" Chantez à l’Eternel vous qui l’aimez

Célébrez par vos louanges sa Sainteté "

Courage !

" De Rome, les frères vinrent à notre rencontre. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu et reprit courage " (Actes 28 : 15).

Du courage, il en faut, pour briser une chaîne

Qui peut tenir captifs l’esprit, l’âme et le corps,

Et qui, sans le savoir, peut-être nous entraîne,

Sur le triste chemin qui conduit à la mort.

Il en faut bien souvent au cours de l’existence,

Pour braver, surmonter les obstacles divers,

Comme pour faire face au deuil, à la souffrance

Et malgré tout tenir – l’été comme l’hiver.

Ainsi l’Apôtre Paul, après un long voyage,

Voyant venir à lui des frères inconnus,

En fut tout réjoui, puis, reprenant courage,

Il remercia Dieu dans le Nom de Jésus.

Du courage, il en faut, sur le champ de bataille,

Pour le jeune soldat affrontant l’ennemi,

Supportant le soleil, le froid et la mitraille,

Parce qu’il veut aider à sauver son pays.

Mais il en faut surtout, à l’époque actuelle,

Pour vivre et pour mourir dans un pays sans Dieu,

Où l’amour et la foi, qui sont deux sœurs jumelles,

Ne peuvent s’exprimer d’un cœur libre et joyeux.

Lorsque la maladie, à notre insu pénètre

Et meurtrit notre corps par ses tristes effets,

Le découragement aussi peut apparaître,

En ajoutant encor nos larmes, nos regrets.

Du courage, il en faut, quand notre être chancelle,

Sous un choc imprévu, nous terrassant de loin.

Si le Christ ne venait soutenir la nacelle,

Nous sombrerions, hélas, mais Il dit : " Ne crains point ! "

Amis, ne craignons point, redoublons de courage !

Nous ne sommes pas seuls, avançons chaque jour ;

Car nous aborderons bientôt sur le Rivage

De la Cité de Dieu, dont le Nom est " Amour ".

Fleur CEVENOLE

Aux jours d'angoisse

Aux jours d’angoisse et de souffrance,

Quand le cœur est rempli d’effroi,

Jésus dit : " Ayez confiance !

Venez à moi ! "

Lorsque soudain survient l’orage,

Que nul abri ne s’offre à toi,

De Jésus entends le message :

" Venez à moi ! "

Quand le péché te sollicite,

Quand tu sens vaciller ta foi,

Ecoute sa voix qui t’invite :

" Venez à moi ! "

Il nous pardonne, il nous console,

Il prend sur lui tous nos fardeaux,

Et nous trouvons à son école

Le vrai repos.

SAUVAIN

L’âme glorifiée

Mon front est, dans les cieux, couronné de lumière ;

Je foule des sentiers tout d’or et de saphir ;

L’amour de mon Sauveur est ma seule bannière ;

Il ne reste, en mon cœur, des douleurs de la terre,

Pas même un souvenir.

Ma robe est blanche et pure, et sa voix triomphante

S’unit au saint concert des esprits glorieux ;

C’est la Croix de Jésus, c’est Sa mort que je chante ;

Je dépose à Ses pieds ma couronne brillante,

C’est Lui seul que je veux.

Je n’ai plus soif ! Mon cœur, aux sources de la vie,

A trouvé dans les cieux un saint apaisement.

Je n’ai plus faim ! Mon âme est pour jamais ravie

De ressembler à Christ : Voir sa Gloire infinie

Est un pur aliment.

Ne me pleurez donc pas ! Moi je n’ai plus de larmes,

Je ne regrette pas les biens que j’ai perdus,

En bas, dans les brouillards, au sein de vos alarmes,

Vous ne connaissez pas les ineffables charmes

Du séjour des élus.

Ne me rappelez pas ! Je ne pourrais descendre ;

Je ne reviendrai plus, vous monterez vers moi ;

Au grand jour du revoir, pour ranimer ma cendre,

O Jésus, mon Sauveur, tu sauras bien reprendre

Mon corps qui fut à toi !

Auteur inconnu

Sur ses traces

Sur cette terre aride

Et sans chemin tracé,

Mon modèle et mon guide,

Mon Sauveur a passé.

Par lui je viens au Père ;

Il est tout mon bonheur ;

Aussi rien sur la terre

Ne peut remplir mon cœur.

Sur lui ma foi repose.

Puis-je le suivre en vain,

Ou perdre quelque chose,

Quand Jésus est mon gain ?

Si les biens de la vie

Prétendent m’arrêter,

Sa puissance infinie

M’aide à les rejeter.

Heureux, l’âme affranchie,

Avançant vers le ciel,

Déjà je m’associe

Au cantique éternel.

Douleurs, fatigue ou peine,

N’ébranlent pas ma foi.

L’épreuve est toute pleine

De fruits bénis pour moi.

Sur les traces du Maître

Dans l’humilité profonde,

Suivant ton obscur chemin,

Tu fus méprisé du monde,

Toi qui lui tendais la main.

Toi, dont l’amour secourable,

Compatissant et parfait,

Sur l’humanité coupable

Versa bienfait sur bienfait.

Oh ! Quels trésors il nous ouvre,

Ton cœur plein de charité !

Dieu lui-même n’y découvre

Que lumière et sainteté ;

Et nous, comblés de tes grâces,

Enfants de Dieu par la foi,

Nous pouvons suivre tes traces

Dans le même amour que toi.

Mais le chemin se termine

Dans ce pays glorieux

Où luit la face divine

De l’homme victorieux.

Là, parfaits, en ta présence,

Adorant, glorifiés,

Jésus, de ta ressemblance

Nous serons rassasiés.

ROSSIER

Prends tout

Prends mes lèvres, que ma parole

Vienne de toi, sauve et console.

Prends mon argent, mon or, mon bien

Prends tout, je ne veux garder rien.

Prends aussi mon intelligence

Mes dons, mes talents, ma science.

Prends mon cœur et en sois le Maître,

Règne en vainqueur, sur tout mon être.

Prends le trésor de mon amour,

A tes pieds, je l’offre en ce jour.

Prends ma personne, fais la tienne,

Qu’a Toi seul toujours, j’appartienne.

F.R. HAVERGAL

Expérience

Au monde, trop longtemps, j’ai demandé des joies,

Et je n’ai rien reçu que tristesse et douleur.

Mais, lorsque du Sauveur j’ai pu suivre les voies,

Une paix ineffable a pénétré mon cœur.

Je voudrais que mon âme, en extase ravie

Restât fermée aux bruits de ce monde trompeur

Et n’entendit jamais que la pure harmonie

Des anges entourant le Trône du Seigneur.

Je te retrouve, ô Dieu, quand, lisant Ta Parole,

Je sens passer sur moi le souffle de l’Esprit.

Quand j’écoute Ta Voix qui guide et qui console

Et me dit : " Mon enfant, ma grâce te suffit. "

Je te retrouve encor, descendant en moi-même,

En ce cœur qu’en entier, ô Dieu saint, Tu remplis,

Et qui connut un jour une douleur suprême,

Mais qui ne souffre plus, depuis que Tu l’as pris !

Comme un vase brisé, qui, lentement, exhale

Les suaves senteurs d’un parfum précieux,

Ainsi mon pauvre cœur, froissé par la rafale,

Laisse tout son espoir s’élever vers les cieux !

Vittoria COLONNA

Que ta volonté soit faite

Quand je te parle en prière,

Quand mon cœur s’élève à toi,

Je voudrais, mon Dieu, mon Père,

Tout accepter avec foi ;

Comme Christ courber la tête

Et te dire qu’il vaut mieux

Que ta volonté soit faite

Et non pas ce que je veux.

Je sais bien que ta sagesse

A veillé sur mon passé ;

Mais c’est demain qui m’oppresse

Et dont je suis angoissé ;

Que ma foi soit toujours prête

A te dire qu’il vaut mieux

Que ta volonté soit faite

Et non pas ce que je veux.

Oui, mon Dieu, dans ma prière

Je cherche ta volonté.

Je l’accepte toute entière,

Confiant dans ta bonté.

Comme Christ, courbant la tête,

Je reconnais qu’il vaut mieux

Que ta volonté soit faite

Et non pas ce que je veux.

Aux soins du bon berger

Jésus-Christ nous apporte

Le salut par la foi ;

Il dit : " Je suis la porte,

Il faut entrer par moi ".

Pour nous conduire au Père,

Il est mort sur la croix,

Et déjà sur la terre

Nous connaissons sa voix.

De ses brebis qu’il aime

Il est le bon Berger ;

Il les garde lui-même

Et sait les protéger.

S’il leur donne la vie

C’est pour l’éternité ;

Sa puissance infinie

Est leur sécurité.

Nul ne pourra nous nuire,

Nous ravir de sa main ;

Il saura nous conduire

Dans le seul vrai chemin.

Voyant notre faiblesse,

Il veut nous rassurer,

Des soins de sa tendresse

Toujours nous entourer.

DIETRICHS

Merci Seigneur

Merci Seigneur, pour ta lumière,

Merci pour tous les clairs matins,

Merci d’entendre ma prière,

D’être mon soutien.

Merci Seigneur, pour toute joie,

Merci pour mes divers travaux,

Merci, car si soudain je ploie,

Tu prends mes fardeaux.

Merci Seigneur, pour la vieillesse,

Merci pour les petits-enfants,

Merci pour toutes tes promesses,

Pour tes soins constants.

Merci Seigneur, pour ta Parole,

Merci, par elle tu m’instruis.

Merci, car elle est ma boussole,

Elle me conduit.

Merci Seigneur, pour ta présence,

Merci pour ton parfait salut,

Merci des dons que tu dispenses,

A tous tes élus.

Merci Seigneur, pour ta puissance,

Merci de nous donner l’Esprit.

Merci pour ton amour immense,

Qui partout nous suit.

SCHNEIDER

Soumission

Ce que tu veux, Seigneur, et non ce que je veux :

Achève en-moi ton œuvre et travaille à ta gloire ;

Sur mon cœur peu soumis remporte la victoire,

Afin qu’en toi caché, je puisse vivre heureux.

Ce que tu veux, Seigneur, et non ce que je veux,

Mon impuissance, ô Dieu, m’empêche de te dire

Tous mes nombreux besoins, et combien je désire

Être gardé par toi d’un monde dangereux.

Ce que tu veux, Seigneur, et non ce que je veux :

Comble mon dénuement, pardonne ma misère ;

Si, chétif, je ne puis qu’offrir une prière,

Je t’offrirai, Seigneur, au moins ce que je peux.

Ce que tu veux, Seigneur, et non ce que je veux,

De ma requête, ô Dieu, telle sera la forme ;

Je sais que tu voudrais me rendre plus conforme

Au Fils qui fit toujours ce qui plaît à tes yeux.

Christ est ressuscité !

Il est ressuscité ! C’est le cri de la victoire

Qui parcourt l’univers d’un bord à l’autre bord !

L’Etoile de Noël ravive sa mémoire :

" Je voyais l’Enfant Dieu en Vainqueur de la Mort ! "

Il est ressuscité ! C’est le cri de la victoire

Qui va de l’H.L.M. au château de Magnat !

Le pauvre est plein de joie ; le riche essaie de croire :

" Celui qui croit en Moi, la mort ne verra pas ! "

" Si Christ n’est point vivant, notre foi est bien vaine "

Ecrit l’Apôtre Paul à ses nouveaux enfants !

Marie de Magdala, elle en est bien certaine,

Elle qui L’a revu, bien debout dans le vent !

On essaie d’étouffer ce cri de la victoire ;

Mais à Jérusalem, le Messie reviendra !

Mais oui, Il reviendra, étincelant de Gloire,

Et ceux qui L’ont percé, reconnaîtront Sa Voix !

Pâques, c’est aujourd’hui, mais c’est aussi demain :

Chaque jour de ta vie, morose ou plein de charmes !

Dieu ranime ta foi au tombeau du jardin,

Et si tu as peur, Il dissout tes alarmes !

Georgette CHAIX

Cantique composé à l'occasion d’une délivrance

C’était hier : Un nuage sombre

Apparaissait sur mon sentier,

Et je devais, malgré son ombre,

Le traverser.

Un instant mon âme éperdue

Chercha secours autour de soi ;

Une voix douce, dans la nue,

Me dit : C’est moi !

Oui, c’est moi, ton Sauveur fidèle,

Qui veux te guider en chemin ;

Viens donc t’abriter sous mon aile,

Saisis ma main !

Dans les bras éternels, cachée,

J’ai traversé les grandes eaux.

Sous ma barque, l’onde est calmée.

C’est le repos.

Aussi reçois mon hymne d’allégresse,

Seigneur Jésus ! Merci pour ton fidèle amour,

Pour ton secours dans ma grande faiblesse,

Dans cet abri, je veux rester toujours.

Ah ! J’ai besoin de toi à l’heure solitaire

Où les meilleurs amis ne peuvent rien pour moi,

Où mon âme ne peut formuler sa prière ;

O mon puissant Ami, que ferais-je sans toi ?

Oui, tes yeux sont ouverts sur ta brebis souffrante,

Tu me tiens dans tes bras, me serre sur ton cœur,

Et, bienheureuse en toi, mon âme confiante

Te bénit et t’adore, ô Jésus, mon Sauveur !

Marie THOMAS

Toi suis-moi !

" Laisse-moi, tout d’abord, ensevelir mon Père ! "

Répondit l’appelé au " suis-moi ! " de Jésus.

La main à la charrue, le regard en arrière,

Empruntant le parcours d’une voie sans issue.

Matthieu ne nous dit pas si l’homme a renoncé

A son désir humain de pleurer en famille.

Jésus n’insista pas. Pour son Père Il cherchait

Des âmes dévouées, à Son Royaume utiles !

A l’appel du Seigneur, tu as dit : " Me voici ! "

Et comme Samuel tu as cherché Sa Face.

Tu as tourné le dos au monde qui périt ;

Sur le chemin étroit, tu as foulé Ses traces.

L’Apôtre Paul le dit : " Oubliant le passé,

Je cours droit vers le but que le Seigneur m’assigne ".

Tu ne dois emporter avec toi nul regret,

Si tu veux avec soin travailler dans Sa vigne !

Inutiles liens, choses anciennes passées,

Sous le sang de Jésus ont perdu leur mémoire.

Tout est neuf maintenant : Aujourd’hui à jamais ;

Répondre " Me voici " engage la Victoire !

Matthieu 8 : 21 à 22 – 2 Corinthiens 5 : 17 – Philippiens 3 : 13 et 14.      Georgette CHAIX

Que nos jours sont rapides !

Notre temps passe et notre enfance

S’écoule et fuit sans s’arrêter.

Et chaque jour notre existence

Semble plus vite se hâter.

A peine on voit le printemps naître

Que de l’été suivent les jours,

Puis vient l’automne et, comme un maître,

L’hiver en termine le cours.

Ainsi passera ma jeunesse,

Ses ans aussi seront très courts.

Oui, comme au soir le soleil baisse

Bientôt se terniront ses jours.

Et si Dieu veut que sur la terre

J’arrive jusqu’aux cheveux blancs,

Au bout de ma longue carrière

Comme un songe seront mes ans.

Oh ! Je veux donc en ce voyage

Si court, si prompt, si passager,

Comme un agneau docile et sage,

Marcher tout près du bon Berger.

Sous son regard, toute ma vie

S’écoulera comme un beau jour

Et la route en sera finie

Quand il voudra, dans son amour.

Tiens donc, Jésus, en ta clémence

Tiens mon âme bien près de toi.

Qu’ainsi ma rapide existence

S’écoule toute sous ta loi.

Et si tu veux qu’à mon enfance

Se borne ma course ici-bas,

Je sais, ô Dieu, qu’en ta présence

M’introduira mon dernier pas.

MALAN

Mon Dieu veut te bénir encore

Jusqu’à ce jour, Dieu t’a béni,

Tu L’as trouvé toujours fidèle.

Si le désir n’est pas fini,

Si l’épreuve est toujours cruelle,

Chrétien, courage ! Prie, adore :

Ton Dieu veut te bénir encore !

Il t’a consolé chaque fois

Que le chagrin fut sur ta route,

Il t’a soutenu sous la croix,

Dans la tourmente et dans le doute.

Lève les yeux et prie, implore,

Chrétien ! Ton Dieu console encore !

Jusqu’à ce jour, Sa bonne Main

T’a donné l’appui nécessaire.

Si l’avenir est incertain

Il sera toujours ta lumière ;

Ta nuit fera place à l’aurore

Chrétien, Dieu t’accompagnera encore !

Jour après jour, Il mit sa paix

Comme un baume sur ta souffrance,

S’ils sont bien longs, les jours mauvais,

Ne perds pourtant pas confiance ;

Révèle au monde qui L’ignore

La paix de Dieu, qui t’aide encore.

Chrétien ! Sois ferme, soit vaillant ;

Jusqu’à ce jour l’appui céleste

T’a soutenu ; cet appui reste

A tes côtés, toujours veillant.

Il faut que ton courage honore

Ton Dieu, qui te bénit encore !

Coccinelle de Suisse

Le chemin du chrétien

Mon Sauveur m’ouvre la voie

Chaque jour fidèlement.

Il suffit qu’en Lui je croie

Pour marcher facilement.

Aussi je compte avec joie

Toujours sur son bras puissant.

Mon Sauveur calme l’orage

Qui souvent gronde à l’entour.

Plus le vent siffle et fait rage,

Plus Il montre son amour.

Je veux donc, plein de courage,

Le suivre jour après jour.

Mon Sauveur sème ma route

De bienfaits immérités.

Les dangers que je redoute

Se transforment en bontés.

Ainsi va, sans peur ni doute,

Le chemin des rachetés.

E.B.

Présage

Oui, Il revient bientôt – je le sens, j’en suis sûre,

Et je me réjouis, la paix est dans mon cœur ;

Car Il revient bientôt panser chaque blessure,

Mais le connaissez-vous ? C’est JESUS, le Sauveur.

Quand les vagues, les flots, en passant sur votre être,

Vous laisseront brisés par l’inutile effort,

Oh ! Comptez donc sur LUI – le Seigneur et le Maître,

Lui seul peut vous sauver des affres de la mort.

Et Sa Présence alors – Sa Présence ineffable,

Apaisant votre crainte et vous rendant l’espoir,

Versera Son amour, puissant, inaltérable,

Vous connaîtrez Sa paix aux approches du soir.

Et la détente ainsi, mystérieuse et profonde,

En préparant votre âme à de nouveaux combats,

Fera naître en vos cœurs l’espérance féconde

Que ce n’est point en vain que l’on souffre ici-bas.

Oui, Il revient bientôt – c’est là l’heureux présage

Que dicte pour vous tous ma pensée et mon cœur,

Oui, réjouissez-vous, par mon dernier message :

Avec LUI finiront et la guerre et les pleurs.

Fleur CEVENOL

Puisque Dieu le veut

Non, je ne comprends pas, Seigneur, mais je m’incline

Devant le grand problème où se perd la raison,

Je crois en ta bonté, ta sagesse est divine ;

Seigneur, je comprendrai là-haut, dans ta maison !

Tu ne restes pas sourd aux cris de l’âme en peine.

Ton silence n’est pas silence indifférent ;

Pour le cœur angoissé ta réponse est certaine,

Quand même elle n’est pas toujours ce qu’il attend.

Ta voix, ô Dieu, n’est pas celle où mon cœur me pousse

Ton plan n’est pas mon plan, je le sais, je le vois ;

Pour que ta volonté m’apparaisse plus douce,

Au Calvaire, je viens adorer sous la croix.

Je crois en ta bonté, ta sagesse est divine.

Oui, je sais que tu veux le bien de ton enfant.

Sans tout comprendre encore, à tes pieds je m’incline,

Ta grâce me suffit et me rend confiant.

Je le connais

Je le connais, celui qui donne

La paix et le bonheur ;

Celui qui guérit, qui pardonne ;

C’est Jésus le Sauveur.

Pour nous, en sanglant sacrifice,

Il s’offrit par amour ;

Son sang nous donne avec justice,

Place au divin séjour.

Je veux l’aimer, je veux le suivre

Humblement par la foi ;

C’est pour lui seul que je veux vivre,

Puisqu’il mourut pour moi.

J.R. MAZEIRAC

P.S. : L’auteur de ce poème est un grand oncle du Docteur BERNARD. Le docteur a subi fortement (ce sont ses termes) l’influence de cet homme qui a été pour lui un modèle de service chrétien.

René LAHAYE

41 - En sentinelle

Préambule En 1910, André Peyrollaz, soucieux de voir l’Evangile pénétrer le...

42 - Sérénité

La vieillesse qu’on se prépare Quelques personnes vieillissent vite d’espri...

43 - Ne remettez pas à demain ce que vous...

Un cadavre dans le port Un jeune homme raconte sa douloureuse expérience :...

44 - A nos petits enfants et à tous les en...

Donner Jeannette est revenue ce matin de l’école avec des yeux encore plus...

45 - Expérience derrière les barbelés

17 ans, c’est l’âge auquel un jeune homme, Placé devant un choix par les ho...

46 - Poésies

Le retour du Maître " Ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du c...

47 - Conséquences néfastes du jeu de carte...

En juillet 1969, la question suivante fut posée dans le journal " l’Appel d...

48 - Miracle en Chine

Le complot de mort de LAN-CHEN CHEO L’auteur est un missionnaire qui, accom...

49 - L'orgueil et la timidité

Etude sur l’orgueil et la timidite Frères et sœurs, Pourquoi un livret sur...

50 - A nos petites filles et à toutes les...

La petite chanteuse - Non, non, c’est inutile ; ce que je ne comprends pas,...

51 - Bienfaits des cantiques

" Je pense à mes cantiques Pendant la nuit Et mon esprit médite " Psaume 77...

52 - Poésies - Cantiques 2

" Chantez à l’Eternel vous qui l’aimez Célébrez par vos louanges sa Saintet...

53 - Histoire d'un cantique

" Qui se confie au Tout-Puissant peut s’endormir paisiblement " C’est ordin...

54 - Jésus et le travail quotidien

" Jésus leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque et vous en tro...

55 - Etude sur la foi et les œuvres

Dieu me voit Dieu le saura Etude sur la foi et les oeuvres De Jean FONTAINE...

56 - Un évangéliste

Les pages qui suivent relatent les témoignages de quelques évènements qui s...

57 - Trois fondateurs de religions

Jésus-Christ, çakya-mouni (ou bouddha) et Mahomet Notre intention n’est pas...

58 - Marcel LAHAYE - Evangéliste

Marcel LAHAYE - Evangéliste (1913 - 1966) Préface Il ne m’est pas facile d’...

59 - Alexandre MOREL

Alexandre Morel entre dans la lignée des innombrables témoins du Christ, in...

60 - Etudes sur la cène

Etude D’alexandre MOREL " La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-...