christ, qu’il avait lui-même reçues, et que Christ offrait à tous ceux qui viendraient à lui.

Quand il eut fini de prêcher, une femme d’un certain âge s’écria :

" Que le Seigneur te bénisse ! Quel âge as-tu ? "

Spurgeon répondit qu’il ne devait pas y avoir d’interruption pendant le service.

Mais dès qu’on eut chanté le dernier cantique, elle se précipita de nouveau avec sa question, et cette fois il lui répliqua :

" J’ai moins de soixante ans.

- Oui, affirma-t-elle, et même moins de seize ! "

Le reste de l’assemblée partageait son enthousiasme, et ils exigèrent qu’il revienne prêcher dès que possible.

Telle fut la première fois que Spurgeon se lança dans la prédication.

Ce fut pour lui un moment de grande joie, mais il se rendit compte en même temps qu’il venait d’entrer dans une activité qui, par la puissance de Dieu, serait sa grande entreprise pour tout le reste de sa vie.

L’homme que le Saint-Esprit appelle véritablement à prêcher, ne peut pas s’en empêcher.

Il doit prêcher.

Cette influence sera comme du feu au-dedans de lui jusqu’à ce qu’elle jaillisse au-dehors.

Ses amis peuvent le réfréner, ses ennemis le critiquer, les moqueurs le railler, mais ils ne pourront le dompter. Il doit prêcher s’il a reçu l’appel du ciel.

Je considère tout aussi impossible d’empêcher un homme de prêcher, s’il a réellement été appelé, que de chercher à arrêter le flot impétueux d’une puissante cataracte à l’aide d’une tasse.

Le ciel l’a mis en mouvement, qui l’arrêtera ?

Dieu l’a touché, qui lui mettra obstacle ?

Quand il parle comme l’Esprit lui donne de s’exprimer, il ressent une joie sainte et céleste.

Après avoir fini, il désire se remettre à la tâche, il lui tarde de prêcher à nouveau.

Spurgeon, autobiographie, 1890

Une vocation pleinement accomplie

En terminant son sermon, le dimanche 27 décembre 1874, Spurgeon dit : " Il y aura bientôt un rassemblement dans les rues.

Il me semble entendre quelqu’un demander :

" Qu’est-ce qu’attendent tous ces gens ?

- Vous ne savez pas ? On doit l’enterrer aujourd’hui.

- Et de qui s’agit-il ?

- De Spurgeon.

- Quoi ! Celui qui prêchait au Tabernacle ?

- Oui, on l’enterre aujourd’hui. "

Cela ne tardera pas, et lorsque vous verrez mon cercueil porté vers la tombe silencieuse, j’aimerais que chacun d’entre vous, converti ou non, soit obligé de dire : " Il nous a sincèrement exhortés, dans un langage simple et accessible, à ne pas remettre à plus tard les choses éternelles. Il nous a suppliés de regarder à Christ. Il est parti maintenant et notre sang n’est pas sur sa tête si nous périssons. "

The Full Harvest, Iain Murray, 1962

SPURGEON, formé par Dieu Lui-même

Pourtant, son père ne comprit pas la progression extraordinaire de Charles dans l’œuvre du ministère.

John Spurgeon, qui voulait le meilleur pour son fils, envisagea de le faire entrer au collège de Stepney, qui était l’école baptiste de formation au ministère.

(Les universités étaient fermées depuis longtemps à tous ceux qui n’appartenaient pas à l’Eglise anglicane).

Charles ne se réjouissait pas de la décision de son père, mais désirait s’y soumettre, si nécessaire.

Il accepta donc de rencontrer le principal du collège, le docteur Joseph Angus.

L’entrevue devait avoir lieu à Cambridge, dans la maison de Daniel McMillan, le célèbre éditeur.

Charles arriva à l’heure dite, et fut introduit par une domestique dans une pièce privée pour attendre le docteur Angus.

Au bout de deux heures, il appela la domestique pour découvrir qu’elle avait fait entrer par erreur ce monsieur dans une pièce située à l’autre extrémité de la maison.

Lui aussi avait attendu pendant tout ce temps-là mais, ayant dû prendre un train, il venait de partir un instant plus tôt.

Plus tard ce jour-là, Spurgeon traversait des champs pour se rendre à un culte dans un village.

Tandis qu’il repensait à l’événement étrange de l’après-midi, il lui vint une impression irrésistible, presque comme s’il entendait réellement une voix qui disait très distinctement :

" Et toi, rechercherais-tu de grandes choses ? Ne les recherche pas ! "

Il se réjouit aussitôt de cette recommandation, et décida " sur le champ " de ne pas entrer au collège.

Il savait que Dieu avait déjà fait de lui un pasteur, et il décida de continuer à mener le genre de vie qui avait été le sien pendant les deux dernières années.

Cette décision ne laissait aucune place à l’ambition terrestre.

Elle lui faisait faire un autre pas en avant dans la mort à soi-même et dans la consécration de son âme au Seigneur.

Prédication dans les villages

Bientôt Charles prêcha de nouveau.

L’association des prédicateurs laïques envoyait régulièrement des hommes dans treize villages, et il prit son tour parmi les autres dans ce travail.

Mais, chaque fois qu’il allait quelque part pour la première fois, on le pressait invariablement de revenir le plus tôt possible.

Cela plut à M. Vinter, ainsi qu’aux autres hommes.

A cause de cela, il était occupé soir après soir à prêcher la Parole.

Il ressentait une joie profonde et durable.

Il chantait le plus souvent tandis qu’il marchait pour se rendre là où il devait prêcher.

En ces occasions, il aimait particulièrement chanter un cantique intitulé : " Aimé d’un amour éternel. "

" Je devais avoir une allure bizarre les soirs de pluie, car je marchais cinq, sept, et jusqu’à douze kilomètres parfois, pour aller prêcher, et autant pour revenir.

Je portais des jambières en caoutchouc, un grand imperméable, et un chapeau recouvert de caoutchouc.

Je tenais à la main une lanterne sourde pour trouver mon chemin à travers les champs.

" Combien de fois ai-je eu la joie de prêcher l’Evangile dans la cuisine d’une ferme, dans une chaumière ou une grange !

" Il est possible que beaucoup de gens venaient seulement parce que je n’étais qu’un gamin.

" Au début, je crains d’avoir dit beaucoup de choses bizarres, et fait beaucoup de gaffes, mais je disposais d’un auditoire indulgent ; aucun journaliste ne me talonnait alors !

" J’eus donc là une heureuse école de formation, qui me permit d’atteindre, grâce à une pratique continuelle, l’aisance de langage que je possède maintenant. "

Le prédicateur devant sa tâche

Le dimanche, il passait du temps seul avec Dieu avant le début des cultes. Il ressentait l’énorme responsabilité de prêcher l’Evangile à une humanité perdue, et répandait son âme dans la prière.

Parfois, il semblait incapable de sortir et de se présenter devant les gens ; les diacres devaient pratiquement le lever de sur ses genoux, quand venait le moment de commencer.

Il y allait pourtant, toujours à l’heure, et, comme il se tenait devant l’assemblée, il connaissait avec force " la puissance d’en-haut. "

Il prêchait avec confiance, parlant clairement et plaidant de tout son cœur, mais, dès la fin du culte, il se dépêchait de regagner son bureau pour déplorer devant Dieu son imperfection et ses limitations.

Il ne pouvait pas rester longtemps seul, car les gens venaient faire la queue devant la porte de son bureau.

Certains, visiteurs lointains, venaient le saluer, mais d’autres lui apportaient leur grand besoin spirituel, et lui demandaient de leur montrer le chemin qui mène au Sauveur.

Spurgeon s’élevait contre cette sorte de prédicateur qui, avant de prêcher, peut se montrer joyeux luron, accueillant les gens avec entrain, puis, se mêlant jovialement à eux à la porte après le culte, ayant un mot amusant pour chacun.

Sa place à ce moment-là, disait-il, est devant Dieu, déplorant l’imperfection de sa prédication, et implorant que la semence posée dans les cœurs prenne racine et produise du fruit pour la vie éternelle.

Cette sincérité caractérisait tout le culte – les chants, la lecture des Ecritures et la prédication – mais elle se manifestait spécialement quand Spurgeon conduisait l’assemblée dans la prière.

Tout au long de son ministère, de nombreux auditeurs remarquèrent que, si sa prédication les émouvait, sa prière les touchait plus encore.

Lorsqu’on demanda à Moody, le grand évangéliste américain, de retour chez lui après sa première visite en Angleterre :

- Avez-vous entendu Spurgeon prêcher ?

- Oui, répondit-il, mieux encore, je l’ai entendu prier. "

SPURGEON devient un prédicateur célèbre à Londres

Ainsi s’écoula la première année de Spurgeon à Londres et, les mois se succédant, sa renommée grandit.

Quoiqu’il fût cruellement attaqué dans une grande partie de la presse, son Eglise l’aimait énormément.

Il avait aussi une foule d’admirateurs dans la population en général.

Un ancien acteur, Sheridan Knowles, s’était converti à l’Eglise baptiste de Bloomsbury, et sa vie en avait été transformée.

On lui demanda de parler au collège de Stepney.

Un étudiant rapporta ceci de l’occasion : " A peine entré, M. Knowles s’écria :

" Avez-vous entendu parler de ce gamin de Cambridge ? Allez l’écouter tout de suite, si vous voulez savoir comment prêcher. Il s’appelle Charles Spurgeon et n’est encore qu’un garçon mais il est le prédicateur le plus merveilleux du monde.

" Il manie l’art oratoire à la perfection ; et par-dessus le marché, il est un maître dans l’art dramatique. Il n’a rien à apprendre de moi, ni de personne d’autre.

" J’ai été tenancier du théâtre de Drury Lane ; et si j’avais encore cette situation, je lui offrirais une fortune pour jouer une saison durant sur les planches de ce théâtre.

" Messieurs, figurez-vous qu’il peut faire ce qu’il veut de son auditoire ! Il peut le faire rire, pleurer, puis rire à nouveau, le tout en cinq minutes de temps.

" Son pouvoir n’a jamais été égalé.

" Notez bien mes paroles, messieurs ; ce jeune homme deviendra le plus grand prédicateur de cette époque ou de tous les temps. "

Des louanges toutes aussi grandes lui venant de la part de beaucoup d’autres gens, soulèvent la question de savoir quel effet produisait sur lui une telle admiration.

Plus d’un homme a été détruit par seulement une petite partie de l’adulation que recevait Spurgeon.

Il était lui-même conscient de la tentation d’orgueil qu’elle provoquait.

Il se rendit en Ecosse et, bien qu’il gagnât là la faveur des nombreux serviteurs de Dieu, certains des ecclésiastiques écossais pensèrent que sa forte confiance en lui-même révélait une certaine vanité.

En Angleterre, on parla plus d’une fois de lui comme d’un " effronté " et, en certaines occasions, il se comporta avec une audace et une autorité qui semblaient justifier ce point de vue.

Nous ne devons pas oublier toutefois, qu’il n’avait que vingt-et-un an.

A un âge aussi jeune, un excès de confiance en soi n’a rien de surprenant.

Mais la véritable raison pour ces louanges résidait, dans une certaine mesure, en son humilité.

Plus que la majorité des hommes, il connaissait la mort à soi-même, et désirait par-dessus tout rendre gloire à Dieu.

Le fond de son cœur se manifeste clairement par cette déclaration qu’il fit plus tard :

" Lorsque je devins un pasteur à Londres, mon succès me consterna, et la pensée de la carrière qui semblait s’ouvrir devant moi, bien loin de m’exalter, me jeta dans de profonds abîmes.

" Qui étais-je pour continuer à conduire une si grande foule ?

" Je voulais me retirer dans l’obscurité de mon village, ou émigrer en Amérique, et trouver un nid solitaire dans les forêts vierges, où j’aurais pu suffire pour ce qui m’aurait été demandé.

" C’est à ce moment précis que le rideau se leva sur le travail de toute ma vie, et l’idée de ce que cela allait peut-être révéler me terrifiait. "

Spurgeon avait besoin de quelqu’un en qui il pût se confier, de quelqu’un pour le réconforter et l’encourager, qui pût partager ses désirs et ses sentiments les plus profonds.

Selon le plan divin, une telle personne allait maintenant entrer dans sa vie et devenir son aide merveilleuse " jusqu’à ce que la mort les sépare. "

Un sermon avec son grand-père

C’est à cette époque que Spurgeon, appelé à prêcher à Haverhill, ville située à quelque distance de Stambourne, manqua l’heure du service…

" Il ne m’arrive pas souvent d’être en retard, écrit-il à ce propos, dans les Souvenirs, car j’ai le sentiment que la ponctualité est l’une de ces petites vertus qui peuvent prévenir de grands péchés.

Mais nous ne pouvons rien contre les accidents de chemin de fer, et j’arrivai fort en retard à Haverhill.

" En gens intelligents, ceux qui m’avaient invité avaient commencé le service. On en était même au sermon ; et, en approchant, qui trouvai-je, occupant la chaire à ma place ?

" Mon cher et vénéré grand-père, venu jusqu’à Haverhill pour me rencontrer.

" J’avais reconnu sa voix avant d’entrer.

" Il me vit, dès que je franchis le seuil, et, s’arrêtant immédiatement de prêcher, dit :

" Voilà mon petit-fils. Il prêchera mieux que moi, mais il ne pourra vous prêcher un meilleur Evangile, n’est-ce pas Charles ?

- Vous pouvez prêcher mieux que moi grand-père ! Continuez, je vous prie, répondis-je, tout en m’ouvrant un chemin dans la foule.

" Mais il refusa absolument d’en convenir et insista pour que je prisse sa place, de sorte que je dus continuer, séance tenante, le sermon qu’il avait commencé.

" Voici le texte, me dit-il : " Vous êtes sauvés par grâce, par la foi, cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu. "

J’ai déjà exposé la source unique du salut, et je suis en train de montrer la route, le canal, qui conduit à cette source : Par la foi. Maintenant continue. "

" – J’aime tellement ces glorieuses vérités, elles me sont si familières, que je n’eus aucune difficulté à continuer ce que mon cher grand-père avait commencé, et à reprendre le fil de son discours.

De plus, notre commune pensée dans les choses éternelles rendait facile cette collaboration pour un même sermon.

Après avoir achevé d’exposer la part de la foi, j’abordai la seconde partie : " Cela ne vient point de vous ".

Et je dis la faiblesse, l’incapacité de la nature humaine, je démontrai l’impossibilité qu’il y a à ce que le salut dépendit de nous en aucune manière.

J’étais en train de parler de la dépravation naturelle du cœur, lorsque je me sentis tiré par l’habit.

C’était mon cher grand-père qui, prenant à nouveau ma place, dit à l’auditoire : " J’en sais plus long que lui sur ce sujet, mes amis. "

Et durant cinq minutes, il exposa avec puissance, l’état de perdition et de mort spirituelle où se trouve l’homme.

Il le fit avec force, solennité et humilité, puis me laissa poursuivre.

Ce que je fis à sa grande satisfaction, car je l’entendais dire à mi-voix, de temps à autre :
" Bien ! Bien ! "

Et même une fois, il me souffla, concernant un passage : " Répète-le encore Charles ! " Et naturellement, je le fis. "

Plus tard, dans ces Souvenirs de Stambourne, qu’il rédigeait peu avant son départ pour la meilleure Patrie, Spurgeon écrivait : " Quel agréable exercice ce fut pour moi que cette collaboration dans l’exposé des vérités essentielles, qui sont profondément gravées dans mon cœur.

Depuis, lorsque je développe ce texte, il me semble toujours entendre la voix chérie (bien qu’elle soit silencieuse pour la terre depuis longtemps) dire : " Répète-le encore, Charles ! "

Certes, je ne me suis jamais inscrit en faux contre le témoignage de mes ancêtres, aujourd’hui, avec Dieu ; et si mon cher grand-père revenait, il me trouverait comme autrefois, persévérant dans la foi, et fidèle à la doctrine donnée aux saints une fois pour toutes.

Les poches des anges

On a souvent reproché à Spurgeon son originalité, l’imprévu de ses remarques, de ses images ; on a même parlé de sa vulgarité.

Mais ceci est une calomnie, car il ne fut jamais vulgaire.

Un jour le maire de Cambridge vint lui demander s’il avait vraiment dit en chaire, qu’un voleur, s’il pouvait aller au ciel, ne manquerait pas de " faire " les poches des anges ?

" Oui, Monsieur, répondit Charles Spurgeon, j’ai dit à mes auditeurs que s’il était possible aux impies d’aller au ciel, sans que leur nature fût changée, le fait de s’y trouver ne les améliorerait pas : et comme exemple, j’ai ajouté qu’un voleur, s’il pouvait entrer au ciel, resterait un voleur, et ne manquerait pas de " faire " les poches des anges.

- Mais mon jeune ami, ne savez-vous point que les anges n’ont point de poches ?

- Non, Monsieur, je ne le sais pas, mais je suis heureux d’être renseigné par un Monsieur qui sait. J’arrangerai cela. "

Peu après, un lundi matin, Charles Spurgeon entrait dans le magasin de M. B. et lui disait :
" J’ai arrangé l’affaire, hier, Monsieur.

- Quelle affaire ?

- Mais, concernant les poches des anges.

- Et qu’avez-vous dit ?

- Que je leur faisais mes excuses pour l’erreur que j’avais commise lors d’une précédente prédication. Mais qu’un Monsieur renseigné, le maire de Cambridge, m’avait dit que les anges n’avaient pas de poches.

" Je les en avertissais donc pour que personne ne gardât de fausses notions sur le ciel.

Et j’ai ajouté que si un voleur pouvait habiter avec les anges sans être changé, il ne manquerait pas d’arracher les plumes de leurs ailes ! ….. "

50 ans au service de Dieu

L’autre événement dont nous devons faire mention eut lieu trois plus tard.

Il s’agissait du cinquantième anniversaire de Spurgeon, le 19 juin 1884, que l’on appela son Jubilé.

Au début de l’année, Spurgeon se trouvait à Menton.

Trop malade pour retourner en Angleterre à la date prévue, il écrivit le 10 janvier à ses gens, en disant :

" Je suis tout à fait coincé. Je ne puis ni quitter mon lit, ni m’y reposer beaucoup. Les douleurs combinées du rhumatisme, du lumbago et de la sciatique sont aiguës. Que je me tourne à droite ou à gauche, je suis aussitôt rappelé au sentiment que j’habite dans un corps susceptible d’endurer les souffrances les plus vives. "

Deux semaines plus tard, il rentra à Londres, prêcha aux cultes du dimanche suivant au Tabernacle, puis se retrouva de nouveau prostré.

Cette fois-ci, il écrivit : " Mon problème est littéralement de me tenir debout. Je suis vraiment mal en point, à l’extrême de la faiblesse physique.

" Cependant le Seigneur peut encore montrer son pouvoir spirituel à travers moi, et je crois qu’il le fera. Votre grand amour me portera et je me tiendrai à nouveau en avant pour témoigner de la fidélité du Seigneur. "

Il se remit petit à petit, et put reprendre son ministère.

En juin, il était prêt à participer à la célébration du Jubilé.

Pendant tout l’après-midi du 19, il se tint dans son bureau, recevant tous ceux qui venaient le voir.

Dans la soirée, le Tabernacle fut rempli pour une réunion au cours de laquelle les diacres exprimèrent leurs remerciements à Dieu, de la part de l’Eglise, pour Spurgeon et son ministère.

Il y eut de courtes salutations de la part d’un certain nombre de pasteurs, parmi lesquels le père de Spurgeon, son frère James et son fils Charles.

La présence de son épouse causa une joie particulière ; après avoir été absente pendant quelques années, elle était maintenant suffisamment rétablie dans sa santé pour assister à ce rassemblement historique, au plus grand plaisir de son mari et des gens de l’Eglise.

Moody prit aussi la parole ce soir-là, et voici une partie de son discours :

" M. Spurgeon a dit ce soir qu’il avait eu envie de pleurer. Quant à moi, j’ai essayé de refouler mes larmes, mais je n’y suis guère parvenu…

" Il y a vingt-cinq ans, après ma conversion, j’entendis parler pour la première fois, d’un tout jeune homme qui prêchait à Londres avec une grande puissance, et je ressentis un vif désir de l’entendre, sans m’imaginer qu’un jour je serais moi aussi prédicateur.

" Je lus tout ce qui avait été imprimé de ses paroles que je pus me procurer.

" En 1867, je traversai l’océan, et ce furent quatorze jours de mal de mer, durant lesquels je souffris atrocement.

Aussitôt à Londres, je me rendis au Tabernacle ; et, bien qu’on m’assurât qu’il était inutile de vouloir y entrer sans carte, je réussis à le faire.

Je me rappelle bien sur quel siège je m’asseyais, dans cette galerie, et j’aimerais le ramener en Amérique avec moi.

Quand votre cher pasteur s’avança sur l’estrade, je le dévorai littéralement des yeux… !

" C’était l’année où il prêcha dans le Hall de l’Agriculture. J’y allai, et je repartis en Amérique un autre homme.

Pendant mon séjour, je suivis M. Spurgeon partout et, quand au retour, les gens me demandaient si j’étais allé à telle ou telle cathédrale, je devais répondre que non, et confesser mon ignorance à ce sujet.

Mais je pouvais leur parler des réunions où M. Spurgeon avait pris la parole.

" En 1872, je décidai de revenir ici pour apprendre un petit peu plus, et je retrouvai mon chemin jusqu’à cette galerie.

Depuis, je suis revenu ici un grand nombre de fois, et jamais sans que mon âme en reçoive quelque bénédiction spirituelle.

" Je pense que celle que j’ai reçue ce soir aura été aussi grande que toutes les autres fois.

" Lorsque je regarde ces orphelins, quand je pense aux six cents serviteurs de Dieu qui sont sortis de l’Ecole pastorale, aux quinze cents ou deux milles sermons prononcés dans cette chaire puis imprimés, et à la multitude de livres qui sont sortis de sa plume, et l’on pourrait en rajouter encore beaucoup plus.

" Mais laissez-moi juste dire ceci : Si Dieu peut utiliser M. Spurgeon, pourquoi n’utiliserait-il pas le reste d’entre nous, et pourquoi ne viendrions-nous pas nous prosterner aux pieds du Seigneur en lui disant : " Envoie-moi, utilise-moi " ?

" Cher M. Spurgeon, que Dieu vous bénisse ! Je sais que vous m’aimez, mais j’ose dire que je vous aime mille fois davantage, parce que vous avez été une telle bénédiction pour moi.

" Peut-être que nous n’aurons plus l’occasion de nous rencontrer ici-bas, mais par la grâce de Dieu, je vous rencontrerai Là-haut.

Lettre à un jeune garçon

En dépit de la dégradation régulière de sa condition physique, le zèle de Spurgeon pour les âmes demeurait toujours aussi vif.

Cela apparaît clairement dans cette lettre qu’il écrivit à un jeune garçon.

" Norwood, le 1er juillet 1890

" O Seigneur, bénis cette lettre.

" Mon cher Arthur Layzelle. Je me trouvais, il y a quelques temps, à une réunion de prière en présence d’un grand nombre de pasteurs.

Le sujet de la prière était " nos enfants ".

Bientôt j’eus les larmes aux yeux en écoutant ces bons pères de famille plaidant avec Dieu pour leurs fils et leurs filles.

Tandis qu’ils continuaient à demander au Seigneur de sauver leurs familles, mon cœur semblait sur le point d’éclater par la force de mon désir que cela se réalise.

Je décidai alors d’écrire à ces fils et ces filles pour leur rappeler les prières de leurs parents.

" Mon cher Arthur,

" Tu possèdes un grand privilège d’avoir des parents qui prient pour toi. Ton nom est connu dans les parvis du ciel. Ton cas a été apporté devant le trône de Dieu.

" Ne pries-tu pas pour toi-même ? Et pourquoi pas ?

" Si d’autres personnes accordent à ton âme une grande valeur, pourrait-il être juste que toi-même, tu la négliges ?

" Tu sais, les intercessions et les combats de ton père ne te sauveront pas, si toi-même tu ne cherches jamais le Seigneur. Tu sais cela.

" Tu ne voudrais pas causer du chagrin à tes chers parents ; mais tu leur en causes.

" Tant que tu n’es pas sauvé, ils ne peuvent prendre du repos.

" Quelle que soit ton obéissance et ta gentillesse, ils ne pourront jamais se sentir en paix tant que tu ne mettras pas ta confiance dans le Seigneur Jésus-Christ pour recevoir un salut éternel.

" Pense à cela. Rappelle-toi combien tu as péché déjà, et nul ne peut te laver sinon Jésus.

" Quand tu grandiras, il se peut que tu deviennes un grand pécheur, et personne ne peut changer ta nature et te rendre saint, si ce n’est le Seigneur Jésus, par son Esprit.

" Tu as besoin de ce que ton père et ta mère recherchent pour toi, et tu en as besoin MAINTENANT.

" Pourquoi ne pas le rechercher aujourd’hui ?

" J’ai entendu un père prier ainsi : " Seigneur, sauve nos enfants, et sauve-les jeunes. "

" Il n’est jamais trop tôt pour être en sécurité ; jamais trop tôt pour être heureux ; jamais trop tôt pour être saint.

" Jésus se plait à recevoir les très jeunes.

" Tu ne peux pas te sauver toi-même, mais le merveilleux Seigneur Jésus le peut. Demande-lui de le faire.

" Celui qui demande, reçoit. "

" Puis, fais confiance à Jésus pour te sauver. Il peut le faire, car il est mort et ressuscité afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

" Viens à Jésus et dis-lui que tu as péché, recherche le pardon ; confie-toi en lui pour cela et assure-toi que tu es sauvé.

" Puis, imite notre Seigneur. Sois à la maison ce que Jésus était à Nazareth.

" Ta maison sera une maison heureuse et tes chers parents sentiront que le désir le plus cher de leur cœur leur a été accordé.

" Je prie pour que tu penses au ciel et à l’enfer, car tu iras vivre l’éternité dans l’un de ces deux endroits.

" Retrouve-moi au ciel. Retrouve-moi tout de suite au trône de grâce.

" Cours dans ta chambre, et prie le Père merveilleux par Jésus-Christ.

" Bien à toi avec beaucoup d’amour, Charles Spurgeon. "

Quoique malade, fatigué et très occupé, Spurgeon prenait le temps d’écrire à un garçon qu’il n’avait jamais rencontré et dont il n’avait entendu parler que par les prières de ses parents.

Textes tirés de la vie de SPURGEON par DALLIMORE

Quand mon fardeau roula de dessus mes épaules, que je m’écriai : " Jésus-Christ est à moi ! ", que je montai au sanctuaire en cette aurore juvénile, il s’agissait bien d’un véritable pardon, d’une possession de Christ.

Chaque cantique devenait un Psaume, je suivais avec attention chaque prière ; ah, quelle ferveur dans la prière !

Et de même, quand je m’approchais de Dieu dans le silence et la quiétude ; pas de simulacre, ni de routine, ni de corvée à accomplir.

Je parlais vraiment avec mon Père dans le ciel. Oh, combien j’aimais Christ, mon Sauveur alors !

J’aurais donné tout ce que j’avais pour lui ! Combien j’aimais les pécheurs !

Tout jeune homme que j’étais, je voulais prêcher et " Proclamer aux pécheurs à l’entour, quel merveilleux Sauveur j’avais pour toujours. "

Spurgeon, autobiographie, 1890

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