L’ami des enfants malheureux

L’oeuvre du Docteur BARNADO

Le docteur Barnado, le fondateur des homes bien connus, vient de mourir à Londres le 19 septembre dernier.

Le transport de son cercueil a eu lieu d’Edinbugh Castle, où il avait été exposé, jusqu’à Barkingside (Ilford), où il a été inhumé.

Longtemps avant l’heure de son passage, le long des grandes artères d’East End, des foules étaient massées, son nom courait sur toutes les lèvres.

" Un brave homme ! " disait l’un.

" Il manquera, " ajoutait un autre.

" En voilà un qui ne ménageait pas sa peine ! "

Tout le quartier semblait en deuil, les boutiques étaient fermées, ici et là des drapeaux à mi- mât.

Ceux qui possédaient un penny le dépensaient pour avoir une carte postale avec le portrait du docteur.

Une marchande de fleurs de Whitechapel racontait que quatre misérables petits gamins étaient venus avec quelques sous, tout leur avoir, acheter une couronne pour leur grand ami !

Nulle part le moindre espace libre.

Tout à coup un sourd roulement de tambours rompit le silence étrange qui planait sur ces rues, à l’ordinaire si bruyantes.

C’était le cercueil, couvert de centaines de couronnes, qui sortait d’Edinburgh Castle.

Alors cette immense multitude se découvrit.

Un long cortège se forma, d’hommes de toutes conditions et de tous rangs.

Mais l’hommage le plus émouvant rendu à cet homme, c’étaient les rangs serrés des jeunes garçons des homes, petits et grands, les uns portant déjà l’uniforme de l’armée, d’autres en costume d’émigrants.

200 jeunes gens et jeunes filles devaient s’embarquer le lendemain pour le Canada ; puis l’état-major du docteur, les hommes et les femmes d’élite qui l’avaient aidé et soutenu.

Sur un trottoir, devant l’un des homes, se tenaient les pauvres petits infirmes qu’il avait aimés.

A la gare de Liverpoolstreet, les membres de la famille et les amis se joignirent au cortège funèbre, et des trains spéciaux les emmenèrent à Barkingside, le village des jeunes filles.

Là un service fut célébré devant 4000 personnes.

Des ecclésiastiques de diverses dénominations prirent la parole et insistèrent sur l’œuvre inouïe accomplie par le docteur Barnado depuis quarante ans.

Son nom pourra être inscrit à côté de ceux d’Elisabeth Fry et de William Wilberforce.

" Le connaître, c’était l’aimer. Travailler avec lui, c’était respirer un souffle d’en haut.

Quoique mort, il nous dit encore : " Ce n’est pas la volonté du Père qu’il se perde un seul des petits. "

" Et ses 8500 enfants vous crient aujourd’hui : " Nous sommes doublement orphelins, ayez pitié de nous ! "

Les débuts de l'oeuvre

Quel était donc cet homme ?

Thomas John Barnado étudiait la médecine en 1866.

Sa famille, d’origine espagnole, allemande et irlandaise, était protestante et habitait l’Irlande.

Dès sa jeunesse, il s’était consacré au service de Dieu, et il était entré à l’hôpital de Whitechapel en vue de se préparer à partir pour la Chine comme médecin missionnaire.

Il était seul à Londres et dans une position modeste.

Une épidémie éclata ; il s’offrit pour soigner les pauvres et continua ensuite à les visiter.

Il fit un jour la triste découverte d’un enfant malade et abandonné dont la propriétaire, ne pouvant se faire payer, avait saisi les misérables vêtements.

Il le prit dans ses bras et l’emporta pour le soigner.

Dès ce moment, il renonça à la Chine et résolut de travailler dans son pays.

Avec quelques amis, il loua une ancienne écurie, qu’ils approprièrent pour y fonder une école.

Un soir d’hiver, le jeune étudiant terminait sa classe lorsqu’un petit garçon, pieds nus, sans chapeau, en haillons, vint se réfugier dans la salle, tandis que le vent et la pluie faisaient rage au dehors.

Tous les écoliers partirent, le laissant seul.

Le jeune docteur, sur le point de tourner la clef, lui dit de sortir.

- S’il vous plait, m’sieu, fit l’enfant, laissez-moi rester !

- Mais non, il est temps que tu rentres à la maison, que dira ta mère ?

- Je n’ai point de mère.

- Ton père, alors ?

- Je n’en ai point.

- Eh bien, tes amis, mon garçon. Chez qui demeures-tu ?

- Je ne demeure nulle part.

L’étudiant tressaillit et continua à questionner le petit gamin. Il dit se prénommer Jim Jarvis.

- Dis-moi, Jim, y a-t-il d’autres enfants comme toi à Londres ?

- Des masses, m’sieur !

Vers minuit, le docteur se fit conduire par Jim jusqu’à l’endroit où il disait pouvoir trouver des camarades.

Sur le toit d’un hangar, serrés les uns contre les autres, il en vit 11.

Peu de temps après, dans une conférence populaire, le docteur Barnado fut appelé à l’improviste à parler de sa découverte.

C’était la première fois qu’il prenait la parole en public.

A l’issue de la séance, une jeune servante lui remit un petit paquet contenant quelques pences (65 cent.).

Il l’accepta en rougissant :

C’était le premier don qu’il recevait, le prélude des 3 millions de livres sterling qui devaient passer entre ses mains durant trente-huit années.

Il n’avait pas alors d’amis influents, mais lord Shaftesbury, entendant parler de lui, l’invita à dîner avec quelques amis et le pria de leur donner des détails sur ces petits abandonnés.

Toute la société, un peu incrédule, voulant avoir la preuve, proposa de l’accompagner.

On fit chercher des voitures et l’on descendit près de Billingsgate.

Pendant longtemps on ne vit rien, et le jeune homme commençait à craindre de s’être trop avancé.

Un brave agent de police suggéra l’idée d’approcher un réduit et d’offrir 2 sous à qui sortirait de sa cachette.

Alors, au milieu d’un tas de décombres, on vit apparaître 75 garçons.

Lord Shaftesbury fut le second donateur.

L’oeuvre

Le docteur Barnado loua d’abord une petite maison à Stepney pour y recevoir de pauvres enfants, mais ce ne fut qu’en 1870 qu’il fonda son premier home.

Maintenant il y en a 86 à Londres, Belfast, Liverpool, Portsmouth et dans les principales villes d’Angleterre.

Ce sont des asiles aux " portes toujours ouvertes ".

L’œuvre est soutenue par 80 000 souscripteurs de tous les pays.

En trente-huit ans, 55 960 enfants ont été recueillis, dont 16 000 ont pu être expédiés aux colonies.

L’an passé, les homes abritaient 12 000 pensionnaires, 3 000 étaient placés à la campagne et 600 en apprentissage.

Cette œuvre était-elle nécessaire ?

Voici les résultats d’une seule enquête :

Sur 30 petits " arabes " comme on les nomme à Londres, 24 n’avaient plus de parents ou ils leur étaient inconnus ; 12 avaient passé par la prison ; l’un avait dormi quelquefois dans un lit, un autre jamais.

Pour gagner leur pain, ils ciraient des souliers, vendaient des journaux ou des allumettes, mendiaient ou volaient.

Dire les difficultés inhérentes à ces enquêtes, les démêlés avec les parents quand il y en a, avec les autorités et les diverses confessions religieuses, les procès même, cela remplirait un volume.

Par les nuits les plus froides, le docteur Barnado, accompagné souvent d’un agent de police, allait à la recherche de ces petits vagabonds, jusque sous les ponts de la Tamise, ou, ce qui est pis encore, dans les logis les plus infects où des êtres humains sont entassés pêle-mêle.

Parfois une mère mourante le faisait appeler pour lui confier ses enfants.

Quel fut le secret de sa réussite ?

Simplement son amour, nous dirions même sa passion pour les enfants.

Il n’admettait pas qu’un seul fût trop dégradé pour être repoussé.

Puis sa parfaite assurance en Dieu.

Le docteur Barnado avait toujours été observateur, s’intéressant à tout, très pratique, organisateur admirable, payant de sa personne et montrant sa foi par ses œuvres.

On disait qu’il était l’homme le plus occupé et le plus utile de Londres, celui qui avait la plus grande famille de la terre.

Il travaillait jusqu’à dix-huit heures par jour.

Les difficultés pécuniaires ne lui ont pas été épargnées.

On se représente la somme énorme nécessaire chaque jour à l’entretien de cette immense famille.

Quelquefois la caisse était vide.

Mais Barnado savait à qui avoir recours, et il fut souvent exaucé d’une manière miraculeuse.

En voici un exemple.

C’était à l’époque où les fonds étaient très bas.

Un matin qu’il était surchargé d’occupations, une dame demanda à lui parler.

Il chargea un de ses aides à la recevoir ; elle refusa.

Traversant un peu plus tard le vestibule encombré, il la vit assise au milieu du va-et-vient général.

- Vous êtes difficile à approcher, fit-elle.

- Pas précisément, répondit aimablement le docteur.

Et il réussit à la faire entrer.

C’était une personne d’apparence modeste.

Elle tira de son sac un billet de 1 000 livres sterling, puis un second et un troisième de la même valeur, disant qu’elle aimait cette œuvre.

Elle refusa de décliner son nom.

Deux amis chrétiens attendaient le docteur qui leur raconta ce qui venait de se passer, et ensemble ils s’agenouillèrent pour remercier le Dieu qui entend les prières.

Dans les premières années, comme il n’avait encore qu’un faible revenu, il se vit un jour forcé d’aller solliciter un sursis, ne pouvant faire face à un engagement.

Il traversait Pall Mall, le cœur lourd, lorsqu’un gentleman de tournure militaire l’accosta, lui demandant s’il n’était pas le docteur Barnado.

Il lui expliqua que son intention était d’aller le voir, ayant été chargé aux Indes d’un message pour lui.

La femme de son colonel avait tenu un bazar en faveur des homes, et il lui remit une enveloppe contenant 650 livres sterling.

Ainsi a dit le Seigneur : " Avant qu’ils crient à moi, je les exaucerai. "

C’était deux mois avant le jour où il en aurait besoin que Dieu avait préparé cet argent pour le docteur.

STEPNEY

A l’extrémité d’East End, non loin des docks enfumés, dans une rue latérale étroite et sombre, se trouve l’établissement central de Stepney, le premier des homes.

Le visiteur étranger est quelque peu déçu à la vue de ce long bâtiment uniforme, aux murs noircis, dans ce quartier reculé, mais c’est bien là le milieu qui convient, car les petits vagabonds n’oseraient pas frapper à la porte d’un palais !

Une inscription en gros caractères se lit sur la façade : No destitue child ever refused admission. (Un enfant abandonné n’est jamais refusé).

Là sont installés les principaux bureaux, l’office, où s’opère un premier triage.

Après une soigneuse enquête, quelques-uns sont renvoyés ; les plus grands dirigés à la Maison de travail pour jeunes gens ; puis il y a des homes spéciaux pour les babies, pour les infirmes, pour les idiots.

Un bon nombre restent à Stepney un temps plus ou moins long pour se préparer à l’émigration.

Un autre débouché, c’est la splendide école navale près de Norwich, entièrement créée par un ami de l’œuvre.

Enfin, le placement dans des familles rurales est chaudement préconisé par le docteur Barnado.

Un fait montrera les excellentes conditions hygiéniques de ces institutions ; en 1902, sur 760 enfants au-dessous de cinq ans, il en est mort un seul, tandis que la mortalité à cet âge atteint souvent jusqu’à 42 %.

A côté se trouvent les comptoirs des objets donnés au profit de l’œuvre ; c’est comme un immense bazar permanent.

On vous conduit dans les dortoirs, très simples, puis dans un labyrinthe d’ateliers entassés au fond des cours, depuis les sous-sols jusqu’aux toits.

C’est une fourmilière, un enchevêtrement un peu confus : Le moindre recoin a été utilisé.

Le travail des boulangers, cordonniers, charpentiers, nécessaire à tous les homes, se fait à Stepney.

En outre, on fabrique des brosses, des cordes, des harnais ; enfin, il y a des équipes de petits décrotteurs et balayeurs.

Vis-à-vis du home, de l’autre côté de la rue, on peut aussi visiter la crèche et l’hôpital, fort bien tenus par des nurses.

Non loin de là est situé Edinburgh Castle qu’on pourrait appeler le noyau de l’œuvre.

C’est un ancien établissement de triste réputation, complètement transformé.

Là se tiennent des réunions d’évangélisation ; on y donne des repas gratuits et le docteur Barnado y prêcha même quelquefois.

ILFORD ou BARKINGSIDE

Le docteur Barnado avait reconnu par expérience que le système des grandes institutions ne convenait pas pour les jeunes filles.

Il hésitait à entreprendre de nouvelles constructions, lorsque, étant en voyage, il rencontra un étranger qui lui parla de son intention de bâtir un cottage pour jeunes filles, en souvenir d’une fille aimée.

Le docteur ne demandait pas mieux que de s’en charger.

Ce fut le premier cottage du village de Ilford à peu de distance de Londres.

Maintenant il en existe une soixantaine, de ravissants cottages anglais, tout ornés de verdure et de fleurs.

Quelques-uns portent une dédicace ou le nom du donateur.

Dans chacune habite, sous la direction d’une " mère ", une petite famille d’une quinzaine de fillettes, depuis les babies jusqu’aux grandes filles qui font le service du ménage.

Les plus âgées apprennent à prendre soin des plus jeunes.

Des pelouses, de belles allées où l’on voit jouer les enfants, tout a un air de confort et de propreté.

On vient de loin visiter ce village modèle.

Une grande Eglise est ouverte à toutes les dénominations protestantes.

Il s’y trouve une école, une buanderie où l’on blanchit le linge de tous les homes : la moyenne est de 14 000 objets par semaine.

La demande de jeunes filles sortant d’Ilford est toujours très forte ; presque toutes entrent en service.

Au grand meeting d’Albert Hall, qui a lieu une fois par an, les diverses brigades de jeunes garçons donnent des productions de tous genres, et les jeunes servantes en bonnets blancs viennent chercher leurs récompenses, suivant le nombre de leurs années de service dans la même maison.

Au CANADA

Chaque année, le docteur Barnado envoyait une bande de jeunes émigrants au Canada, plus rarement dans d’autres colonies.

Il y avait d’abord fait l’acquisition de la ferme de Manitoba ; ensuite des enfants furent placés directement chez des colons qui, souvent, les adoptèrent ; et là, dans cette atmosphère saine, au milieu d’une population laborieuse, des résultats magnifiques ont été obtenus.

La puissance d’assimilation de la race anglo-saxonne est remarquable.

Des jeunes garçons sortis des milieux les plus dégradés sont totalement changés, et il est impossible de reconnaître le petit vagabond de jadis dans ce jeune homme correct, devenu un vrai gentleman.

Tous les enfants des homes sont élevés dans l’abstinence totale des boissons alcooliques ; en outre chaque émigrant prend, au moment de partir, un engagement et emporte une Bible, dans laquelle il promet de lire tous les jours six versets sous le regard de Dieu.

Ils sont l’objet d’une surveillance attentive et visités à l’improviste.

Laissons le docteur lui-même raconter l’un de ses voyages.

C’était en 1900.

" J’étais déjà allé plusieurs fois au Canada, raconta-t-il, mais jamais je n’avais vu des preuves aussi palpables de la réussite de notre branche d’émigration.

J’ai pu m’entretenir avec 12 000 jeunes gens et jeunes filles sortis de nos homes.

Souvent les vestibules des hôtels où je logeai étaient remplis de jeunes hommes barbus, bronzés, vigoureux, bien différents des enfants déguenillés que j’avais eus sous ma garde quinze ou vingt ans auparavant.

Tous étaient en état de gagner leur vie, quelque uns avaient une famille.

Dans ce grand nombre, il n’y en avait qu’une demi-douzaine, peut-être, qui n’eussent pas tenu leur engagement d’abstinence.

Les plus robustes étaient ceux qui avaient quitté l’Angleterre avant l’âge de treize ans.

Le train qui nous conduisait à Manitoba était assailli par des hommes superbes, de vrais colosses.

Un grand gaillard, qui aurait pu me soulever d’une seule main, me posa la question habituelle :

" - Docteur, ne me reconnaissez-vous pas ?

" Sur ma réponse négative :

" – Ne vous rappelez-vous pas la correction que vous m’avez donnée ?

" L’idée d’avoir jamais osé toucher ce géant me coupait le souffle ! Il raconta devant tout le monde comment, ayant découvert ses larcins, je l’avais châtié.

" – Eh bien, monsieur, c’est ce que vous pouviez faire de mieux ; sans cette punition et les trois jours de réclusion qui suivirent, j’aurais continué dans la mauvaise voie !

" Plusieurs jeunes filles s’étaient mariées ; quelques-unes, ne voulant pas faire connaître leurs antécédents, et cela se comprend, avaient rompu toute relation avec les homes.

D’autres s’acquittaient avec joie de leur dette de reconnaissance.

Nulle part aussi bien qu’au Canada on ne peut prendre à la lettre ces paroles : " Oubliant les choses qui sont en arrière…. "

" Presque tous ces jeunes gens étaient membres d’une classe biblique ou d’une Eglise ; la plupart, moniteurs dans les écoles du dimanche ; beaucoup, de vrais chrétiens.

Des 11 500 émigrants expédiés par nous, nous croyons pouvoir dire que seulement 2% n’ont pas réussi.

Combien seraient devenus des criminels ?

C’était le moment de leur tendre une main secourable.

Ceux qui ont suivi notre œuvre avec ses temps d’angoisse, ses vicissitudes et ses peines peuvent comprendre la joie qui remplissait mon cœur ! "

Continuation de l'oeuvre

Le docteur Barnado était marié et avait eu quatre enfants.

En juillet dernier on célébrait son soixantième anniversaire par une grande fête publique, dans laquelle on décidait la création d’un capital considérable pour assurer la bonne marche future de l’œuvre.

Il avait été arrêté par la maladie il y a douze ans, puis il avait repris son activité.

Cette année, malgré un séjour sur le continent, il tomba malade à Paris ; on put le ramener chez lui, mais une crise au cœur l’enleva subitement.

Sentant sa fin approcher, il avait pu réunir le Conseil des homes – maintenant connu sous le nom de National Waif’s Association – et leur donner ses dernières instructions.

Puisse cette œuvre admirable continuer dans le même esprit et en susciter d’autres semblables à la gloire de Celui qui a dit : " Laissez venir à moi les petits enfants et ne les empêchez point. "

F.

J’aimerais raconter ici une anecdote du Docteur Barnado.

En conduisant un de ses enfants au cimetière, le convoi croisa une misérable charrette avec un cercueil qui se rendait dans un autre cimetière.

Le docteur Barnado arrêta le convoi, prit une brassée de fleurs et alla la déposer sur la pauvre charrette.

René LAHAYE 

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